Retour à Sydney: House sitting et fin de l’Australie

Bonjour bonjour!

Je profite de notre vol vers Bali pour vous raconter ce qu’il s’est passé entre le départ des parents de Laura et aujourd’hui.

L’article ne devrait pas être très long car même s’il couvre une période d’un mois et demi, il ne s’est pas forcément passé grand chose. En tout cas, on n’a pas beaucoup bougé.

Au sommaire

• Réparation et vente du van dans la région de Penrith
• Retrouvailles avec nos amis les Manalas
• Premières expériences de House Sitting (et dog sitting) à Leichhardt et Narellan Vale
• Visite d’Hélène et Sébastien
• Un musée et une tour
• Préparation de notre voyage en Asie

Réparation et vente du van dans la région de Penrith

A peine sortis de l’avion en provenance de Cairns et nous être assurés que les parents de Laura auraient un endroit où dormir après avoir loupé leur vol, nous récupérons le van qui était dans un garage longue durée et nous filons un peu plus en banlieue de Sydney, dans la région de Penrith.
C’est beaucoup plus à l’Ouest, 1h de route de l’aéroport et à quelques minutes en voiture du parc national des Blue Mountains.

Pourquoi cet endroit? Eh bien tout simplement parce que désormais notre priorité est de nous occuper du van: il lui reste 5 jours pour passer le contrôle technique et qu’on renouvelle sa registration (vignette) sans quoi on ne pourra plus rouler avec (sauf pour se rendre au garage).
Et, élément important dans le choix de cette région, nos amis Audrey et Steve, les Manalas, ont été dans la même situation (ou presque) quelques jours/semaines auparavant avec leur van et ils ont trouvé un garage de confiance qu’ils nous ont grandement recommandé.

Avec le souvenir du temps passé à chercher un garage sur Melbourne un mois avant et après ne pas en avoir trouvé, on n’a pas réfléchi plus longtemps et on y est allé.

On dormira dans un airBnb qui, d’ailleurs, est beaucoup moins cher que dans le centre ville de Sydney.
On restera 9 jours chez notre hébergeur, Ven, un indien très sympathique qui travaille et qui n’est donc pas souvent à la maison.
La ville exacte s’appelle Jordan Springs, c’est un quartier relativement récent où poussent les maisons. Ces dernières ne sont d’ailleurs pas toutes vendues.

Audrey et Steve logent à 12 minutes à pied de chez nous, dans le quartier voisin de Cranebrook.

Nous avions pris rendez-vous dès le lendemain chez le garagiste: on lui donne la liste de tout ce qui n’est pas passé au contrôle technique, plus quelques points à vérifier afin que le van soit parfait.
Il nous indique qu’il refera tout de même lui-même le contrôle technique ($40, on est pas à ça près) et qu’il fera le nécessaire en termes de réparations pour qu’on puisse renouveler la registration du van.
Il estime le temps de travail à deux jours. Très bien.
Nous revoilà piétons.

On peut tout de même retourner en ville grâce à un bus qui nous amène à la station de train de Penrith, où nous prendrons le train qui mène directement dans le CBD de Sydney.
On en profite d’ailleurs dès le premier jour pour rejoindre les parents et le frère de Laura pour une dernière heure.

Deux journées passent et je reçois un appel du garage. Il me dit qu’il a réussi à identifier tout ce qu’il y a à faire et qu’il en aura pour $3,000 et des brouettes. Bon, ben nous qui espérons revendre ce avant au moins au tarif qu’on l’a acheté, à savoir $8,000, on sait qu’on perdre encore un peu d’argent mais que ça reste encore jouable: il sera réparé!
On retourne le lendemain chercher le van et là, surprise.
Au moment de payer, je redemande le montant afin de pouvoir m’organiser avec Laura pour débloquer l’argent et j’entends $300 et quelques. Je répète au garagiste qui acquiesce de la tête et tourne l’écran de son ordinateur pour me confirmer ce que j’ai entendu.

