Bonjour à tous!
Ce nouvel article vous racontera la suite de notre voyage en Asie du Sud-Est et plus particulièrement notre passage en Thaïlande.
Ce bout de notre voyage sera finalement bien divisé en trois parties énoncées un peu plus bas. Cette première partie se concentrera sur le Sud du pays: la région de Phuket et celle de Krabi.
Où en sommes-nous à l’heure actuelle ?
En Nouvelle Zélande aussi le confinement a commencé et, bien que notre travail soit considéré comme essentiel et qu’il nous soit normalement possible de travailler, nous attendons que notre usine soit « conforme avec les dispositions demandées par le gouvernement » pour pouvoir travailler.
Le côté positif, c’est qu’on a du temps et que je peux l’utiliser pour vous écrire et compléter notre voyage.
En plus, de votre côté, vous avez le temps pour lire! Si ce n’est pas merveilleux 😉
Je pensais au début ne faire qu’un seul article sur la Thaïlande et un autre sur le Vietnam mais du temps semble se débloquer et, surtout, après avoir revérifié nos photos, il y a matière à faire un peu plus.
Je conserve donc le format d’un article pour environ une semaine de trajet, pour l’instant.
Voici donc le déroulement de notre itinéraire.
Notre itinéraire en Thaïlande sur 3 semaines
Pas d’imprévus cette fois-ci, on a bien suivi notre itinéraire initial. Nous avons choisir d’atterrir à Phuket, bien que ville très réputée pour le tourisme de masse, puis nous visiterons les célèbres îles de Koh Lanta et Koh Phi Phi avant de rejoindre la ville de Krabi, de l’autre côté de la mer d’Andaman.
Ensuite, nous prendrons un avion pour le Nord du pays, à Chiang Mai, où nous visiterons pendant une semaine les alentours avec plusieurs excursions prévues.
Puis, nous reprendrons la route (en bus ou en train) vers le centre de la Thaïlande et plus précisément Bangkok, sa capitale, où nous prendrons un vol pour le Vietnam, après avoir visité, bien entendu!
A savoir que nous avons réalisé ce voyage fin octobre, début novembre. La fin des moussons arrivait donc le temps n’était pas forcément toujours merveilleux et on abordera ce point dès ce premier article.
Voici le détail de notre itinéraire jour après. jour après jour.
Partie I: Le Sud vers Phuket et Krabi
- 1er jour – Arrivée à Phuket et visite de Patong
- 2e jour – Phuket – Excursion dans la baie Phang Nga
- 3e jour – Trajet de Phuket à Koh Lanta
- 4e jour – Ko Lanta
- 5e jour – Trajet de Ko Lanta à Ko Phi Phi puis Trek sur l’île
- 6e jour – Trajet de Ko Phi Phi à Krabi
- 7e jour – Krabi – Temple de la Grotte du Tigre puis Ao Nang Beach
- 8e jour – Krabi – Visite de Railay
- 9e jour – Vol vers Chiang Mai
Partie II: Le Nord à Chiang Mai
- 9e jour – Arrivée à Chiang Mai, visite de la ville de nuit
- 10e jour – Chiang Mai – Vielle ville et ses temples
- 11e jour – Chiang Mai – Extérieurs de la ville
- 12e jour – Excursion vers Chiang Rai à la journée
- 13e jour – Chiang Mai – Excursion Elephants Legend
- 14e jour – Chiang Mai – Cours de cuisine
Partie III: De Chiang Mai à Bangkok
- 15e jour – Bus vers Sukothai
- 16e jour – Visite de la ville de Sukhothai puis marché nocturne
- 17e jour – Train pour Lopburi, visite de la ville puis train pour Ayutthaya
- 18e jour – Visite de la ville ancienne d’Ayutthaya
- 19e jour – Train pour Bangkok puis parc Lumpini
- 20e jour – Bangkok – visite de temples du centre et palais royal
- 21e jour – Bangkok – autres visites
- 22e jour – Départ de la Thaïlande: direction le Vietnam !
Thaïlande, le Pays du Sourire ou presque
Avant d’attaquer le vif du sujet, voici quelques informations résumées à propos de notre nouveau pays hôte.
La superficie et le nombre d’habitants en Thaïlande sont similaires à ceux de la France métropolitaine. Mais sa géographie est bien différence.
Le pays est très étendu du Nord au Sud avec pour voisins le Myanmar (Birmanie) au Nord Ouest jusqu’au centre du pays avec qui elle partage la péninsule Indochinoise, le Laos au Nord-Est, le Cambodge à l’Est et la Malaisie au Sud avec qui elle partage la péninsule Malaise.
La langue officiele est le Thaï et la monnaie le Baht, dont le taux de change était à cette période à 1€ = 33 Bahts.
C’est une monarchie constitutionnelle dont la royauté est très respectée: il existe en Thaïlande le crime de lèse-majesté qui consiste à pouvoir punir très sévèrement quiquonque manquerait de respecte au roi et à son entourage.
Cela peut aussi bien être au niveau d’insultes envers la personne qu’envers son imagine: on ne met jamais de billets dans la poche arrière de son pantalon afin de ne pas s’asseoir sur l’image du roi qui est présente sur chaque billet.
En tout cas c’est ce qu’on nous a dit.
La mise en place de la répression plus ou moins totalitaire de ce crime permet notamment d’évincer tout ennemi de la couronne, notamment lors de plusieurs tentatives de coups d’Etat réalisées par le passé.
A noter que la Thaïlande est l’un des rares pays émergents du monde à n’avoir jamais été colonisé par l’Occident. Cela lui donne un caractère et une identité assez spécifique que l’on a bien ressenti lors de notre passage.
On définie souvent la Thaïlande comme le pays du sourire. Nous ne sommes pas vraiment d’accord avec cette image et, malgré toutes les bonnes choses que l’on peut entendre sur ce pays et les bons moments qu’on y a passé, nous avons globalement été assez déçus. Nous vous expliquerons pourquoi.
Côté pratique
L’argent
Dans ce pays aussi on aura utilisé Revolut pour nos paiements. A très grosse majorité les paiements se font uniquement en espèces. Il est préférable de retirer beaucoup en une seule fois car il y a des frais fixes prélevés par la banque locale à chaque retrait qui varient entre 180 bahts et 220 bahts.
D’ailleurs les retraits sont généralement limités à 20 000 bahts. Deux petites astuces: privilégier les retraits dans les ATM de la banque Siam Commercial Bank. Elle est violette. Il me semble que les frais y sont moins élevés (180bahts) ou qu’il n’y en a pas ou encore que la limite de retrait est plus élevée. En tout cas c’était un bon plan pour ceux qui disposent d’une carte Visa.
N’oubliez pas de toujours choisir un retrait en Bahts et non en Euros (valable dans n’importe quel pays) sinon la banque locale converti en euros la somme retirée et la demande à votre banque. Et dans ce cas le taux de change est dégueulasse et votre banque française vous retirera tout de même des frais (sauf avec Revolut, une fois de plus). Si vous demandez le retrait dans la monnaie locale, la banque locale demandera des bahts à votre banque française qui utilisera le taux de change du moment.
Une autre option, que nous n’avons jamais testé mais qui semble avoir fait ses preuves auprès des autres voyageurs, allez directement au guichet de la banque Siam Commercial Bank et demandez un retrait. Il n’y aurait alors apparemment pas du tout de frais de leur côté.
Dans tous les cas, prenez des espèces avec vous et ne comptez pas trop sur la carte pour payer, sauf dans les grosses enseignes (supermarchés, 7-eleven, Hôtels, Hardrock Café, etc).
Internet et téléphone
Niveau téléphonie, contrairement à l’Indonésie et au Vietnam, nous n’avons pas pris de carte SIM. Il est vrai qu’il y a du Wifi partout mais c’est surtout que notre abonnement Free (version 19,99€/mois) est utilisable en Thaïlande et donne droit à 25 Go de données. Pour ceux pour qui ça ne parle pas, c’est plutôt énorme pour une utilisation classique d’internet.
Attention à ne pas utiliser votre carte SIM pour passer des appels ou en recevoir, pareil pour les MMS et SMS, ça c’est hors forfait. Utilisez les applications d’appels vidéos pour appeler vos proches 😉 (Facebook, Whatsapp, Viber, etc).
Déplacements
On y reviendra au fil de nos articles mais en Thaïlande, les grands trajets se font essentiellement en Bus. Il y a des voies ferrées utilisables à certains endroits mais elles sont toutes reliées à Bangkok et pas forcément à l’endroit où vous voulez aller.
Sinon pour les très longs trajets, et c’est ce que nous avons fait entre Krabi et Chiang Mai, il y a l’avion avec des compagnies low cost qui proposent des prix très abordables.
Plus localement, il y a toujours Grab, tout comme en Indonésie et dans tout le reste de l’Asie du Sud-Est. C’est le Uber local. Vous pouvez payer en espèces et d’ailleurs je vous le conseille. Nous avons eu des problèmes pour trouver des Grab à Bangkok et dans d’autres coins alors que j’étais en mode paiement par CB. J’ai l’impression que certains chauffeur n’acceptent que les clients payant par espèces.
Sinon, il y a les transports locaux. Les taxis bien sûr, qui sont « hors de prix » par rapport au reste. Sinon il y a les Tuk-Tuk, sorte de mobylettes aménagées avec un siège derrière. Le prix peut varier mais il est très négociable avec le chauffeur. Sinon il y a les song-thaeo qui sont des pick-up avec une benne aménagées. Il y en a des privés et des publics en fonction des endroits.
On a tout essayé et on vous dira quel est le mieux à chaque fois.
La langue
Le thaï a la particularité, contrairement au bahasa indonésien, d’avoir son propre alphabet. C’est donc beaucoup plus compliqué pour le lire et pour se faire comprendre.
Cela dit, une fois qu’on apprend les bases du langage, les locaux sont plus enclins à être sympa et à échanger avec nous.
