Bonjour à tous!
Nous voilà rentrés de Tasmanie mais ce n’est pas la fin de notre périple pour autant.
Nous allons maintenant nous rendre à Perth et plein de belles choses sont à voir sur la route!
Je commencerais par vous parler dans cet article de notre première semaine qui s’est déroulée en grande partie dans l’Etat du South Australie dont la capitale est Adelaide.
L’article sera un peu plus court que les précédents.
Melbourne
Nous voici donc sortis du Ferry et nous passons la nuit dans le camping peu accueillant dont je vous parlais dans l’article précédent.
Le lendemain, nous nous rendons chez le garagiste. Il était prévu que nous y revenions pour qu’il s’occupe des suspensions arrières du van. Il est vrai qu’on les entendait beaucoup et que le confort du van commençait à en patir.
Nous le laissons et décidons d’aller dans le centre commercial non loin d’ici du nom d’Airport West. Deux options: le bus, il y en a 4 le matin et 4 le soir, ou un Uber. Nous regardons les horaires et du bus et il y en avait justement un qui passait d’ici quelques minutes. Pour nous rendre au centre commercial, il y a un changement. A l’aéroport.
Nous allons pour monter dans le bus quand nous passons notre carte servant de ticket qui se voit refusée par la machine: pas assez de crédit dessus.
A Melbourne, comme à Sydney et à Adelaide, les transports en commun se prennent avec une carte magnétique personnelle sur laquelle on met de l’argent. On badge en montant et, parfois, en sortant (dépendant du mode de transport, de la ville, de l’endroit où on est, …) Le coût du transport est déduit du solde disponible sur la carte et quand il n’y a plus assez, on est refusé: la machine émet un son différent.
Nous redescendons donc du bus et le chauffeur ferme la porte. Puis, constatant qu’on ne bouge pas, il comprend la situation, il ré-ouvre la porte et nous indique qu’on a la possibilité de remettre de l’argent sur la carte auprès de lui, ce que j’ignorais. En espèces uniquement, ouf j’en avais!
Bref, nous remontons dans le bus, on s’excuse un peu auprès des autres voyageurs pour le petit retard et on s’assoit. On descend à l’aéroport et on attend le bus suivant. Ah, le voilà! Il porte le bon numéro.
On badge et on s’assoit. Et là, je regarde sur mon téléphone la direction prise par le bus et… on s’aperçoit très vite qu’il ne va pas du tout dans la bonne direction. Il va plutôt dans le sens contraire.. Les arrêts se font rares et pas de bus dans l’autre sens avant un moment pour nous remmener. Nous voilà partis pour une petite ballade d’une heure dans la campagne après la banlieue de Melbourne.
Arrivé au terminus, je demande quand même au chauffeur s’il repart bien dans l’autre sens en lui avouant qu’on s’est trompés de sens. Il me le confirme en rigolant correctement. Au moins quelqu’un aura sourit grâce à nous aujourd’hui.
Nous revoilà à l’aéroport, on change de bus en prenant le bon cette fois-ci et nous arrivons au centre commercial.
On y passera la matinée et on aura fait tout ce qu’on voulait y faire: trouver un téléphone pour Laura, me faire couper les cheveux, épilation pour Laura qui expérimentera l’épilation au fil (méthode indienne), contre son gré. Ouille.
Pour le téléphone, on se rend dans un magasin d’appareils multimédia du nom de JB Hifi, une chaîne très répandue en Australie. En regardant les téléphones, on finit par en trouver un qui correspond à celui que Laura veut: récent, pas trop trop cher, très bon appareil photo (vous le constaterez plus bas), un écran suffisamment grand et, petite option que je recherchais aussi: la possibilité d’avoir deux cartes SIM. Ces petites cartes permettent au téléphone de savoir quel réseau capter. L’avantage de pouvoir en avoir deux est que l’on peut, en plus de notre carte australienne, mettre notre carte française et ainsi de profiter des différents avantages que cela représente: possibilité d’être joignable sur le numéro français, possibilité d’utiliser notre abonnement qui était valable aussi en Australie (pour internet principalement), etc.