Ouah. On s’était mal compris. En réalité on dépensera beaucoup moins que prévu!

Pourquoi? Eh bien tout simplement parce que le premier garage où nous avions été fin juillet nous avait bien vu venir et qu’il aurait souhaité qu’on reste un peu pour nous récupérer un peu plus d’argent.
Il faut toujours suivre ce conseil quand il s’agit de véhicules en Australie: toujours demander un devis a minima à deux garagistes différents avant de faire son choix.

Résultat:

• Les ceintures ne seront pas changées, comme il l’était demandé, mais simplement réparée: les petites parties effilochées sont coupées et les ceintures resolidarisées par le feu (comme une soudure en gros)
• Les joints des articulations des roues n’étaient absolument pas endommagés, inutile de les changer
• Les pneus arrière peuvent encore faire plusieurs dizaines de milliers de kilomètres, pas besoin de les changer
• Les remarques concernant les portières ont disparu. On ne les avait d’ailleurs pas bien comprises, c’est bien que c’était louche
• Il fallait changer les caoutchouc des pédales, OK c’est fait, $8 soit 5€.
• On avait cependant la vidange du liquide de refroidissement qui s’était bien encrassé avec notre passage dans le désert, ça on n’y échappe pas même si ce n’était pas un pré-requis du contrôle technique

Voilà notre van remis à neuf, nous pouvons passer à l’étape d’après: le nettoyage!

On lui aura tout fait! Aspirateur de partout, brossage extérieur, passage de cire pré-lavante et après lavante. On ne l’avait jamais vu aussi blanc! Même à son achat.

Une petite annonce qu’on publie sur le Facebook Marketplace (le bon coin version Facebook) et sur Gumtree (le bon coin australien) et on contacte également quelques couples de français sur Facebook qui annoncent être à la recherche d’un van.
On avait indiqué un prix bien élevé sur l’annonce en indiquant qu’il était cependant possible de le négocier. On espérait ainsi ne pas trop perdre lors de la négociation.

Mais du coup, on n’a pas eu un seul contact!

On avait contacté de notre côté deux couples de français. Le premier a finalement trouvé son bonheur ailleurs avant que le van soit tout beau tout propre.
Le second couple a demandé à le voir, nous nous y rendons sur le champs.

Et quelques jours plus tard, le verdict tombe alors qu’on a pas encore parlé argent: le couple est intéressé et nous le prend pour légèrement plus qu’espéré. Finalement on n’y perd pas tant que ça, on le revend un peu plus du prix d’achat. Mais il faut prendre en compte les modifications effectuées dessus qui nous ont coûté.

Nous avions voulu commencer à vendre le van assez tôt pour éviter de reproduire ce que j’avais fais en 2015 avec notre van précédent: y passer plus d’un mois et finir par le brader quasiment à -50% de son prix espéré.
Eh bien finalement, ça n’aura pas pris plus de quelques jours!

Il faut dire qu’on l’avait bichonné notre petit van. Il était quand même bien équipé avec son système de double-batteries appuyé d’un panneau solaire, utile pour faire tourner un frigo (et toujours avoir de l’eau fraîche!!) et aussi pour recharger téléphones et ordinateur à tout moment.
Et visiblement le nettoyage a aussi eu son effet: le couple de français nous a avoué avoir vu des vans à vendre dans des états incroyables…

Bref, le van est vendu, nous sommes à pieds et il reste encore un mois!

Retrouvailles avec nos amis les Manalas

Bon, entre ces péripéties, on aura eu la chance de retrouver Audrey et Steve à plusieurs reprises et de partager avec eux quelques repas, les moins chers possibles: oui, on arrive en fin de voyage, il n’y a plus beaucoup d’argent sur les comptes australiens!
Nos amis étaient à Penrith car c’est là qu’ils avaient trouvé un housesitting. Nous expliquerons le concept un peu plus tard car nous en profiterons également.