Voici un site qui explique les bases du langage, si vous apprenez ça, vous ne serez pas trop perdus: Accès en cliquant ici
Autant l’Indonésie était le premier pays dans lequel je ne parlais pas la langue locale, autant la Thaïlande était le premier pays où je n’arrivais même pas à deviner les mots sur les panneaux ou autres indications écrites. Pas facile. Mais on s’en sort!
Notre itinéraire : Partie I: Le Sud vers Phuket et Krabi
1er jour – Arrivée à Phuket et visite de Patong
C’est après une petite escale à Kuala Lumpur qu’on embarque en direction de Phuket avec la compagnie low cost malaisienne Malindo.
Et on a eu chaud. Je ne sais pas si c’était un dérèglement de la climatisation à bord de l’avion ou si c’était normal mais il faisait très chaud. On nous distribue une sorte de « menu » en papier que tout le monde finira par utiliser en éventail.
Le vol n’aura toutefois pas duré trop longtemps, la distance n’était pas énorme non plus.
Nous survolons les îles alentours, je prends quelques photos et je réaliserai par la suite que l’une des îles prises en photo n’est autre que Koh Phi Phi sur laquelle nous irons par la suite.
Et nous arrivons à Phuket, en Thaïlande. Passage express à la douane où en tant que français nous n’avons pas besoin de visa pour un séjour d’une durée inférieure à 30 jours.
Nous avons fait le choix de visiter Phuket contre tout ce qui nous avait été conseillé par nos amis voyageurs. Phuket c’est la côte d’Azur, c’est une station balnéaire. Bref, c’est pas la Thaïlande authentique que nous recherchions mais nous étions quand même curieux d’y aller faire un tour.
Nous voulions nous faire notre propre imagine de cette ville dont tout le monde connait le nom. D’ailleurs, on va mettre les choses au clair tout de suite, ça se prononce « pouquette ». Tous les mots thaï écrits avec un alphabet latin qui possèdent « ph » se prononcent « p ». Rien à voir donc avec le restaurant parisien tant aimé de notre cher Nico.
Phuket est situé sur une île portant le même nom que la ville. L’aéroport est tout de même à une trentaine de kilomètres de la vieille ville. Et c’est justement là que nous avons décidé d’habiter.
Pour faire le trajet, il existe plein de solutions plus ou moins onéreuses. La moins chère et qui est relativement simple, c’est la navette publique. Elle est assez dure à situer quand on ne la connait pas car beaucoup de publicités pour des transports privés horriblement chers viendrons cacher tout indice nous permettant de la prendre.
Elle coûte 100 bahts par personne (3€) et relie la vielle ville en environ 1h. Si vous demandez à votre hôtel un transfert, il vous proposera forcément un transport privé, plus rapide, peut-être plus confortable mais totalement hors de prix.
Si vous optez pour un hôtel plus « classique » situé à Patong Beach, la « nouvelle ville » de Phuket, ça sera encore plus cher et la navette n’y va malheureusement pas.
Enfin bon, si vous cherchez plus d’infos, voici le site officiel: www.airportbusphuket.com
Attention, même sur ce site les premières propositions sont des trajets en van privés qui sont « à partir de 100 bahts » mais reviennent plus cher. Descendez un peu sur la page pour suivre les bus orange.
Ils ont un trajet fixe et un prix fixe qu’on paie sur place en espèces.
Vérifiez tout de même le trajet du bus et l’arrêt qui se rapproche le plus de votre hôtel en cliquant ici.
Le chauffeur nous avait indiqué un arrêt beaucoup plus éloigné de notre hôtel. Heureusement je suivi sur Google Maps le trajet et quand deux filles sont descendues à un arrêt et qu’on était littéralement au bout de la rue de notre hôtel, on en a profité pour sortir.
La Vieille ville de Phuket
Le mot « vieille » n’est pas de trop. La vieille ville de Phuket est très éloignée de la « nouvelle » ville de Patong. Ce n’est pas vraiment touristique. Les bâtiments sont assez anciens et certains sont même à la limite d’être salubres.
Bref, il fait chaud, nous sommes bien chargés et nous arrivons à notre guesthouse où nous sommes tout de même bien reçus. On est loin d’un hôtel 4 étoiles mais dans sa catégorie cette « maison d’hôtes » (traduction approximative de Guesthouse) aura été intéressante pour nos quelques nuits passées ici.
Ce n’est pas notre gros coup de cœur mais il est pas mal et bien situé si vous souhaitez explorer le centre de la vieille ville. Voici le lien booking (pensez à iGraal pour plus d’économies 😉 )
Après si vous venez pour des vacances farniente sans rien vouloir faire d’autre que du shopping, de la plage et boire des mojitos, allez directement à Patong 😉
Nous posons nos affaires, nous nous reposons un peu et nous partons à la recherche d’un repas pour midi car il est déjà plus de 14h et on n’a pas tellement mangé depuis 3h du matin où nous nous sommes levés.
On trouvera un restaurant encore ouvert assez réputé dans le quartier qui fait de la cuisine traditionnelle thaï. On goûte à notre tout premier pad thaï, plat très célèbre constitué de nouilles de riz sautées avec du poulet (ou autre viande), une sauce soja et des cacahuètes.
C’est très bon mais on apprendra par la suite que ce plat est en réalité fait pour les touristes. Les locaux n’en mangent pas tellement. Mais nous aborderons ça à Chiang Mai. Pour l’instant, on savoure. On se déleste ensuite de nos premiers bahts ce qui nous fait réalisé que la Thaïlande est tout de même plus chère que l’Indonésie. Notre plat moyen est deux fois plus élevé que ce qu’on avait imaginé.
Nous discutions avec des amis qui étaient également en Thaïlande à ce moment là des prix et ils nous avaient annoncé quelque chose de beaucoup plus bas que ça. Nous ne comprenions pas trop du coup…
Enfin ce n’est pas grave, on met ça sur le compte de Phuket, ça doit être plus cher.
D’ailleurs il fait beau, chaud, pourquoi ne pas aller tout de suite visiter le quartier de la « nouvelle ville », Patong ? On en a beaucoup entendu parler. Les gens pour qui nous avons fait notre dernier house sitting à Sydney étaient justement venus à Phuket pour leur voyage de noces et ils avaient adoré. Ils avaient même déjà réservés des billets pour l’année prochaine afin d’y retourner.
Ils nous avaient donné le nom d’un bar qu’ils avaient adoré. Nous verrons donc cela!
Patong Beach
C’est après une quarantaine de minutes en Grab que nous arrivons à Patong Beach. On retrouve des bâtiments aux allures un peu plus « occidentales ». Et… le Hardrock Café.
Oui, vous le savez, on aime bien les visiter et on ne loupera pas celui de Phuket.
Mais les prix y sont… plutôt élevés. On se contentera d’un petit tour dans le restaurant, d’une étude approfondie des Tshirts à la boutique et nous partirons à la découverte du quartier.
Il est déjà 17h et le soleil commence à disparaître, d’autant que des nuages ont pointé le bout de leur nez.
En sortant du Hardrock café, on découvre une sorte de place juste en face où énormément de boutiques et de stands sont visiblement prêts à accueillir les touristes.
Cela ressemble à ce qui nous avait été présenté de la Thaïlande: des stands de bouffe de rue de partout. Des brochettes, des beignets, des légumes, du poisson, des fruits de mer, il y a de tout ! C’est impressionnant.
Mais les prix, une fois de plus, sont loin de ce qu’on imaginait et de ce qui nous avait été présenté par rapport à la Thaïlande.
C’est confirmé, nous sommes à Phuket, c’est une station balnéaire, les prix sont assez élevés. Enfin, par rapport au reste du pays et même très certainement aux autres pays de l’Asie du Sud Est.
On observe des bars de rues un peu de partout et le fameux bar qui nous avait été recommandé par les australiens. De l’alcool, de la nourriture et des stands de souvenirs vendant contrefaçons et autres vêtements et objets qui ne nous seront réellement pas utiles.
Bref, tout est cher, nous sommes fatigués et l’ambiance n’est franchement pas terrible. Pas grand monde, c’est peut-être encore un peu tôt. On commence à se demander si on a bien fait de venir à Phuket en réalité.
En plus de ça, la décoration des lieux est très orientée Australie. Des drapeaux, des références aux kangourous, des drapeaux des équipes de football australien, bref on sent que leur public principal vient de là-bas…
On se décide tout de même à faire le tour des boutiques, par curiosité. Ces contrefaçons de grandes marques nous font sourire. On se fait accoster à plusieurs reprises dans la rue par les marchands, les barmans, les restaurateurs qui n’ont qu’une envie, qu’on vienne dépenser notre argent chez eux.
Ajouté à la fatigue, cela me pèse personnellement sur le moral et je deviens un peu grognon. Et là, pour courroner le tout, c’est le déluge.
La pluie tropicale fait rage. Pour la première fois depuis qu’on est sous les tropiques. Et nous sommes coincés au milieu de boutiques de souvenirs avec tous les vendeurs qui continuent à nous accoster. On est quasiment les seuls touristes à cet endroit, bloqués sous leur grand chapiteau qui sert de toit à ce marché improvisé et il pleut énormément.
Je me calme un peu et j’arrive à tourner ça à la plaisanterie. On observe autour de nous et on voit les torrents d’eau qui recouvrent les rues. Voici maintenant un homme qui passe auprès de tous les touristes bloqués par la pluie avec des ponchos qu’il nous propose à un prix exorbitant. Pas con. Personne n’a visiblement prévu le coup, on est tous en tongs, short et T-shirt à regarder le ciel noir en se demandant comment on allait partir d’ici sans finir complètement trempés. On refuse poliment.
On finit par décider de retourner au hardrock café où nous pourrions éventuellement manger en attenant que ça se calme. On en profiter pour acheter les quelques trucs qui nous avaient intéressés lors de notre premier passage et finalement nous décidons de ne pas manger ici: même si nous avons couru pour traverser la rue, la pluie nous a bien trempés et il y a dans le restaurant une climatisation horrible. On ne veut pas choper froid.
On ressort pour s’apercevoir que la pluie s’est calmée. Les pluies tropicales sont très intenses mais ne durent généralement pas trop longtemps.