Bref, j’avais repéré ce téléphone et, j’avouerai qu’il m’avait aussi fait envie. Mon téléphone arrivait également en fin de vie et j’avais bien réfléchi. Nous repartirons donc avec deux téléphones, coloris noir. Il existait auparavant un coloris « Twilight », un peu mauve mais le vendeur est désolé de nous dire qu’il n’en a plus. Tans mieux, on en voulais deux noirs de toute manière. En plus de cela, le prix était très intéressant: une promotion de -$100 était appliquée spécialement dans ce magasin et le prix, converti en euros, était beaucoup plus intéressant que le prix du même téléphone en ce moment en France (-200€). La vie en Australie est globalement plus chère mais sur certains points, il y a des choses intéressantes…
Point également intéressant: le magasin ne proposait pas de coque pour le téléphone. Laura l’annonce: elle n’utilisera pas son téléphone tant qu’il n’aura pas de coque pour le protéger.
Et après avoir fait 2-3 magasins dans le centre commercial qui proposent des coques pour téléphones, aucun d’entre eux n’en a. C’est étrange… Le téléphone n’est pas non plus si récent, il date de Mars dernier.
Une fois toutes nos affaires réalisées au centre commercial, nous déjeunons et prenons le tramway direction le centre-ville de Melbourne où nous continuerons à rechercher une coque pour nos téléphones.
Quelque part, nous sommes contents, nous revoilà en centre-ville, de Melbourne qui plus est. Cela nous manquait un peu. La Tasmanie c’était vraiment bien mais.. beaucoup de nature.
Nous refaisons plusieurs autres boutiques, même plusieurs centres commerciaux et rien. Niet. Aucune boutique n’a de coque.
Nous décidons de nous rendre à la boutique JB Hifi du centre commercial où nous étions et nous en parlons à un vendeur. Il nous indique un film de protection en verre pour l’écran de notre téléphone en disant que c’est le seul accessoire disponible pour ce téléphone.
Devant notre mine un peu dépitée, il nous demande pourquoi nous recherchons spécifiquement une coque. Nous lui expliquons qu’on vient d’acheter deux téléphones de ce type et qu’on aimerait les protéger avant de les utiliser. Il nous demande alors si on a ouvert la boîte. Non… On ne l’avait pas fait.
Il se trouve que le téléphone est livré avec une coque et un film protecteur pour écran. Formidable… On achètera quand même le film protecteur en verre qui nous semble tout de même plus résistant que celui fourni avec le téléphone.
On se promènera encore un peu dans le centre ville avant de le quitter définitivement pour retourner au centre commercial du début de journée (terminus du tramway) et de prendre un Uber pour nous rendre au garage (plus de bus à cette heure-ci) où nous récupérons le van. On l’essaie et en effet la différence est flagrante. Le van semble beaucoup plus stable et plus confortable maintenant que les suspensions sont réparées.
C’était pas donné mais c’était nécessaire.
Le soir, après quelques courses au même centre commercial où on était un peu plus tôt, nous descendons à Frankston au Sud de Melbourne, chez l’ami Charles de mon ami Cédric (viens chez moi, j’habite chez un copain). Nous y passerons la nuit. C’était l’occasion de revoir une dernière fois mon ami Cédric avant de reprendre la route pour de bon. Cela m’a vraiment fait plaisir de le revoir.
Le lendemain, après avoir fini de mettre en service nos nouveaux téléphones, nous reprendrons la route.
D’ailleurs, c’est un peu plus tard sur la route que je constaterais que mon téléphone a un léger reflet violet sur son dos. On vérifiera sur la boite, il s’agit bien d’un téléphone dans la version « Twilight ». On s’était attribué les téléphones un peu au hasard vu qu’ils étaient sensés être noirs tous les deux… Je suis ravi.
Sur la route jusqu’à la frontière
Nous quittons Melbourne avec un pincement au cœur pour ma part mais nos nouvelles destinations nous attirent et nous n’y pensons plus. Nous y reviendrons de toute manière en Juillet.
Cette fois-ci, direction Adelaide. Il y a tout de même quelques heures de route, 8 environ, entre Melbourne et Adelaide et il est plus prudent de le faire en plusieurs fois.