Nous préparons aussi en parallèle notre séjour en Asie et ça tombe bien, nos amis y ont déjà été et y retournent! Nous les verrons très certainement là-bas.

Visite d’Hélène et Sébastien

Une autre rencontre, celle d’Hélène et Sébastien qui sont de passage pour quelques jours à Sydney, en transit lors d’un vol depuis le Vietnam où ils s’étaient expatriés, vers la Nouvelle Zélande où ils vont s’installer.
C’était l’occasion pour ma part de faire leur rencontre, car c’est Laura qui connaissait Hélène avec qui elle avait été à l’école, et de bien discuter de voyage avec eux deux et aussi d’informatique avec Sébastien. En effet, grande surprise, lui aussi travaille dans ce milieu et dans le même domaine que moi: systèmes et réseaux. C’est pas souvent qu’on rencontre un confrère!

Nous leur faisons visiter Sydney le temps d’une journée. On repasse par les endroits clés que l’on a déjà vu avec mes parents et avec ceux de Laura.

On ira également tester un restaurant dont j’ai beaucoup entendu parler. Il s’agit en réalité d’une « chaîne » de restaurants ou plutôt d’un « concept ».
Il y en a 3 à Melbourne, d’où c’est originaire, et un à Sydney, plus récent.

Cela s’appelle Lentil As Anything. C’est un restaurant végétalien (vegan) où l’on paie ce que l’on veut à la sortie. Le principe est de donner la valeur que l’on estime de son repas.

Bien entendu, il y a une petite aide pour savoir quoi donner: $15 permet de couvrir le coût d’un repas: plat principal, dessert et une boisson. Mais on peut donner plus, pour couvrir la part de ceux qui ne peuvent pas payer ou ou on peut aussi payer son repas en devenant bénévole: il n’y a pas d’employés.
C’est l’occasion pour les personnes cherchant à s’insérer dans la société de se faire une expérience en restauration.

Et les menus sont plutôt impressionnant: des pâtes bolognaises sans viande, un laksa, etc.
Tous les jours il y a un nouveau menu, c’est très varié.

Je me rapelle quand j’étais à Melbourne en 2015, une femme avait fait part sa volonté de lancer un restaurant à Paris. Je lui avais dis que j’admirais beaucoup son projet mais que je n’y croyais pas. Je lui avais tout de même souhaité bonne chance en espérant qu’elle y arrive.
Mon commentaire n’avait pas été hyper bien reçu même si elle avait respecté mon point de vue.

J’ai suivi de loin ce qu’elle a fait et elle y est arrivé. Il a ouvert mais il est déjà fermé à ce jour.

Pour moi ce concept peut fonctionner en Australie car la mentalité le permet. Pas en France. Il y a une énorme différence de culture mine de rien.

Enfin pour revenir à nos amis, nous les recroiseront deux jours plus tard avant qu’ils ne partent définitivement pour la Nouvelle Zélande: nous devrions les retrouver là-bas s’ils y sont toujours lorsque nous y irons.

Premières expériences de House Sitting (et dog sitting) à Leichhardt et Narellan Vale.

Nous allons enfin aborder la partie house sitting. Ou plus exactement pet sitting. C’est un concept très intéressant pour les voyageurs puisqu’il consiste à vivre dans la maison de personnes étant parties en vacances afin qu’il y ait une présence et éventuellement contre quelques services rendus: entretien léger du jardin, de la piscine comme ça nous l’avait été proposé aussi.
Mais la version la plus courante est un pet sitting. En gros, en plus de s’occuper de la maison, on s’occupe des animaux de compagnie.

Et cela marche plutôt bien! Mais là aussi cela demande une énorme confiance, de plus en vers des inconnus.

Comment faire? Eh bien il faut s’inscrire sur un site sur lequel les propriétaires mettent des annonces. Ils payent un abonnement à l’année (environ 50€) et pareil pour les personnes souhaitant faire du house sitting, les « house sitters ».