On rejoint le bord de mer où se concentrent pas mal de boutiques en tout genre et de restaurant, on trouvera peut-être notre bonheur ici.
On se fait interpeler par les rabateurs des restaurant, des bars et même par les taxis, comme en indonésie: « Taxi taxi taxi!! ». On finira par se réfugier dans… un burger king. Les prix y sont assez élevés mais le restent moins que ceux des restaurants autour.
Une fois ressortis, la pluie toujours un peu présente, nous commandons un Grab après avoir été harcelé par 3 chauffeurs de taxis garés devant nous qui voulaient absolument qu’on monte avec eux. Quand notre grab nous est attribué, c’est un des hommes qui discutaient avec ces chauffeurs de taxis qui s’adresse à nous et nous fait signe de le suivre. Les chauffeurs de taxis étaient furaxes…
Voilà pour ce qui est de la découverte de Patong. Les conditions de découverte n’étaient peut-être pas formidables en tout cas nous n’y avons pas trouvé ce qu’on cherchait…
C’est une station balnéaire où il n’y a rien de particulier à voir si ce n’est des commerces où dépenser son argent. C’est moins cher que dans les pays occidantaux mais beaucoup trop cher pour un pays d’Asie.
2e jour – Phuket – Excursion dans la baie Phang Nga
Nous ne restons pas longtemps à Phuket. C’est ce qui nous a motivé à prendre une excursion à la journée pour aller explorer les environs, notamment de la baie de Phang Nga que forment l’île de Phuket et le reste du continent.
Paysages de rêve, eaux turquoises, etc. C’est ce qui nous est promis. Alors c’est parti.
Départ pour l’excursion
Pour réserver, nous avons suivi les conseils de nos amis Québecois qui y sont passés un peu plus tôt: nous sommes passés par notre outil Klook qui propose des prix plutôt avantageux sur pas mal d’excursions ou d’entées dans des parcs/autres points d’intérêt.
Voici le lien de ce qui nous avons réservé. Nous avons pris l’option à la journée en speedboat: cliquez ici pour accéder à la page Klook. N’oubliez pas de passer par notre lien de parrainage pour une petite réduction si vous souhaitez réserver chez Klook.
Tout d’abord, la journée commence avec notre prise en charge directement à notre guesthouse par un mini van. Après quelques arrêts dans d’autres hôtels pour prendre en charger d’autres personnes, il nous conduit jusqu’à la Royal Phuket Marina où nous sommes accueillis dans les locaux de la compagnie qui organise tout ça.
Un petit déjeuner est disponible pour ceux qui le veulent: petits gâteaux thaï ou un peu plus classiques, du jus d’orange chimique (oui, en Asie ils ne connaissent pas le véritable jus d’orange..), café ou thé.
On est ensuite conduit jusqu’au bateau dans lequel nous voyagerons toute la journée. C’est un bateau rapide sur lequel nous avons tous une place assise sur des bancs latéraux. On a boisson à volonté durant toute la journée: pepsi, eau et schweppes il me semble. On a aussi des petit gâteaux qui sont proposé à différent moments de la journée.
Khai Nai Island
On prend tout de suite la direction d’une petite île où un buffet de snacks un peu plus complet est disponible. On y reste une heure avec possibilité de faire du snorkeling (plongée tuba/masque) grâce à un kit qui nous a été prêté avant l’embarquement.
L’île s’appelle Khai Nai et elle est visiblement très populaire. Elle n’est pas grande mais elle est recouverte de monde. On s’essayera toute de même au snorkeling: inutile sur toute une partie de l’île où des bateaux et baigneurs chinois en grand nombre remuent le fond de l’eau et rendent la visibilité nulle.
De l’autre côté, peu d’eau, peu de choses à voir et des rochers assez importants rendent la plongée dangereuse si on ne fait pas attention. En fait, à l’œil nu depuis l’extérieur de l’eau, on y voit aussi bien.
On profitera tout de même de cette petite heure pour grignoter, prendre quelques photos et se baigner un peu. L’eau est bonne, le sable plutôt fin, on se baigne facilement.
Mais il y a quelque chose dans l’eau qui pique, de partout, par moment.
On ne sait toujours pas ce que c’est mais on retrouvera cette sensation à Koh Phi Phi où on se baignera de nouveau et même à Krabi. On ne sait pas ce que c’est mais c’est pas super agréable.
Il est temps de remonter dans le bateau.
James Bond Island
On prend la direction d’un endroit assez connu, Khao Phing Kan ou encore James Bond Island.
Pourquoi ce nom? Parce que c’est ici qu’a été tournée une célèbre scène d’un vieux James Bond avec Roger Moore, L’Homme au pistolet d’Or.
Photo issue du site 007.com
Personnellement je ne connaissais pas cette scène (trop jeune ?) mais j’étais curieux de découvrir ce lieu. Et j’ai été servi. C’est une armée de touristes qui se relaient sur cette île pour avoir une chance de prendre de rocher célèbre en photo. Les bateaux arrivent les uns après les autres.
Heureusement l’île a été un peu adaptée pour recevoir du monde. Il y a des toilettes à ses deux extrémités. Il y a même des stands de souvenirs qui vendent exactement les mêmes babioles qu’on trouve dans toute la Thaïlande. Youhou.
Bref, on reste ici quelques dizaines de minutes avant de reprendre le bateau en direction d’une autre île que j’attendais, Kanyi Island.
Kanyi Island
Ce n’est pas vraiment une île, il s’agit d’un village flottant construit non loin des côtes. C’est un village de pêcheurs musulmans. J’avais hâte de pouvoir le visiter. Peut-être quelque chose d’authentique?
Eh bien pas vraiment. On débarque devant un ponton qui mène tout droit à un restaurant où un buffet nous attend. Nourriture thaï mais plutôt quelconque. Et pourtant, niveau nourriture asiatique, je ne suis pas compliqué. Mais nous n’étions visiblement pas les seuls à penser ça.
Une fois le repas terminé, on part à la découverte de ce village, malgré la pluie qui s’est invitée à la partie. Mais la visite sera courte: nous n’avons accès qu’à un bâtiment supplémentaire qui comporte une sorte de marché aux souvenirs. Toujours les mêmes souvenirs à des prix pas intéressants. Rien de typique, rien d’autre. Et c’est tout. Où est la mosquée dont j’avais entendu parlé? Où est l’école? Le reste du village?
On ne saura pas. C’est l’heure de remonter dans le bateau.
Kayak à Hong Isand
Le prochain arrêt se déroulera à proximité de Hong Island. On ne monte pas dessus car ce n’est pas possible. Mais on va la contourner, en kayak. On descend donc du bateau dans un kayak où un rameur nous attend. Il nous emmène rapidement faire le tour de l’île en s’arrêtant à deux trois endroits d’intérêt.
Nous sommes au milieu de grands rochers karstiques, comme on pourra en observer d’autres au Vietnam dans la baie d’Ha Long. Ces grands rochers pointus sujets à l’érosion donnent à l’endroit une atmosphère particulière. On se sent réellement loin de ce qu’on a l’habitude de voir.
Nous sommes à marée basse. Il y a donc un endroit sur le circuit de notre guide où le kayak ne passe pas. Il faut donc descendre du kayak, mettre les pieds dans la boue (c’est bon pour la peau!) et remonter dans le kayak un peu plus loin.
On aide le guide à tirer le kayak dans la boue de manière à ce qu’il ne s’épuise pas trop puis on reprend la balade. Des rochers en forme d’éléphant, des buissons qui donnent une vue en forme de cœur vers le ciel puis la pluie se réinvite à la fête et c’est l’heure de remonter dans le bateau. Un petit pourboire au guide, comme il l’attendait, pour le remercier de sa prestation et nous revoilà partis sur l’eau à toute vitesse en direction du dernier arrêt de la journée.
Rang Yai Island
C’est une petite île privée sur laquelle un « complexe hôtelier » s’est construit. En réalité il y a peu de batîments, les logements sont des bungalows. On ne s’aventurera pas trop dans l’île car on ne reste pas longtemps.
Un bar est disponible ainsi qu’une boutique de perles naturelles.
On chipe un transat et on se pose quelques minutes avant de repartir. Le soleil n’est plus de la partie depuis un moment, l’envie de se baigner n’est pas trop là non plus. Bref, arrêt sur une île où tous les bateaux accostent pour permettre à leurs invités de profiter du bar et de la plage. Encore un endroit bien touristique.
Nous repensons alors à notre petite île de Gili Asahan en Indonésie. C’était vraiment le paradis pour le coup.
Retour à la marina où un van nous remmène à notre guesthouse.
Soirée dans la vieille ville
On profitera tout de même de la soirée pour se balader dans la vieille ville. On sillonnera les rues à la recherche de choses inattendues.
Les batîments sont intéressant, l’éclairage aussi. Il y a pas mal de pubs et de restaurants, quelques boutiques et un petit marché artisanal que nous traverserons.
On passe devant un temple fermé car de nuit puis nous décidons d’aller manger.
A l’angle de la rue se trouve un petit restaurant qui avait vraiment l’air pas mal. On tente. Il y a de l’attente. On patiente donc et on ne sera pas déçus.
Il n’est pas donné non plus mais le choix de plats est intéressant et tout est bon. Il s’agit du One Chun (Lien GoogleMaps).
C’est là que je boirai ma première bière locale, une Chang. Chang signifie éléphant en thaï. Ce ne sera pas ma préférée mais c’est la plus connue. Moi je suis plutôt Leo (léopard?) mais il existe aussi la Singha (Lion).
Enfin bref, un bon repas ce soir-là. On avait encore bien froid dans le restaurant, la climatisation était à fond (mais pourquoi??).
3e jour – Trajet de Phuket à Koh Lanta
Ferry
Le lendemain, nous prenons un ferry pour rejoindre Koh Lanta. Alors il y avait aussi la possibilité de prendre un van privé qui passait par la route (il contournerait alors toute la baie pour arriver à Koh Lanta). On a bien étudié la situation et les différentes options et la plus intéressante était un ferry qui partait vers midi, faisait une alte à Koh PhiPhi puis repartait vers Koh Lanta.