Nous nous arrêterons sur une aire de repos que nous connaissons bien puisque nous y avons déjà dormi deux fois lors de notre route vers le parc national des Grampians. Elle se trouve en effet sur la même route. On passera d’ailleurs également de nouveau par Ballarat pour prendre de l’essence.
Le lendemain nous avançons encore un peu. Nous passons la frontière entre les deux Etats: Le Victoria pour Melbourne et le South Australia (Australie Méridionale).
Premier changement: l’heure. Attention, nous changeons de fuseau horaire. On recule nos montres de…. 30 minutes! Oui, pour faire dans le pratique, le South Australia est sur un fuseau horaire qui a une demi-heure de différence avec le fuseau de la côte Est (Sydney, Melbourne, Brisbane en hiver). Bien entendu, il applique aussi les horaires d’été. C’est… particulier. Mais ça nous a valu de pouvoir manger une pizza avec Laura il y a 4 ans: le restaurant fermait à 18h00, il était 18h05 sur nos montres mais 17h35 dans le South Australia. Pas si inutile que ça du coup le fuseau horaire… ça permet de manger des pizzas.
Il faut savoir qu’en Australie certains Etats sont assez strictes sur l’entrée de produits organiques sur leur territoire. En effet, il existe dans certains Etats des mouches porteuses de maladies pour les végétaux et d’autres bactéries responsables de la disparition de certaines plantes. Ces restrictions sont plus ou moins indiquées et plus ou moins contrôlées.
Aucun contrôle entre le Queensland (Brisbane, au Nord Est) et le New South Wales (Sydney) de mémoire mais les fruits et légumes cultivés dans le New South Wales n’ont normalement pas le droit d’entrer dans le Victoria. Mais là non plus, absolument aucun contrôle.
Entre le Victoria et le South Australia, même punition, aucun légume ou fruit ne doit passer. Mais les contrôles ne sont pas fréquents voire quasi inexistants ? Bref, à la frontière entre les deux Etats, bien qu’elle ne soit que symbolique, comme entre les pays d’Europe quoi, il y a des grands panneaux rappelant que c’est interdit et une petite aire de repos avec une grande benne pour ceux qui voudraient s’en débarrasser.
On s’arrêtera dans la petite ville de Bordertown (« Ville frontière » en traduction littérale) pour grignoter puis sur une aire de repos intitulée « Pink Lake » ou « Lac Rose » et plus aucun arrêt avant une station service où, en plus de faire le plain, nous prendrons une douche.
Il y a en effet, comme dans pas mal de station services au bord des grands axes routiers en Australie, des douches à disposition des routiers et parfois, comme là, également des autres conducteurs.
Ah si, avant d’arriver à cette station service nous nous sommes arrêtés rapidement pour remettre un peu de diesel qu’on aura puisé dans notre jerrycan de secours. Nous étions dans la réserve et nous ne savions pas combien de kilomètres nous aurions encore pu faire.
Bon, peur pour rien, une fois le plein fait on constate qu’il restait encore quasiment 4L dans le réservoir soit quasiment 30km si on enlève l’environ 1L qu’on avait rajouté manuellement.
Nous passerons la nuit sur une aire de repos pour routier très bruyante car très proche de la route (beeeaucoup de camions passent par là pour relier les deux capitales). Il nous restera encore 1 heure de route le lendemain pour arriver à Adelaide.
Adelaide
Adelaide, la belle Adelaide. J’y étais déjà venu avec ma sœur il y a 4 ans et j’avais pu découvrir un peu ce que cette ville avait à offrir. C’était bien mais sans plus. Après j’y étais venu début novembre, soit au printemps et le temps sans être catastrophique n’était pas forcément au top non plus.
Comme pour toute grande ville, il n’y a pas d’emplacement de camping gratuit à proximité et les parking dans le centre sont chers. On a donc opté pour se garer dans la banlieue et de prendre les transports en commun pour visiter le centre. Nous repérons des emplacement pour passer la nuit à 60km plus au Nord mais nous choisissons un arrêt plus proche du centre ville pour garer notre van: il existe des parcs relais, comme en France.