Nous avions trouvé trustedhousesitters.com qui correspondait à nos besoins: il y avait même une annonce pour les dates que l’ont souhaitait avec un Golden Retriever, la race de chien préférée de Laura, à garder chez lui, en centre-ville de Sydney. Ce site proposait des annonces « de qualité » dans le monde entier. Pratique si l’on souhaite renouveler l’expérience par la suite.
Malheureusement, nous auront postulé à pas loin d’une vingtaine d’annonces sur ce site et nous n’avons jamais été sélectionnés: pas d’expérience, mais pour en avoir il faut qu’on soit sélectionnés… Cela nous rappelait étrangement une recherche d’emploi!

Puis j’ai pris contact avec mon amie Kimberley qui était venue en Australie à peu près en même temps que nous pour quelques mois avec deux autres de mes amies, Coralie et Marine. On avait été au feu d’artifices du 31 décembre à Sydney avec elles.

Elles aussi elles avaient fait du house sitting mais en passant par un autre site, Aussihoussesitters.com (nous contacter pour obtenir un code de réduction de $10, ils sont malheureusement éphémères…), qui lui est uniquement axé sur l’Australie. Il est un peu moins bien foutu mais il y a toute fois beaucoup plus d’annonces.

Et c’est là que nous avons trouvé notre bonheur!

Danny, Jackie et Gracie

Il s’agit de deux vieux chiens et d’un vieux chat qui vivent dans le quartier de Leichhardt, à 30-40 minutes en transport du centre de Sydney.
Danny est une sorte de caniche qui pète la forme, Jackie un vieux Golden Retriever qui a vécu il y a peu une opération de toute une patte arrière et Gracie est une chatte indépendante, ou presque (merci pour les crottes sur la moquette tous les matins).
Ils ont tous 15 ans et le vivent donc plus ou moins bien.

Leur maîtresse, Kristine, est partie en vacances pour 3 semaines au Maroc avec escale à Paris et nous avons pris soin de sa petite maison et de ses animaux.

Cette mission nous faisait un peu peur au départ car les chiens étaient vieux: et s’il arrivait quelque chose à l’un d’entre eux pendant l’absence de leur maîtresse?
Kristine a su nous rassurer en donnant des contacts de personnes qui seraient là s’il le fallait, pour payer un vétérinaire ou même prendre des décisions importantes.

Nous avons donc accepté. Mais ces « personnes » âgées ont demandé une attention toute particulière: le golden a besoin d’aide pour sortir et entrer dans la maison et le caniche est habitué à 2-3 balades par jour. Ils ont leur repas à 17h. Bref, ils ont leurs habitudes et il faut les respecter: pas possible de s’absenter plus de 4 heures.

Kristine nous l’a dit, le fait que Laura soit infirmière, même si elle est plutôt habituée à s’occuper de vielles personnes plutôt que de vieux chiens, ça l’a rassurée.

Mais pour nous qui ne voulions pas spécialement travailler et qui n’avions pas d’autres obligations que de vendre notre van (ce qui sera déjà fait du coup) et de préparer la suite de notre voyage, eh bien cela nous correspondait parfaitement.

On en aura pris bien soin, même si le caniche avait son caractère, il était adorable. Et pour tout vous dire, quand il a fallut partir, c’était dur. Ils nous ont manqué un bon moment.
D’ailleurs, c’est la première fois que je vois un chien qui ronronne. Si si, vous avez bien lu. Enfin, c’est pas vraiment un ronronnement mais le matin il venait chercher des caresses et quand il était content, il grognait, de manière continue.
Peut-être que grandir avec le chat lui a donné des idées. On n’a jamais su ce qu’il en était mais en tout cas c’était un signe de plaisir.