Après réflexion, on aurait pu commencer par Koh Phi Phi puis ensuite aller à Koh Lanta pour finalement rejoindre Krabi mais il me semble qu’il n’y a pas tant de ferry que ça entre Koh Lanta et Krabi. Il me semble qu’ils repassent par Koh PhiPhi et qu’on y reste bien 3-4 heures avant de repartir.
Bref, on avait étudié tout ça sur notre site préféré, https://rome2rio.com, et on a acheté nos billets, pour une fois, directement sur le site de l’exploitant du ferry.
Dans le prix, une navette depuis notre hôtel au port était incluse mais à aucun moment notre nom d’hôtel ne nous avait été demandé.
Sur internet, plusieurs avis négatifs sur la compagnie indiquaient qu’ils avaient eu des problèmes avec la navette, le chauffeur serait passé trop tôt et comme les voyageurs n’étaient pas là serait reparti ou encore le chauffeur aurait dit être passé mais ne l’aurait jamais fait. Bref, je m’inquiétais un peu.
J’ai contacté la compagnie par email une bonne semaine avant le trajet mais je n’ai jamais eu de réponse. J’ai donc réessayé par Whatsapp (très répandu pour contacter les agences touristiques en Asie) et l’agence a fini par répondre en me demandant notre hôtel. Le chauffeur était un peu en retard mais on a eu notre ferry sans aucun problème!
C’était un petit bateau, un peu comme celui qu’on avait pris la veille pour l’excursion dans la baie.
En nous approchant de Koh PhiPhi, on aperçoit l’enseigne de Burger King à côté de celle de McDo. Étrange. En tout cas on se dit que c’est pas forcément ce qu’on attendait de l’île. Mais pas de panique, de toute manière notre prochain arrêt est Koh Lanta.
Arrivée à Koh Lanta
On souhaitait venir à Koh Lanta. Un ami m’avait dit qu’il avait plutôt été déçu par cet endroit mais nous étions quand même bien curieux de voir la fameuse île de Koh Lanta.
Bien entendu, la référence avec le jeu télévisé était inévitable mais on avait bien conscience qu’il n’y aurait pas grand chose de similaire.
La toute première émission du nom avait en effet été tournée par ici mais les choses ont énormément évolué depuis et rien n’est plus comme avant.
De grandes banderoles, des locaux avec le sourire qui nous accueillent avec des colliers de fleurs, un peu de musique traditionnelle thaï! C’est parfait!
Enfin, ça aurait été parfait.
En réalité, on est limite jeté en-dehors de ferry avec nos sacs et là on est accueillis par un groupe de 4-5 femmes musulmanes qui répètent « 10 bahts, 10 bahts! » en nous brandissant un papier format A4 qui a visiblement bien vécu.
Un barrage. Oui, c’est un barrage. Impossible de le contourner. Les gens devant nous paient et finissent par passer.
Je regarde un peu le papier et j’arrive à déchiffrer l’essentiel: tout voyageur arrivant au port de Koh Lanta doit payer 10 bahts.
Je ne sais pas exactement à ce moment là la gueule que je tirais à ce moment là mais j’ai trouvé ça fort peu sympathique comme accueil. A vrai dire, j’avais entendu des témoignages qui parlaient de faux péages sur les routes en Indonésie et d’autres similaires à la sortie des bateaux dans la région de Bangkok.
Je trouvais ça ridicule. J’essaie de demander pourquoi en anglais (oui, malheureusement je ne parle pas thaï…) et on me répond « tu dois payer! tu dois payer! » sur un ton plus qu’agressif.
On se regarde avec Laura et flairant un peu l’arnaque, on passe en force avec notre gros sacs. Les femmes essaient de nous retenir mais plutôt faiblement. On trace notre route énervés et on les entend s’énerver en thaï derrière nous aussi.
Le pays du sourire..
Nous nous réfugions un peu plus loin dans un restaurant après avoir regardé les menus de deux ou trois autres puis on pose nos affaires à terre. Nous voici dans une grande bâtisse avec vue sur le port. Personne dans le restaurant mais il a l’air bien réputé sur internet. Il est 14h, cela peut aussi expliquer.
Enfin bon, on commande deux pad thaï, qui est généralement le plat le moins cher sur les menus et on se repose, encore un peu secoués par cette dernière altercation.
Je me renseigne alors sur internet et après un peu de recherche, je finis par trouver une explication sur un forum de touristes. En effet, le péage était bien légal et réel. C’est une taxe mise en place par le gouvernement pour « ramasser les déchets laissés par les touristes sur les plages ».
Hum… je trouve ça plutôt décevant.
Oui, 10 bahts ce n’est vraiment rien, c’est 30cts. Mais c’est une fois de plus une question de principe. Tu viens de te farcir 2-3 heures de bateau, tu sors aussi difficilement que possible ton sac du bateau, sans aide. Et là on te dit « PAIE PAAAAAAIIE! ». Quel accueil chaleureux. Puis bon, c’est vraiment pour la gestion des déchets? Pourquoi ne pas l’inclure dans le prix du billet de ferry alors si c’est obligatoire? Ou pourquoi pas créer une taxe par nuit auprès des hébergements.
Peut-être que la corruption est dure et que aussi bien les compagnies de ferry ou d’hébergement ne paieraient pas les taxes? Je ne sais pas. En tout cas cela fait partie d’un mauvais souvenir.
Mais du coup, si on la paie, cela signifie qu’on a le droit de balancer ses déchets sur la plage ? Non, bien sûr que non et je serais le premier à m’énerver contre celui qui ferait ça. Mais on peut se le demander…
Notre Bungalow
Après s’être rassasié et assuré que la police locale ne nous recherchait pas de partout, on sort dans la rue. On espère pouvoir prendre un grab. Bon, en réalité on oublie. Il n’y a pas de Grab à Koh Lanta. Il reste les taxis privés ou… les TukTuk. Je vous en ai parlé un peu plus haut: des mobylettes avec une sorte de remorque à sièges à l’arrière. (Et là on s’aperçoit qu’on en a pas en photo… on devrait en avoir dans le prochain article!)
A peine sortis dans la rue avec nos gros sacs à dos qu’on se fait accoster par des chauffeur de TukTuk qui nous demandent où on va.
Notre logement n’est pas très connu. En tout cas ça ne leur dit rien.
A ce moment, un gars sort de nulle part et vient vers nous pour, en anglais, nous recommander de passer par ces gens-là pour nous déplacer sur l’île, qu’ils sont cool et qu’ils sont sûrs.
Formidable. J’en suis ravi. J’en retourne à ma discussion avec le gars pour lui faire comprendre où on va. Je lui fait voir sur Google Maps l’emplacement. Il regarde, tourne le téléphone, regarde encore puis nous annonce un prix: 400 bahts. Il me sort une plaquette avec les noms de différents hôtels et les prix à côté. Il me dit qu’on va à côté de celui-là et que celui-là c’est 400.
J’ai regardé notre trajet, il y en a pour 6km. Je lui dit que je trouve ça cher (d’autant que c’est le prix de notre logement pour les deux nuits) et je propose 200 bahts. Oui, je marchande, c’est comme ça que ça fonctionne.
Il me dit qu’il ne peut pas trop descendre mais après quelques minutes il fini par me dire « OK pour 320 bahts » et il se retourne vers une femme un peu plus loin qui vient, monte sur le tuktuk et c’est parti.
A noter que les thaï ne semblent pas vraiment, pour la plupart, savoir se servir d’une carte. A plusieurs reprises on a montré aux chauffeurs notre destination exacte sur une carte, ils n’étaient pas capables de nous y emmener. Ils ne doivent tout simplement pas avoir l’habitude et ils ne doivent pas reconnaître leur ville quand on leur montre.
On a donc expérimenté le TukTuk et c’était plutôt original. Une fois arrivé, je me rend compte que je n’ai pas 320 bahts mais que 296, en sortant toute ma petite monnaie. Je regarde notre chauffeur et je lui dis que je n’ai plus que ça, elle me dit « Ok ok pas de problème » en souriant.
Bon… ben c’est toujours ça d’économisé!
On se retrouve dans un jardin avec un cabanon en ruine et des bungalows à peu près dans le même état à côté. Mhmm. Ok c’était pas cher. Mais personne pour nous accueillir. J’essaie de contacter notre hôte par booking mais pas de réponse.
Il y a un numéro, je tente de les contacter par whatsapp mais en vain également..
On aura attendu bien 15-20 minutes que quelqu’un arrive.
Les propriétaires tiennent un restaurant un peu plus loin sur la rue principale et la personne nous indique qu’on peut passer les voir quand on veut si on a besoin de quelque chose.
On s’installe dans notre logement de fortune et on décide d’aller se promener un peu dans les alentours, vers une plage qui est juste à côté, pour commencer notre soirée qui approche. Le soleil allait en effet bientôt se coucher.
On apercevra des varans sortir d’un ruisseau, traverser la route avant de rentrer dans un autre court d’eau un peu plus loin. Sympa 🙂
Et on arrivera enfin sur la plage où nous profiterons des dernières lueurs avant de se diriger vers le bar qui était juste à côté. « cocktails, 1 acheté, 1 offert ». Parfait ça!
On a eu nos cocktail, un avec alcool l’autre sans. On a aussi commandé des sortes de nems pour l’apéro, super bons!
Mais là aussi, encore un mauvais moment.
Je ne sais plus exactement quel était le problème, car en soit ce n’était pas grave. Mais globalement, les prix des cocktails sans alcool n’étaient pas sur la carte. J’ai donc demandé combien c’était et si l’offre était possible avec ça. On m’avait donné un prix mais une fois arrivé à la caisse, ce n’était pas le même prix car le responsable qui était notre serveur avait compté comme si on avait pris deux cocktails avec alcool.
La différence était de que dalle, encore une fois c’était 10 ou 20 bahts. Mais sur le principe, il nous avait annoncé un prix et il ne voulait plus nous le faire. Il a donc fallut que je m’énerve, que j’attire l’attention de tous les clients en parlant fortement et que j’insiste plusieurs fois pour que le gars accepte de me faire la réduction dont il avait parlé.