On se gare donc à Mawson Lakes, 30 minutes environ en voiture du centre ville et on s’apprête à prendre le train de banlieue. Pour cela, tout comme à Melbourne ou Sydney, il faut une carte de transport. On part à la recherche d’un distributeur pour se la procurer mais on n’en trouve aucun sur les quais de la gare ou même à proximité.
Rapide vérification sur internet pour savoir où trouver cette carte, plusieurs lieux indiqués dont les points info, centres de renseignement normalement présent dans chaque gare. Celui de la nôtre était visiblement fermé. En tout cas on ne pourra comptera pas sur lui.
Un café à quelques centaines de mètres semble en vendre, c’est parti on s’y rend. On suit notre GPS qui nous amène à l’adresse indiquée: au bord du parking où notre van est garé. Mais… rien en vu. Pas de café. Bon, on tente le second. On suit le GPS qui nous emmène bien à l’adresse indiquée. En route on décide de s’arrêter dans un centre commercial pour une pause toilettes. Et là, on aperçoit le marchand de journaux où nous étions sensés nous rendre quelques centaines de mètres plus loin. Intéressant…
Bref, on en profite pour prendre les cartes de transport.Le buraliste nous indique qu’il n’accepte pas la carte pour tout ce qui est transport en commun. Petit détour par le supermarché du centre commercial pour retirer. Aux caisses.
Oui, en Australie, et il me semble que c’était en pourparler d’être pareil en France lorsque nous sommes partis en septembre, il est possible de retirer de l’argent aux caisses sans pour autant faire un achat.
On passe donc par les caisses automatiques pour ne pas embêter les caissières et on peut retirer des espèces. Je suppose que l’avantage de ce système pour les supermarchés est de ne pas garder trop de liquide sur place.
Une bonne demi-heure après, nous revoilà sur le quai de la gare avec nos jolies cartes de transport prêts à prendre le train. D’ailleurs en voilà un qui arrive, parfait!
Nous montons dedans et là, je me rappelle en un éclair d’un petit détail constaté 4 ans auparavant: les distributeurs sont présents DANS les rames des trains, pareil pour les trams.
On est ravis, on a bien perdu 1 heure. Cependant, on souligne qu’à aucun endroit sur le site du transporteur ce détail était indiqué….
Le reste de la journée nous fera visiter les principaux lieux intéressants d’Adelaide: la rue Rundle qui forme un centre commercial à ciel ouvert avec ses célèbres statues de cochon (projet à $75,000 tout de même), la place principale Victoria Square, le quartier un peu plus excentré de Glenelg où nous mangerons et où nous nous promènerons l’après-midi et enfin le marché couvert « Central Market » qui faisait justement une nocturne ce jour-là. Il est assez important et on y trouve de tout. Même des produits français: on a été baver devant les cassoulets et pâtés…
A noter que le centre ville d’Adelaide est assez spécial: il est entouré de verdure. La ville se différencie d’un point de vue historique des autres capitales d’Australie par le fait qu’elle a été créée en 1836 pour n’accueillir que des britanniques libres. C’est à dire qu’elle n’a pas servi de bagne et qu’elle a été bâtie par des hommes libres.
On peut trouver comme information sur internet qu’elle a été construite sur le même modèle que la ville de Catane en Sicile: deux rues principales, l’une orientée Nord-Sud et l’autre Ouest-Est. J’ai beau comparer le plan des deux villes… je ne vois pas trop le lien.. Mais peut-être qu’à l’époque c’était plus ressemblant.
La ville est aussi surnommée la « ville des églises » car elle en dispose de beaucoup.
Moins d’asiatiques que dans les autres grandes villes on dirait et les gens semblent un peu plus détendus qu’à Sydney ou Melbourne. C’est appaisant.
Tout comme à Melbourne, le tram est gratuit dans le centre ville, ce qui permet de se déplacer aisément.
Notre coup de coeur restera le quartier de Glenelg où nous sommes même retournés le lendemain pour y passer la journée. On a même fait bronzette et profité d’une petite baignade! C’est assez rare pour être souligné.
On voulait initialement faire un petit séjour sur Kangaroo Island au Sud d’Adelaide, connue pour ses beaux paysages et, comme son nom le laisse deviner, pour sa faune sauvage abondante.