Ce chien était tout de même un bon gamin. Il détestait être seul et dès qu’il en avait l’occasion, il nous rejoignait. Le soir, il voulait dormir avec nous. Il a fallut feinter un bon nombre de fois avant qu’il accepte de dormir avec son pote dans le salon.
Le premier soir il nous aura même fait un caprice. On a fini par l’autoriser à dormir dans son lit au pied du notre. Mais 2 minutes même pas après avoir éteint la lumière, il était de nouveau couché sur notre lit avec son petit air innocent.
Il a été jusqu’à pleurer. Mais on n’a pas cédé!
Les autres jours, on attendait qu’il s’endorme sur le canapé avant d’aller nous coucher. Comme ça, pas de scène. Alala…

Bon bien sûr, tout n’était pas tout le temps tout rose: le vieux golden avait quelques oublis, quelques problèmes digestifs et même de la diarrhée le jour où sa patronne est partie. Pratique pour nettoyer tout ça.
Mais à côté de ça, le golden était un chien en or (oui, joli jeu de mot!). Il se laissait faire pour tout. On pouvait lui mettre une chaussette sur sa patte en guérison pour éviter qu’il ne la lèche et ré-ouvre la plaie. On pouvait le porter, le déplacer pour nettoyer ses incontinences, il ne bronchait pas.
La seule chose, c’est qu’arrivé vers 16h-16h30, c’était bientôt l’heure du repas et il aimait le faire savoir: Whoof!

Rufus et Maverick

Notre seconde expérience, et qui venait compléter à merveille notre emploi du temps puisqu’elle s’est terminée la veille de notre départ d’Australie, nous a portés à Narellan Vale, beaucoup plus au Sud de Sydney, environ 50km. 2 heures de transport pour rejoindre le centre.

Là, il fallait s’occuper de deux jeunes chiens frères qui pétaient la forme. Des boules de muscles et de nerfs qui étaient toutefois adorables et avec qui on s’est très vite entendus.
Les propriétaires étaient un couple dans sa trentaine, presque quarantaine, qui venait tout juste de se marier. Ils partaient en lune de miel en Thaïlande! Notre deuxième destination en Asie.

Ces chiens-là, pas besoin de les promener tous les jours. Il suffit simplement de leur ouvrir la porte vers le jardin à 8h30 le matin et refaire la même chose dans l’autre sens à 20h30, tout en leur donnant de la pâtée à 17h30.

Mais bon, là aussi on sera restés à la maison la plupart du temps, sur l’ordi, à réserver des hôtels, excursions et transports pour l’Asie. Donc, on aura fait quelques entorses à ces consignes de base et on les aura bien câlinés.

Leurs noms: Rufus et Maverick. Rufus semble être le dominant, il prend les initiatives, même pour les conneries et son frère le suit. Maverick a la particularité d’avoir un œil blanc. Cela lui donne un air un peu étrange mais sympathique sur certaines photos.
C’était deux vrais gamins: ils nous testaient. Ils comprenaient nos ordres mais faisaient semblant de ne pas comprendre avant d’obéir quand ils voyaient qu’on insistait.

Eux aussi vont nous manquer mais nous nous seront moins attachés qu’aux précédents, peut-être parce qu’on y est restés qu’une semaine et demie.

On aura eu le droit au massacre d’un de leurs petits matelas servant de lit: Laura disait « Oh les pauvres, quand ils sont dehors ils n’ont rien de confortable pour s’allonger! Je vais leur mettre leurs lits! »
Eh bien, partis faire des courses, à notre retour on a compris pourquoi ils n’avaient pas de matelas dehors.

On a bien entendu prévenu les propriétaires que ça a fait rire: ils nous ont appris qu’ils avaient fait la même chose quelques semaines plus tôt et qu’auparavant ils avaient un canapé dehors qu’ils ont complètement détruit. Depuis, ils n’ont plus rien.
On a réussi à ramasser la mousse pour la remettre dans le matelas, qui avait été ouvert très proprement par la fermeture éclair. Ingénieux ces chiens.