Là aussi c’est encore une histoire de quelques euros voire même un petit peu moins mais devoir se battre pour payer uniquement ce qu’on doit m’a aussi laissé un goût amer.
Heureusement, sur le chemin du retour, nous trouvons un petit boui-boui au bord de la route. C’était très familial. Les enfants étaient là et mangeaient à la table d’à côté. Pas beaucoup de clients, je suppose qu’on est encore en basse saison. Tout est qu’on s’est assis, on a commandé à mangé et c’était très bon et pas cher.
On y reviendra le lendemain matin et on se régalera encore une fois! Le restaurant s’appelle « Kon Lay Seafoods » (Lien Google Maps). Le lendemain matin je demanderai même d’accéder aux toilettes et je me retrouverais alors dans une hutte de fortune avec des toilettes à la turque et visiblement ce qui semblerait être la douche familiale à côté. Cela fait bizarre d’entrer dans l’intimité des gens comme ça.
Première nuit dans le bungalow, en compagnie des moustiques!
4e jour – Koh Lanta
On se réveille doucement sur Koh Lanta, contrairement aux aventuriers nous allons profiter d’un bon banana pancake accompagné d’un café glacé et d’un jus dans le restaurant où nous avions mangé la veille.
En passant devant un autre restaurant qui nous semblait intéressant, nous voilà promettre à la serveuse qu’on irait le soir.
Notre but ce jour-là était d’explorer Koh Lanta. Nous avions fait la liste de plusieurs lieux à visiter mais pour y aller… à part interpeller un Tuk Tuk et payer 200 300 bahts à chaque bout de déplacement, on ne voyait pas beaucoup d’autre option.
Et puis en regardant de l’autre côté de la route où nous étions, c’est devenu une évidence: nous allons réitérer notre expérience de scooter que nous avions eu sur Nusa Lembongan en Indonésie. Un loueur en proposait des pas trop mal pour vraiment pas cher: 150 bahts la journée. Moins de 5€! On paiera environ 200 bahts pour l’essence soit un peu plus de 5€. Mettons 10 euros pour la journée. Parfait.
Et nous voilà indépendants et ce coup-ci avec des casques!
Visite de l’île à Scooter
Nous aménageons les points d’intérêt pour réaliser un petit circuit autour de l’île. Comme sur beaucoup d’îles, il y a une route principale (qui passe devant chez nous) et plusieurs autres petites rues qui s’y rattachent.
On fera tout d’abord les plages de la côte Ouest en allant vers le Sud jusqu’aux portes du parc national Mu Ko Lanta en s’arrêtant notamment à Bamboo Beach, Nui Beach et Khlong Chak Beach (il a fallut qu’on descende du scooter pour remonter la pente qui mène à la route :O).
Puis nous traversons l’île pour rejoindre la vieille ville de Lanta qui comporte une rue commerçante intéressante et un ponton d’accostage pour les bateaux.
On descendra à l’extrémité Sud de l’île même s’il n’y avait rien de bien intéressant puis on remontera vers le Nord sur la côte Est avant de prendre le pont qui sépare les deux îles formant Koh Lanta.
On fera quelques kilomètres sur la petite île du Nord jusqu’au terminal du Ferry qui part vers le continent, puis nous ferons demi-tour, sous la pluie, jusqu’au magasin de location.
Autant dire que ce dernier déplacement n’était pas forcément utile, mais on était curieux d’aller y voir.
On ne vous laisse pas une liste globale des choses à voir, si vous cherchez que faire ou que voir, soyez curieux, baladez-vous ;)_
Globalement Koh Lanta est très rustique. Le côté authentique est encore présent. De l’agriculture omniprésente et un peu d’infrastructure pour les touristes mais ce n’est pas non plus la côte d’azur.
Les routes sont complètement défoncées par endroit, c’est particulier 🙂 Mais on retrouve un peu cet esprit véritable qu’on recherche.
Accident
Oui, bon, ça paraît alarmiste comme titre mais beaucoup plus de peur que de mal.
Alors qu’on s’était arrêtés sur le bord de la route, sur une petite zone de graviers, pour prendre quelques photos, en voulant revenir sur la route j’ai accéléré et la roue du scooter a tapé sur le bord de la route et est partie en direction du ravin. Impossible de retenir le scooter, nous sommes partis avec.
Heureusement le ravin n’était pas très profond, on s’en sort qu’avec quelques égratinures qu’on ira soigner en achetant un peu de désinfectant et de pansements dans une petite boutique. Mais ça aura bien fait rire Laura: en tombant, j’ai eu le réflexe de m’accrocher à la première chose qui passait par là: une affiche pour une soirée Halloween qui était étendue entre deux poteaux. Mais… elle tenait avec de la ficelle. Autant dire qu’elle est venue avec nous.
Enfin bon, faites attention avec les scooter, c’est dangereux, surtout quand on a pas l’habitude 😉
La pluie nous accompagnera jusqu’à la tombée de la nuit. On mangera au restau devant lequel on était passé le matin même et c’était étonnamment bon et pas cher!
C’est le Time Thai: Lien Google Maps
On est aussi repassé par le restaurant des propriétaires de notre logement pour leur demander s’ils pouvaient nous assurer un transport pour le lendemain matin afin qu’on arrive à l’heure au porte pour prendre notre ferry de 8h30 pour Koh Phi Phi.
« Oui oui bien sûr! Avec plaisir, vous aurez votre transport à 7h45 demain matin devant votre bungalow! »
5e jour – Trajet de Koh Lanta à Koh Phiphi puis Trek sur l’île
Il est 7h45, nous sommes prêts mais.. pas de transport à l’horizon.
Le restaurant de nos propriétaires n’est pas ouvert. Personne dans la rue. Mhmm..
On décide de prendre nos sacs et d’aller au bord de la route pour tenter d’intercepter un véhicule. Un Tuk Tuk ou taxi ou même tout autre véhicule qui accepterait de nous amener au port. On commence à s’inquiéter un peu mais s’il y a pas une chose qu’on a appris en Asie, c’est de toujours être en avance lorsqu’il s’agit de prendre un transport!
Et quelques minutes plus tard un Tuk Tuk passe en sens contraire. Je lui fait signe, il fait un demi-tour express et accepte avec un grand sourire de nous emmener au port. 200 bahts sans négocier. Je repense aux 350 négociés deux jours auparavant… Voilà voilà. C’est l’Asie…
On prend notre ferry à l’heure. Il fallait imprimer le billet (heureusement on l’avait fait en Australie avant de partir) mais l’homme qui contrôle nos billets ne le regarde pas, le froisse et le met dans sa poche avant de nous demander où on va et de coller des autocollants sur nos sacs afin qu’ils soient bien débarqués au bon endroit.
On se fait limiter engueuler parce qu’il faut qu’on monte à bord maintenant. On s’exécute. Le bateau est très grand et il a visiblement bien vécu.
Enfin bon, on arrive à bon port.
Arrivée à Koh Phi Phi
Nous voilà débarqués sur l’île principale de Koh Phi Phi. Et à peine débarqués, un sentiment de déjà vu: « Paie Paie Paie! ». On retrouve un péage mais cette fois-ci c’est 20 bahts par personne et il y a les explications sur un grand panneau. Il s’agit bien d’une taxe pour les déchets laissés par les touristes. C’est précisé comme ça. Les locaux ne font sûrement pas de déchets.
Enfin bon, ce coup-ci on paie. Disons que ça passe un peu mieux, on était au courant.
On arrive en plein milieu du « village » touristique de l’île. Plusieurs petites ruelles très bien aménagées où cohabitent restaurants, agences de tourisme, boutiques de souvenirs, salons de massage et même des chaînes internationales.
En réalité, ils sont immanquables quand on sort du ponton du port, on tombe nez à nez avec McDonalds et Burger King. Il y a aussi une chaîne de pizza.
On est dans un autre décor qu’à Koh Lanta. Ici ça sent l’argent, les touristes, l’alcool. Bref, on est dans une station balnéaire qui vit à 100% du tourisme ou presque.
C’est un sacré contraste avec Koh Lanta.
On prend nos sacs sur le dos et on se dirige vers notre Guesthouse qui se situe… de l’autre côté de l’île. 20 minutes de marche environ. C’est lourd mais bon, on économise encore ici.
Et on traverse réellement l’île, on s’éloigne même un peu des bars et restaurant. Point positif dirons-nous 🙂
Notre Guesthouse
Sur le chemin on passera devant des tas d’ordures ménagères et encombrants laissés dans la nature. C’est là-dedans que la taxe va….?
Et on arrive à notre logement. Kitty Guesthouse (Lien Booking : Pensez à iGraal pour économiser plus 😉 ). Elle porte bien son nom (Kitty = chaton en anglais), même si les chatons ont bien grandi, il y a quelques chats pour nous accueillir.
On rencontre une dame avec qui c’est compliqué d’échanger, elle ne semble pas parler anglais. Mais elle téléphone à une autre dame qui semble être la responsable. La liaison est mauvaise et avec l’accent on a aussi du mal à se comprendre mais on fini par entendre que la responsable n’est pas là aujourd’hui suite à un imprévu mais que cette charmante dame nous montrera notre chambre.
C’est une belle chambre d’hôtel avec clim (bonheur!) et lit pas trop mal. En tout cas c’est propre et c’est privé. Première fois en Thaïlande. En même temps on le cherche à toujours vouloir prendre le moins cher! Ici c’était le moins cher mais relativement plus cher que les logements précédents: c’est Koh PhiPhi.
Visite des plages et du village
Une fois nos sacs laissés dans notre chambre, nous partons à la découverte de l’île: nous n’y restons qu’une seule journée et nous avons rendez-vous à 14h pour une « randonnée » organisée. Donc il faut se dépêcher.
On commence par rejoindre la plage non loin de notre chambre avec la certitude de vouloir s’y baigner. Et on le fera.
Le soleil est là depuis ce matin et l’eau est magnifique. Quelques algues un peu dégueux sont quand même présentes mais globalement, on ne va pas se mentir, on est quand même dans un paysage idyllique.