Mais le prix du ferry pour s’y rendre nous a fait changer d’avis. Nous verrons pour y aller une autre fois. Peut-être au retour si on a le temps ou une proche fois.
Nous passerons les deux nuits à Malalla plus au Nord mais le second jour nous prendrons le train à Gawler, ville plus important dans la banlieue Nord d’Adelaide car un local nous a indiqué que le quartier de Mawson craignait et était surtout réputé pour le trafique de drogues.
Bon, après, faut relativiser. Un quartier qui craint en Australie… on s’y sent plus en sécurité qu’à la Guillotière à Lyon 😉 C’est dire.
On aura au passage bien apprécié la ville de Gawler qui proposé d’ailleurs des douches gratuites: des sanitaires publics dans le parc de la ville où on trouve deux douches à eau chaude. Fort appréciable en tant que voyageur.
Nous continuerons notre voyage dès le troisième jour en mettant le cap sur la ville de Port Augusta qui est le carrefour entre deux routes importantes d’Australie: La Stuart Highway, qui prend la direction du Nord de l’Australie (Darwin) et qui traverse le fameux Red Center (Centre Rouge) et l’Eyre Highway qui prend la direction de Perth. C’est bien entendu par là qu’on continuera.
Mais avant cela, nous passerons dans des paysages bien plus désertiques. En effet le South Australia est l’Etat le plus sec d’Australie. Il comporte une partie de l’Outback (autre synonyme du Red Center) qui est le désert au centre de l’Australie et d’autres paysages très secs. On y verra encore quelques lacs salés et même un lac rosé assez connu avec une « statue » du monstre du Loch Ness au milieu, le lac Bumbunga. Les lacs sont souvent asséchés.
Pas eu le temps de s’arrêter prendre une photo mais voici ci-dessous une vidéo trouvée sur internet d’un couple qui s’y est visiblement bien amusé.
Port Augusta
Nous voilà maintenant à Port Augusta. On n’y restera pas longtemps car il n’y a pas grand chose à voir mais également parce qu’il faisait 38° ce jour-là et le vent était brûlant. Adelaide n’affichait que 31°. On est un peu plus au Nord mais surtout aux portes du désert.
On notera dans cette ville une présence beaucoup plus abondante d’aborigènes.
J’ai remarqué qu’en 4 ans que leur nombre avait drastiquement diminué en centre ville à Sydney et Melbourne. Ils sont maintenant quasi absents. Je parle là des aborigènes non « intégrés » dans la société qui, malheureusement, vivaient d’une rente fournie par l’Etat qu’ils dépensaient en grande majorité dans l’alcool.
Bref, je ne vais pas spécialement aborder ce sujet ici mais j’avais entendu dire que leur présence avait été interdite dans le centre des grandes villes.
Ici, à Port Augusta, ce n’est pas le cas 🙂
Bon, pour ce qui est de la ville, on n’a vraiment rien trouvé d’attirant ici.
Heureusement, nous reprenons tout de suite la route en direction de Port Lincoln, au Sud de la péninsule d’Eyre. Cette ville est réputée pour être la capitale des fruits de mer en Australie.
Nous nous arrêterons un peu avant près de la petite ville de Port Neil pour dormir sur une aire en bord de plage avec un puits à l’ancienne fonctionnant avec une éolienne. La température n’est plus que de 21° et elle ne redécollera pas avant qu’on soit remontés sur l’Eyre Highway en direction de Perth.
Port Lincoln
Nous voilà maintenant à Port Lincoln. Nous visitons un peu la ville avec notamment son très beau quartier « Marina » et son port de pêche. Nous y cherchons des fruits de mer afin de faire plaisir à Laura qui souhaite manger des crevettes depuis un bon bout de temps mais nous ne trouverons rien sur le port. Dommage.
Nous trouvons un magasin qui vend du poisson et des fruits de mer frais un peu plus loin mais les prix sont très élevés. Nous finissons par aller acheter des crevettes au rayon poissonnerie du supermarché local et nous les mangeons en bordure de mer. C’est pas aussi bien que ce que l’on imaginait mais ça nous aura bien satisfaits!