On a aussi eu le droit au pipi sur le parquet: ils désobéissaient un soir en ne voulant pas rester sur leurs lits et en revenant sans cesse me voir dans le salon.
Au bout de la troisième fois, j’ai vu notre cher Rufus se soulager la vessie sur le parquet devant moi.. Oh mon dieu… mais pourquoi t’étais pas plus expressif? Du genre un petit couinement devant la porte?
Tans pis, j’ai nettoyé 🙂

Conclusion de notre expérience House sitting

En conclusion, ces house sittings sont vraiment une occasion en or de se poser sans payer de logement en contrepartie de s’occuper d’animaux de compagnie (et quand on aime ça, ce n’est pas un gros boulot!) ou plus rarement simplement de l’entretien de la maison.

Cela aussi ça fonctionne bien en Australie mais j’ai du mal à l’imaginer en France. Pour notre seconde expérience, nous n’avons même pas rencontré les propriétaires. On a été choisis et ils nous ont laissé leur clé dans la boîte aux lettres. On est arrivés une à deux heures après leur départ et on a prit possession des lieux.

On aurait pu repartir sans les voir en remettant la clé dans la boîte aux lettres mais nous avions tenu à les rencontrer tout de même.
C’est étrange cet excès de confiance. Mais c’est beau et on apprécie énormément.

Un musée et une tour

(Cela fait vraiment titre de film je trouve…)

Nous avons profité du plafonnement des frais de transports à $2.80 le dimanche pour aller faire un tour en ville leur de notre second house sitting.
Au programme, et pour commencer, le musée de la ville de Sydney.
Et là je m’aperçois que nous n’avons absolument aucune photo de ce musée… On illustrera donc avec des photos prises dans le centre les jours d’après…

Nous pensions en apprendre plus sur la création de la ville.
Eh bien on a attaqué par une exposition temporaire sur la musique et Sydney: toutes les musiques classiques en lien avec la création de Sydney. Super.
Les trois quarts des musiques à écouter n’ont pas été créées ou même écrites pour Sydney mais ont en a retrouvé des partitions par-ci par-là donc cela justifiait apparemment leur place dans ce musée.
Il n’y avait qu’un exemple de chant intéressant: un chant aborigène qui aurait été chanté lors de l’arrivée de la première flotte. Puis aussi un autre morceau de musique sur un titre classique réapproprié par les aborigènes, c’était très certainement les deux morceaux intéressants sur les 65 disponibles.
Pas top.

La suite était plutôt rapide. On apprend comment l’homme blanc est arrivé à Sydney et a décimé les 80% de la population aborigène grâce à la variole qu’il avait apporté avec lui.
Puis, après s’être installé tout doucement, les aborigènes ont voulu dire stop, bien qu’ils avaient une entente à peu près cordiale jusque là. Ils ont invité le gouverneur de l’époque à venir manger et discuter avec eux et ils lui ont transpercé l’épaule avec une lance.
Comme ça, ils seraient quittes.

Les blancs ont été intelligents et n’ont pas riposté en comprenant que désormais ils se considéraient comme quittes.
Mais ils ont continué à s’installer. Les aborigènes pensaient qu’ils allaient arrêter après ce geste et cette « paix » retrouvée.
Mais non. Et là ça a été une boucherie.
Bref, les européens ont logiquement gagné (même s’ils ont tout de même eux des pertes, certes minimes). Et ils se sont imposés.

Le musée parle également de la création du centre actuel de Sydney, de l’opéra, du harbour bridge, de la « guerre » entre Sydney et Melbourne, etc.
Il y a une exposition intéressante de documents de différentes époques et de photos du développement de la ville.

Le musée étant situé à la place de l’ancienne maison du gouverneur, il y a une exposition qui y est consacrée.
On ajoute à cela une diffusion de vidéos en relation avec le développement de Sydney (vieux documentaires), une exposition avec répliques des bateaux ayant formé la première flotte et quelques information sur l’importation de produits au 19e siècle en Australie et on a un petit tour pas trop mal.