On se baigne donc et on retrouve, comme lors de notre excursion dans la baie de Phan Nga, cette sensation de picotements fort désagréables. Et nous ne sommes pas les seuls, on entend des touristes non loin de nous évoquer la même chose.
On ne saura toujours pas ce que c’est. Si quelqu’un a la réponse, je serais ravi qu’il nous la donne via les commentaires ou en nous contactant par le formulaire de contact 🙂
On continue notre promenade dans les rues de Koh Phi Phi et nous finissons par trouver un restaurant un peu moins cher que les autres avec un choix de plats intéressants.
Il faut savoir que d’une manière globale, les restaurants les moins chers sont ceux qui font de la nourriture locale. Dès que l’on cherche quelque chose d’occidentale, les prix sont doubles ou triples (pâtes carbonara, bolognaise, burgers, steak frites, etc.) et pas forcément bons…
On a donc, sauf à quelques exceptions près, toujours recherché ces restaurants locaux qui font de la nourriture thaï appétissante. Mais ce n’est pas toujours facile à trouver. Il faut sortir des sentiers battus et suivre les locaux. Donc autant dire que dans les zones très touristiques, ce n’est pas facile.
Voici aussi des photos de l’autre partie de l’île, côté port.
Le trek avec Antrek
On a donc pris rendez-vous pour un « trek » autour de l’île. Ce rendez-vous a lieu à 14h dans un bar non loin de notre logement.
C’est une équipe de français qui organise ça. En gros on fait le tour de l’île en passant par la jungle à deux reprises et on s’arrête à de nombreux endroits pour des anecdotes, explications et autres remarques intéressantes.
Il faut pouvoir marcher mais pas forcément non plus être très entraîné. On s’en est bien sortis tous les deux!
On conseille fortement ce trek qui permet vraiment de profiter de l’île, surtout quand on est de passage que pour peu de temps.
Voici un lien pour réserver ce trek
En plus, à la fin, on se retrouve tous autour d’un bon verre et d’un bon repas pour échanger les photos de la journée et pour discuter davantage.
Très convivial!
On remercie grandement nos deux accompagnateurs de la journée, Kevin et Charli, si par je ne sais quel hasard ils tombent là-dessus un jour. C’était vraiment un plaisir d’être à vos côtés!
Points de vue
On commence par grimper tout en haut de la colline principale qui domine les îles pour arriver à un point de vue très intéressant. On nous explique l’évolution de l’île. Cette ultra présence touristique n’est pas si vieille que ça. Les locaux vivent plutôt retranchés dans le vieux village de Phi Phi que nous traverserons tout à l’heure mais ce sont eux qui font tourner l’île. Ils vivent presque tous du tourisme. Il reste encore quelques pêcheurs indépendants mais de moins en moins.
On apprendra aussi beaucoup de choses sur le fonctionnement de l’île, la corruption un peu présente, et même d’autres aspects de la vie sur l’île.
Fait intéressant, même si la Thaïlande est à 98% bouddhiste, il y a beaucoup de musulmans dans cette partie de la Thaïlande. Ce sont les marchands du Moyen-Orient qui, de passage ici il y a plusieurs siècles, se sont installés ici et ont convertis une partie de la population.
Il y a donc pas mal de musulmans dans les environs de Krabi. Et les points de vues où nous nous trouvions sont tenus par des musulmans. Il y est interdit d’amener de l’alcool. L’amende est de 1000 bahts sinon…
Tsunami de 2004
Les premiers points de vue permettent également d’en apprendre plus sur le Tsunami de 2004 qui a fait énormément de victimes. Des photos retracent l’avant/après les deux vagues qui se sont succédées. Et on peut comparer avec aujourd’hui vu qu’on a la même vue sous les yeux.
C’était pas aussi structuré qu’aujourd’hui à cette époque mais la différence est tout de même affolante.
Voici une vidéo filmée pendant le tsunami sur l’île de Kho Phi Phi. On ne voit pas la vague exacte car la personne qui filmait étant en train de se réfugier à ce moment mais on voit l’eau se retirer et se retirer. C’est impressionnant.
On rencontrera un peu plus tard un jeune garçon qui a survécu au tsunami. Il était bébé à cette époque et depuis il vit comme une légende dans le village.
On ne peut vraiment rien faire contre ces catastrophes naturelles si ce n’est prévoir des abris pour s’en protéger quand on le sent arriver. Et encore, parfois on n’a juste pas le temps.
On continue ensuite de marcher jusqu’à un dernier point de vue où la pluie tropicale est revenue nous faire coucou. Un déluge. Heureusement on a pu se mettre à l’abri et même manger un snack local fourni par les organisateurs.
Une fois la pluie passée, on reprend la route jusqu’à un autre point de vue sur un autre côté de l’île puis on traverse la jungle en faisant attention de ne pas croiser des bébettes sympa. On n’aura (malheureusement) pas croisé grand chose ce jour-ci si ce n’est des milles pattes.
Paraît que des fois on voit des serpents. Dommage. Enfin Laura ne partage pas cet avis.
Vieille ville de PhiPhi
Une fois la jungle traversée, on s’approche de la vieille ville de Koh Phi Phi. On voit les premières habitations des locaux, on voit des réserves d’eau d’où sortent des gros lézards sympa puis on voit un terrain de foot et même un terrain de pétanque!
Puis on traverse les rues commerçantes. C’est ici qu’on rencontrera le survivant du tsunami dont je parlais plus tôt.
On verra tout un réseau de « routes » qui a été mis en place autour de ce village avec des lampes très récentes à led qui s’allument dès que quelqu’un approche. Il s’agit d’un passage d’urgence en cas de tsunami pour que les habitants puissent courir se mettre en hauteur.
Coucher de soleil
Mais la journée n’est pas terminée et il faut se dépêcher si on veut espérer profiter de la « surprise ».
On traverse le village, on reprend un chemin qui mène vers Loh Lana Bay où plusieurs bateaux sont échoués: c’est marrée basse. C’est ici que les pêcheurs vivent encore de manière reculée.
On « grimpe » littéralement à travers la jungle en s’aidant d’une corde pour arriver sur une plage « secrète », Nui Beach. Et là la surprise nous attend. Nous assistons à un magnifique coucher de soleil.
Après avoir vraiment profité tout le long de ce coucher de soleil sans pluie, on se remet en marche et on retourne dans la jungle mais cette fois-ci de nuit. Avec les lampes frontales.
On emprunte un autre chemin en ramassant sur la route différents déchets. On nous explique que malgré tout ce qui est dit sur les touristes qui polluent, ces déchet-là sont la faute des locaux qui continuent à vivre comme ils le vivaient avant que les matières polluantes n’arrivent jusqu’à chez eux: ils jettent dans la nature ce dont ils n’ont plus besoin.
On ramasse donc un gros sac de poubelle noir de déchets qui seront jetés plus tard par les organisateurs.
Et on arrive de l’autre côté de l’île. On longe la plage au milieu des rochers jusqu’au premier bar où on se retrouve pour partager un verre et un repas et terminer de manière fort agréable cette petite expédition.
On va vite se coucher car le lendemain on prend le ferry pour Krabi! Même si les musiques des bars voisins se feront entendre jusqu’à 1h-2h.
6e jour – Trajet de Koh PhiPhi à Krabi puis Ao Nang Beach
Au lever le lendemain, on fait connaissance avec un français qui semble être le mari de la gérante de notre guesthouse. Cette dernière n’est toujours pas là mais il est ravi de répondre à nos questions.
On achète auprès de lui les billets pour le bateau qu’on prend d’ici quelques heures.
On avait cherché à les acheter sur internet, comme on aime bien le faire. Mais en réalité ils sont disponibles absolument de partout et bien moins chers sur place au dernier moment.
D’ailleurs, notre nouvel ami nous propose un prix inférieur au prix public. Et n’ayant pas l’appoint, encore une fois, il accepte absolument sans problème et sans faire d’histoires un peu moins que prévu. On comprend qu’ici tout est négociable.
En échange de l’argent il nous donne deux bouts de papier tamponnés, que n’importe qui aurait pu faire. Etrange mais c’est comme ça que ça fonctionne.
Normalement l’hôtel propose un service de bagagerie qui emmène nos sacs jusqu’au port mais pas aujourd’hui. En tout cas notre nouvel ami n’a pas vu les porteurs depuis un moment. Peut-être pas encore assez de monde.
C’est donc à pieds, comme on est venus qu’on retournera jusqu’au port.
On y montre nos bouts de papiers et on monte à bord d’un grand bateau qui nous emmène jusqu’au port de Krabi. Une navette nous emmènera au bout d’un quart d’heure jusqu’à notre hôtel, sans surcoût, ce qui est très appréciable.
Notre hostel
Et nous voici au milieu de la ville de Krabi, devant le Funky Crab, qui est le nom de notre hostel. C’est, cette fois-ci, un mélange d’auberge de jeunesse et de guesthouse.
En tout cas on a été très bien accueillis et le séjour était très bien.
Lien Booking – Pensez à iGraal pour faire encore plus d’économies 😉
Centre ville de Krabi
Après un peu de repas nous partons à la recherche d’un peu de nourriture et surtout à la découverte de cette ville dont j’avais beaucoup entendu parler.
La ville en elle-même n’est pas forcément formidable. On reste dans cet esprit un peu ancien à la limite du salubre qu’on avait dans la vieille ville de Phuket mais plusieurs points d’intérêt nous occuperons.
Il y a un temple au milieu de la ville. Un grand temple blanc. Accessible à pieds et gratuitement. On monte quelques marches et nous y voilà. On y rencontrera d’autres touristes bien sûr mais aussi des écoliers et même des religieux qui étaient de passage.
Et des chats. Comme à chaque fois!
En recherchant à manger, on verra un restaurant étrange qu’on n’aura jamais vu ouvert, à n’importe quel moment de la journée. Je veux dire qu’il était disposé pour recevoir des clients (tables dressées, menus disponibles, etc.) mais absolument personne autour. Jamais.