Pour le soir, après avoir profité d’une bonne douche chaude contre quelques dollars au centre de loisirs de la ville, nous dormirons sur une nouvelle aire de camping au bord du falaise. Personne ce soir là, rien que l’océan, la plage en contrebas et nous.
Le lendemain nous repassons rapidement dans la ville pour déguster un fish and chips et profiter du paysage une dernière fois. Plusieurs parcs nationaux sont disponibles mais après avoir regardé sur internet quelques images de ces parcs et vu qu’ils étaient payants, nous renoncerons et continuerons notre chemin. Les paysages ressemblaient beaucoup à ce que nous avions autour de nous donc cela nous suffisait.
Reste de l’Eyre Peninsula
Rapide passage à Coffin Bay (ou la Baie Cercueil) mais rien d’exceptionnel à nos yeux, puis nous continuons à avancer. Nous trouverons une nouvelle aire de camping majestueuse pour cette nuit: encore au bord des falaises dans un sable plutôt blanc. Beau coucher de soleil sur les eaux turquoises et toujours personne à l’horizon. Le matin, alors qu’on prenait notre petit-déjeuner, nous avons eu la surprise d’apercevoir deux dauphins qui se baladaient non loin de la côte. Laura était aux anges.
Ce jour-là nous nous dirigerons un peu plus dans les terres pour faire examiner notre inverter (petit appareil que l’on branche sur une prise allume-cigare et qui nous fournit un courant à 240V pour recharger nos appareils (portables et ordinateur). Ce dernier ne fonctionnait pas la veille et il me semblait qu’il y manquait une petite pièce. C’est dans la petite ville de Cummins qu’un électricien aura rapidement rajouté cette petite pièce qui n’était autre qu’un fusible. On aura payé 40cts. Comme l’a dit l’une des employée du garage où on était: « qui a dit que voyager en Australie était cher? ».
Sur la route nous passons à Streaky Bay et ses grandes falaises ainsi que ses belles vues sur l’océan.
Puis nous prendrons notre repas de midi à Venus Bay où nous pique-niquerons en face de la mer et où nous verrons une colonie de pélicans venir quémander du poisson à un pêcheur qui nettoyait ses prises du jour.
Notre prochain arrêt était la petite ville de Smoky Bay. Elle est très réputée pour les huitres. Pas trop le temps d’en goûter, nous nous contenterons de marcher un peu sur sa jettée avant que le vent glacial nous force à continuer notre route.
Pas de beau paysage océanique ce soir-là, nous dormirons sur une aire de camping toujours gratuite mais un peu plus dans les terres, dans le « bush » comme ils disent. Notre choix s’était porté sur une aire à proximité de la prochaine ville mais quand nous y sommes arrivés nous avons très vite constaté qu’elle était utilisée comme décharge publique. Dégueulasse.
Pour une fois le paysage n’est pas abîmé par les voyageurs qui laissent du papier toilette ou autres derrière eux mais par les locaux. Dommage. On dormira donc un peu plus loin dans une autre aire du même genre.
Le lendemain nous voilà à Ceduna où nous retrouvons l’Eyre Highway en direction de l’Ouest. Rapide douche dans la station service où nous faisons le plein (contre $3.5 cette fois-ci! En plus elle était dégueulasse), on observe un peu le bord de mer et on part maintenant en direction de Perth à travers une grande route désertique.
Mais j’en parlerai un peu plus dans notre prochain article consacré au Sud du Western Australia, l’Etat de Perth!
Toute au long de notre balade sur l’Eyre Peninsula, nous aurons eu l’occasion de voir aussi un peu de faune sauvage et notamment des émeux qui mangeaient au bord de la route. Malheureusement une fois de plus nous n’aurons pas pensé à nous arrêter pour prendre des photos… Nous devrions en voir d’autre par la suite!
A bientôt!
Cet article appartient à la catégorie Actualité, Australie
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Lecture toujours aussi passionnante qui nous propose un petit moment d’aventure que nous pouvons partager avec vous. Merci à vous.
Bises à tous les deux.
Nathalie
Encore merci pour ces reportages et ces photos.
Bises à vous 2.
Jean-François