Bref, ça vaut le coup, ce n’est que $15 mais la partie intéressante ne dure pas longtemps.

On a continué notre expédition à la journée à la tour Sydney Eye.
En fait, on a eu une place gratuite et une autre avec $10 de remise (grâce à McDonals, ça sert parfait de faire les gros…). On y est donc entrés tous les deux pour $19 au lieu de $58 (pas mal non?).
Cette tour emblématique de Sydney qui ressemble à un mat de bateau pirate propose, comme l’Eureka Tower à Melbourne, un plateau d’observation sur la ville à 360°.

Après une petite vidéo en fausse 3D complètement inutile à notre goût où on voit des familles s’amuser un peu trop pour que ça soit réaliste dans les différentes attractions de la ville partenaires de la tour (Musée Tussaud, Zoo de Sydney, Aquarium, …), on prend un ascenseur jusqu’à ce plateau.
On y est montés vers 17h afin de voir la ville de jour, au coucher du soleil et de nuit.

L’expérience est intéressante. J’aime beaucoup prendre de la hauteur en ville et observer les différent lieux que je connais sous un autre angle.
Tout aurait été parfait si les gens ne cherchaient pas toujours à mettre leurs mains sur les vitrines: c’est sûr, c’est mieux avec plein de traces de doigts de partout, ou encore si certains ne restaient pas assis bêtement le dos à la vitre et donc à la vue pendant que toi tu essaies désespérément d’avoir un bout de fenêtre pour observer ou prendre une photo.

Enfin bon, on en aura quand même bien profité!

Préparation de notre voyage en Asie: la suite

Cela fait maintenant plus d’un mois qu’on peaufine la suite de notre voyage en Asie du Sud-Est. Nous étions toujours bien en Australie mais notre esprit était déjà en Asie. En plus de ça, ces derniers temps ont était dans des régions plutôt urbanisées du coup on n’a pas vu de kangourous depuis un bon moment. Je vous le dis, on n’était plus en Australie.

La préparation pour l’Asie passe aussi par une visite chez le coiffeur afin d’alléger un peu ma chevelure devenue trop lourde et trop chaude…

Pour rappel, nous visiterons pendant 3 semaines l’Indonésie (Bali puis Java), puis nous irons à la rencontre de la Thaïlande pendant 3 semaines et enfin nous verrons le Vietnam pendant 3 autres semaines.
Après cela, c’est direction la Nouvelle Zélande pour un an avec une petite escale de quelques jours à Singapour.

Je ne pense pas qu’on aura bien le temps de rédiger d’autres articles avant la Nouvelle Zélande mi-décembre mais on verra bien!

N’hésitez pas à vous inscrire à notre newsletter pour être tenu au courant quand nous posterons le prochain article.

D’ici là, nous allons en profiter un max.
Bonne continuation à vous et à très bientôt!

Petit bonus: des photos de bouffe!

Bon, un point qu’on avait pas abordé. Faire du House sitting permet aussi de pouvoir profiter des équipements de la maison et notamment d’un four et de plats/ustensiles. Bref, en quasiment un mois, on a pu s’essayer à différentes choses. Voici ci-dessous des idées de choses pas trop cher à réaliser en Australie.

Cet article appartient à la catégorie Actualité, Australie

• Aéroport
• Amis
• Assiette Kebab
• Banana Bread
• Cake jambon-fromage
• chat
• Chiens
• Contrôle Technique
• Cuisine
• Curry poisson blanc
• Harbour Bridge
• House Sitting
• Kmart Tyre
• Leichhardt
• Lentil As Anything
• Manalas
• Muffins myrtilles
• Narellan Vale
• Opéra
• Pâtes chorizo
• Penrith
• Pet Sitting
• Quenelles
• Quiches
• Registration
• Sydney
• Sydney Museum
• Tartelettes Choco-coco
• The Eye Tower
• Van
• Vente