On trouvera avec difficulté des endroits « intéressants » pour manger. On finira par aller dans une autre guesthouse qui fait également restaurant. Et pour le petit déjeuner, on a trouvé un café un peu cher mais où il est possible de manger assez conséquent et sucré. Oui, c’est un petit caprice car les locaux ne mangent pas tellement sucré le matin.
Voici toutefois les adresses des fois que vous soyez dans notre situation. On aurait gagné du temps si on les avait eu:
Pour les repas du midi, l’Hometel: Lien Google Maps
Pour les petits-déjeuners, l’Owl Cafe: Lien Google Maps
Il y a bien sûr plein d’autres restaurants mais la plupart n’étaient ouverts que le soir.
Marché de nuit
On profitera du reste de l’après-midi pour se reposer et pour visiter le reste de la ville avant de nous rendre au fabuleux marché de nuit de Krabi. Il n’est pas énorme mais se tient tous les soirs sur un parking au bord du fleuve.
On trouve beaucoup de nourriture et de boissons locales à des prix très intéressants, beaucoup plus proches de ce qui nous avait été annoncé par nos amis Manalas (coucou 😉 ) qui avaient déjà testé la Thailande avant nous.
On goûtera de nombreuses brochettes de viandes diverses et même des sortes de wraps japonais super bons! Le tout avec une bière. Le prix de cette dernière était dans la moyenne 70 bahts (environ 2 euros) mais au moment d’être servi, j’ai eu la surprise d’avoir le format XXL de la bière. Une bouteille complète pour le prix que j’aurai payé ailleurs. Et encore, moins cher que la même bière en version petite la veille à Koh Phi Phi (100 bahts, 3 euros quoi).
Bref, on aura beaucoup aimé ce marché nocturne, tellement qu’on y reviendra le lendemain et même le surlendemain si nos plans n’avaient pas un tout petit peu changé.
On aura aussi goûté ici à nos deux desserts préférés en Thaïlande: le Rotee Bananane Chocolate, une sorte de pancake thaï à la banane et au chocolat (étonnant hein ?) et le Mango sticky rice, un riz gluant au lait de coco mangé avec une mangue fraîche (ou demie, c’est suffisant)
7e jour – Krabi
Les transport à Krabi
Pour se déplacer à Krabi, il existe un peu de tout. On n’a pas réussi à utiliser grab. Pour notre première expédition on a fait le « mauvais choix » de demander à notre hôtel de réserver un véhicule pour nous. Pourquoi mauvais choix? Parce que c’était beaucoup plus cher qu’une autre méthode qu’on aura découvert après, 5 fois plus cher.
Il est toujours possible de prendre des chauffeurs privés bien sûr mais les prix sont hauts.
Il n’y a pas de bus comme on pourrait l’entendre chez nous mais il existe des lignes de songtaew, comme j’en parlais plus tôt. Il s’agit de pick-ups avec l’arrière aménagé avec deux bancs se faisant face et une bâche pour protéger du soleil ou de la pluie les passagers.
Ils ont des routes définies reliant les points plus excentrés de la ville avec le centre ville. Plusieurs lignes qu’on distingue par la couleur des véhicules: les blancs, les bleus et les rouges.
On arrête les chauffeurs au bord de la route en leur faisant signe, comme un taxi et on appuie sur le bouton pour qu’il s’arrête quand on veut descendre.
Les tarifs sont prédéfinis sur un panneau à l’endroit où la ligne commence.
Il est possible de négocier un peu si on ne va vraiment pas loin mais globalement il faut payer ce prix où qu’on descende.
Mais ce n’est réellement pas excessif: 50 bahts par personne (60 après 18h) pour aller à la plage de Ao Nang ou en revenir (véhicules blancs). Leur arrêt principal est en face du 7-eleven sur la route principale de Maharaj Road dans le centre de Krabi.
Les véhicules rouges vont au temple de la Cave du Tigre (Wat Tham Suea) pour 20 bahts. Si on l’avait su plus tôt…
Et les véhicules bleus vont à l’aéroport. Je ne sais pas quel est le tarif normal.
On a un peu galéré pour en avoir un le dernier jour et on a fini par négocier 150 bahts (5€) pour deux au lieu de 300 qui nous étaient demandés par d’autres. Même si le chauffeur nous a limite craché dessus à l’arrivée parce qu’on lui a pas laissé de pourboire. Ouais enfin vu la sympathie du gars…
D’ailleurs peu importe le mode de transport, confirmez toujours le tarif de la course avant de monter afin de ne pas vous faire avoir. Un chauffeur de song-taew a voulu nous faire payer 55 par personne au lieu de 50 lors de notre troisième passage par Ao Nang (le dernier jour) mais comme je savais que c’était un prix fixe défini (et marqué blanc sur bleu sur un panneau) j’ai insisté. On n’aurai pas su, on aurait payé plus cher… Encore une fois ici, il y a les vrais tarifs et ce que les thaï nous demandent…
Il existe aussi d’autres options un peu plus chères en fonction de la destination.
Voici un site sur lequel j’avais trouvé ces infos et qui récapitule tout ça: cliquez ici pour y accéder
Temple de la Grotte du Tigre
Après un bon petit déjeuner à l’Owl Café, nous retournons à notre hôtel où nous attend un chauffeur privé qui nous emmène au Temple de la Grotte du Tigre (Wat Tham Suea).
Ce temple est célèbre pour un très joli Bouddha doré qui domine Krabi du haut de la colline. Et surtout pour les 1237 marches qui permettent de le rejoindre. C’est à faire et on l’a fait!
Une fois sur place, on se dirige vers les marches. On sort notre sarong acheté en Indonésie pour que Laura se couvre les jambes et les épaules avec son foulard. Un peu de pudeur tout de même, on est dans un temple 😀
Et là, on se fait interpeller par une moniale (un moine au féminin, quoi) qui nous sourit (rappelez-vous, pays du sourire). Elle nous incite à venir. Elle nous met des bracelets porte bonheur autour des bras et nous béni, récite des prières, des paroles très certainement sacrées pour nous porter chance et courage et tout en continuant elle nous indique une petite urne à sa droite où il est écrit « dons pour les moines ». Touchés par les belles paroles et l’attention que cette moniale nous a porté, nous glissons 20 bahts chacun. A peine les billets rentrent dans l’urne que la moniale cesse toute belle parole, nous balance très rapidement un « OK Thank you » à la gueule et nous tourne le dos.
Nous étions choqués. Elle voulait un don, elle l’a eu, on ne l’intéressait plus. C’est encore une fois ce ressenti global que nous avons eu tout le long de notre séjour: la Thaïlande est le pays du sourire envers les étrangers qui paient et apportent de l’argent. Sinon, pas de sourire.
Pour information, l’entrée de ce temple, comme beaucoup d’autres, n’est pas payante mais un don est apprécié, si vous le jugez nécessaire.
Nous voici grimper les marches en réalisant quelques pauses de temps en temps. On aura mis pas loin d’une heure et quart pour y arriver.
On aura même croisé quelques petits singes sauvages sur le chemin, on les a dépassés en faisant attention.
Une fois arrivés en haut, la vue est vraiment magnifique et le bouddha aussi. On se repose, on profite de la vue avant de faire demi-tour.
On visite également d’autres point d’intérêts autour du temple, notamment le temple et la grotte du Tigre en elle-même. Ce temple est dû au fait qu’un jour un moine serait venu dans la grotte pour méditer et qu’il aurait alors entendu un tigre rugir. D’autres disent qu’un tigre aurait réellement trouvé refuge ici. Il y a également une emprunte de patte de tigre sur un mur de la grotte.
C’est un endroit particulier et assez intéressant à voir, dans le respect de leur religion. Il y avait d’ailleurs une sorte de cérémonie quand j’y étais, des gens se faisaient bénir par des moines.
Un petit plat de pad thaï dans un bouiboui à côté du parking avant que notre chauffeur nous ramène à notre hôtel.
On prendra alors la destination de la plage d’Ao Nang, via les transports publics précédemment cités.
Ao Nang Beach
Ce quartier est plutôt éloigné du centre ville de Krabi, il faut entre 20 et 45 minutes pour s’y rendre.
Il s’agit d’un quartier très touristique, un peu à l’image de Patong mais tout de même sans trop le côté fêtard ou démesuré. On y retrouve donc des boutiques de marques connues aux prix identiques à ceux de la France.
Un McDonalds, des Burgers Kings (oui, il y en a au moins deux), d’autres restaurants en tout genre avec leurs rabatteurs collants et des boutiques de souvenirs en toute sorte.
On se promène donc pendant un petit moment avant que les pluies tropicales ne refassent parler d’eux et inondent à nouveau les rues, comme à Patong.
On retournera alors dans le centre de Krabi
Marché nocturne
Pour le dîner, on retournera au même endroit que la veille. Malheureusement est-ce à cause de la pluie mais certains vendeurs n’y étaient plus. Il restait toutefois largement de quoi nous rassasier. J’ai voulu goûter à une autre spécialité thaï, la papaya salad. Une salade de papaye verte rappée comme des carottes, accompagnés de cacahuètes ou autres ingrédients le tout dans une sauce asiatique dont je ne me rappelle plus trop la composition.
Quand j’ai commandé ma salade, le vendeur m’a demandé « pimenté? » « euh, non pas du tout pimenté s’il vous plaît » « Ok, pas de problème! ».
Après l’avoir récupérée, on s’est assis autour de tables mises à la disposition des clients avec d’autres plats commandés ailleurs. Et là j’ai goûté. C’était très goûtu mais aussi… très épicé. J’en pleurait, je toussais, bref j’ai passé un sale moment.
J’ai levé la tête et là j’ai aperçu un thaï qui me regardait en rigolant. Il s’est levé, est venu vers moi et m’a tendu une poignée de bonbons en me disant: « tient, ça ira mieux après ça ».
Et c’est vrai, ça m’a bien soulagé. Depuis, je fais vraiment gaffe quand on me sert quelque chose qui n’est pas pimenté…
8e jour – Krabi
Le soleil est de retour et on profite de notre dernière journée pour aller visiter un autre quartier proche de Krabi. Il est un peu plus isolé car pour s’y rendre, il faut un bateau. Aucune route n’y va. Il s’agit de Railay.
Deux méthodes: la première en bateau depuis le centre de Krabi mais ça coûte plutôt cher. L’autre option est de se rendre à Ao Nang et de prendre un autre bateau bien moins cher et beaucoup plus local! Il s’agit d’un longtail, ces barques allongées qui sont propulsées grâce à un moteur de camion rattaché à une hélice au bout d’une grand barre en fer.
Au total 300 bahts par personne (song-taew et longtail) pour l’aller-retour et on est débarqués sur la plage paradisiaque de Railay.
Visite de Railay
Il y a ici des complexes hôteliers très sympathiques avec piscine. On ne peut pas s’installer trop proche d’eux mais on peut profiter de la plage sans aucun problème. Et on ne s’en privera pas. Il fait beau et l’eau est bonne.
Mais ici encore, on ressent ces picotements désagréables…
On part ensuite à la découverte de la zone. Niveau infrastructures, on est à mi-chemin entre Koh Lanta et Koh PhiPhi. C’est touristique mais ça reste léger. Pas de grosses enseignes, que des boutiques et restaurants locaux.
On traverse le « village » pour se rendre sur l’autre côte beaucoup plus sauvage. Impossible de se baigner ici, on est plutôt dans des marécages, une mangrove. On peut y faire venir des bateaux, c’est d’ailleurs là qu’arrivent les bateaux qui viennent du centre de Krabi directement, mais c’est beaucoup moins paradisiaque que de l’autre côté.
Les points d’intérêt ici sont limités. Les resorts sont sympa, la plage aussi. Il y a quelques temples/édifices religieux que l’on peu voir dont un un peu particulier, la Grotte de la Princesse (Princess Cave) où les pêcheurs locaux venaient faire des vœux qui se voyaient réalisés par la princesse. Si c’était le cas, ils amenaient ensuite des offrandes et particulièrement des bouts de bouts taillés en forme… de pénis.
Ils assureraient bonheur et fertilité pour le genre humain.
Bien sûr, on a été voir.
On a aussi croisé un varan tout mignon.
Et des singes sauvages, encore, un peu plus loin.
Railay est aussi connu pour l’escalade qu’il est possible de réaliser à différents endroits de manière plus ou moins encadrée. On n’a pas essayé ça. On a préféré aller manger une bonne glace et retourner se baigner avant de prendre un bateau pour retourner à Ao Nang et réaliser quelques achats de souvenirs avant de rentrer à Krabi avec en tête l’idée de retourner manger dans notre marché nocturne habituel.
En réalité à Krabi, si on cherche un esprit un peu plus vacancier, plus balnéaire, il est intéressant d’aller directement dans un hôtel à Ao Nang ou même à Railay. Mais bon, on ne regrette pas d’avoir séjourné en centre ville directement.
Marché nocturne du dimanche
Une fois de retour dans le centre de Krabi, une petite surprise nous attend: juste à côté de l’arrêt de notre song-taew, la rue est barrée. Des chapiteaux sont posés par-ci par-là et des gens s’activent à déballer des affaires.
Il s’agit du marché nocturne du dimanche. Il est beaucoup plus grand et il y a en plus de ça des animations. Des enfants en habits traditionnels dansent.
On a aussi la possibilité d’acheter de l’artisanat et d’autres babioles qu’on ne trouve pas au marché nocturne hebdomadaire qui n’est composé que de stands de nourriture.
On en fait le tour, il est grand! On fini par prendre un peu à manger de partout et on se pose sur une table libre (rare!) pour en profiter.
Il y a beaucoup plus de monde en ville que d’habitude. On dirait que tous les locaux de la régions viennent ici pour se divertir. L’ambiance est belle et intéressante.
9e jour – Vol vers Chiang Mai
Après un petit-déjeuner à l’Owl Café chargés de nos gros sacs à dos, on tente de trouver un song-taew qui nous amènerait à l’aéroport. Mais on n’a pas vraiment réussi à localiser le point de départ. On en avait trouvé un qui attendait non loin de là dans la rue la veille et il nous avait confirmé que c’était ici qu’il fallait attendre.
Mais aujourd’hui, il n’y en a pas. C’est désert. On est encore en avance mais on a toujours peur de perdre cette avance et finalement être en retard, surtout quand un avion nous attend.
On fini par en trouver un qui nous propose 300 bahts pour y aller. Ce qu’on trouve vraiment élevé pour un trajet de 13 km comparé aux 50 bahts par personne pour aller à Ao Nang, un trajet de 17 km. On tente de négocier mais on ne descendra pas plus bas.
On en trouve un autre, même tarif proposé. On lui annonce le nôtre (150 bahts). Il rigole mais accepte. On monte donc en direction de l’aéroport. Il nous y amènera, jusque devant le bon terminal malgré un trajet très secoué, vraiment pas agréable. Le chauffeur baragouinera quelques mots en thaï plutôt énervé quand il verra qu’on ne lui laissera pas de pourboire, avant de s’en aller en soupirant. Super.
Bangkok Airways
Pour rejoindre Chiang Mai, on a prit la compagnie Bangkok Airways. Ce n’était pas la moins chère mais elle proposait un vol à des horaires assez décentes. On s’en est tiré pour un tarif tout de même intéressant et le confort à bord était parfait. Nos billets ont été achetés sur opodo.com, agence de voyage en ligne. D’habitude on ne conseille pas trop de genre de site car ils ne font que rajouter un intermédiaire entre les compagnies aériennes et le client et ça peut devenir un enfer en cas de modification du vol que ce soit par le client ou par la compagnie finale. C’est parfait tant que tout se passe bien. En tout cas, si vous souhaitez passer par un site comme opodo.com sachez que notre outil Igraal permet là aussi de faire des économies sur le prix du billet et que vous pouvez aussi avoir encore un petit quelque chose si vous vous inscrivez en passant par notre lien de partenariat.
Donc, la compagnie était parfaite. Repas inclus et, surtout, accès aux salons de la compagnie à Krabi et aussi à Bangkok où nous avions une escale de quelques heures.
Le salon, en plus des endroits pour s’asseoir et éventuellement d’avoir du wifi, proposait à manger et à boire: des biscuits, des gâteaux, des cookies, du jus d’orange, du thé, du café, etc. C’était parfait. Et à volonté.
On n’avait jamais eu la chance de profiter d’un salon d’une compagnie aérienne car il faut généralement faire partie des bons clients ou encore payer un supplément. Mais pas là. Ici, tout le monde était admis. Sympa!
Le voyage était agréable et on est arrivés sans encombre à Chiang Mai où une surprise attendait Laura: son sac n’a pas suivi.
Conclusion de cette première partie
Voilà pour cette première partie de notre voyage en Thaïlande. Nous avions fait le choix de venir sur Phuket et sur Krabi même si beaucoup nous avaient dit que ce n’était pas la partie la plus intéressante en Thaïlande. Nous avons eu des déceptions, peut-être en partie dues à la météo mais également par rapport aux prix. Ce n’est pas cher par rapport à la France bien entendu, mais c’était plus cher que l’Indonésie et que ce que nous nous étions figurés de la Thaïlande.
Le lieu y est pour beaucoup et on en aura la confirmation dès notre arrivée à Chiang Mai. Mais bon, on le sait, c’est une zone touristique et les touristes ne comptent pas, surtout quand ils viennent de chez eux où ils sont habitués à payer beaucoup plus cher.
On a eu quelques réflexions de locaux par moment en Thaïlande, tout comme en Indonésie ou même au Vietnam, qui assumaient que parce qu’on était Européens, on pouvait payer plus cher et lâcher notre argent comme ça avec le sourire même si on sait très bien que les prix proposés ne sont pas les mêmes pour les locaux. « C’est rien pour vous! » Oui, pour un européen en vacances qui a sa paie tous les fin de mois, ce n’est rien, surtout quand celle-ci est importante.
Mais quand tu es en tour de monde, que tu n’as pas un revenu fixe et que de l’argent que tu dépenses dépend la longueur de ton voyage, là ça devient quelque chose.
On a souvent eu l’impression, surtout dans cette partie de la Thaïlande, et encore un peu aussi par la suite dans les endroits touristiques, qu’on était des porte-monnaies sur pattes. Et là, les gens sourient. Mais quand ils comprennent qu’on n’a pas les moyens ou qu’on ne veut pas dépenser plus que ce qu’on devrait, là ils ne sourient plus et deviennent même parfois agressifs…
On a toute de même eu aussi de très bonnes expériences et passés de très bons moment dans cette partie de la Thaïlande aussi. Même si le côté touristique était omniprésent, j’ai pris conscience de ces bons moments en vous les racontant ici. Et je vous encourage à venir vivre votre propre expérience et à vous donner votre propre avis.
On ne regrette très certainement pas ce voyage! Vivement la suite 🙂
Merci d’avoir lu tout cela et j’espère que tout va bien pour vous, surtout en cette période de confinement et de virus qui se propage. Continuez à rester en sécurité chez vous et restez forts!
Bises à vous et à très bientôt!
Les lieux d’intérêts de cet article
A Phuket :
- Vika Hostel – Lien Booking (Pensez à iGraal)
- Restaurant One Chun – Lien Google Maps
A Koh Lanta :
- Restaurant Kon Lay Seafoods – Lien Google Maps
- Restaurant Time Thai – Lien Google Maps
A Koh Phi Phi :
- Kitty Guesthouse – Lien Booking (Pensez à iGraal)
- Trek avec Antrek autour de Koh Phi PHi – Lien Site Internet
A Krabi :
- Funky Crab Hostel – Lien Booking (Pensez à iGraal)
- Restaurant Hometel – Lien Google Maps
- Owl Café – Lien Google Maps
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- Temple de la Grotte du Tigre
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- Wat Tham Seua
la Thaïlande paradis pour touriste friqué, mais que de beaux paysages, reportage très intéressant et surtout bien rédigé avec de superbes photos, merci pour ce moment d’évasion BIZ Michel