Bonjour, Bonjour!
Voici la suite et fin de notre gros roadtrip entre Perth et Melbourne.
Nous visiterons le centre de l’Australie, le Red Center, en passant par Alice Springs et le fameux Uluru!
Pour être honnêtes, nous n’avons pas beaucoup aimé notre dernier article. Les photos n’étaient pas terribles. Nous étions un peu déçus. Mais cet article aborde une partie que nous avons adoré et qui a bien été prise en photos. On espère que vous allez vous régaler!
Notre itinéraire
Plusieurs choses à savoir pour cet article: l’itinéraire décrit ici est celui que nous avons emprunté et n’est, notamment pour la fin, pas le plus optimisé.
D’ailleurs, les personnes effectuant ce trajet irons généralement à Adelaide depuis Port Augusta alors que nous n’y passons pas. Cependant, il est possible de lire nos articles précédents pour se donner une idée de ce qu’il y a d’intéressant à Adelaide et même entre Adelaide et Melbourne:
Pour ce qui est du trajet de Adelaide à Melbourne, nous conseillons:
- Notre article parlant en partie de la Great Ocean Road: Joyeuses Fêtes sur les routes d’Australie
- Notre article abordant le parc national des Grampians et de Colac: Sud-Est de l’Australie
Nous proposons également de visiter la Péninsule de Yorke et la ville de Port Marion qui se situe entre Port Augusta et Adelaide. Mais ne l’ayant jamais effectué, nous ne pourrons pas en parler.
De même, notre itinéraire n’est pas la meilleure option touristique pour aller à Melbourne ni la plus courte mais elle permet de se rapprocher du New South Wales pour y arriver et ce détail avait de l’importance pour nous.
Nous devions en effet effectuer un contrôle technique de notre van et ce dernier est immatriculé dans l’Etat du New South Wales. A quelques exceptions près, les seuls garages agréés pour effectuer ce contrôle technique sont dans le New South Wales même.
Nous nous rendrons toutefois dans l’une des exceptions en question puisque nous irons à Mildura, dans le Victoria. Cela dit la ville est à la frontière avec le New South Wales donc nous évitons simplement un détour de 10km en faisant cela. Vue la distance parcourue, nous n’étions de toute manière pas à ça près!
Voici l’itinéraire que nous conseillons:
- 1er jour – Route vers Katherine en passant par Edith Falls
- 2e jour – Katherine Gorge puis route de Katherine vers Mataranka
- 3e jour – Daly Waters puis route vers Tennant Creek
- 4e jour – Tennant Creek puis route vers Karlu Karlu puis Wycliffe Well
- 5e jour – Alice Springs
- 6e jour – Alice Springs
- 7e jour – Alice Springs – Simpson Gaps
- 8e jour – Route de Alice Springs à Uluṟu
- 9e jour – Uluṟu
- 10e jour – Kata Tjuṯa
- 11e jour – Kings Canyon
- 12e jour – Route vers Coober Pedy
- 13e jour – Coober Pedy
- 14e jour – Lake Hart puis Route vers Port Augusta
- 15e jour – Port Pirie puis Péninsule Yorke (Port Marion)
- 16e jour – Route vers Adelaide
- 17e jour – Adelaide Centre et Glenelg
Et voici l’itinéraire que nous avons suivi et dont nous allons parler dans cet article:
- 1er jour – Route vers Katherine en passant par Edith Falls
- 2e jour – Katherine Gorge puis route de Katherine vers Mataranka
- 3e jour – Daly Waters puis route vers Tennant Creek
- 4e jour – Tennant Creek puis route vers Karlu Karlu puis Wycliffe Well
- 5e jour – Alice Springs
- 6e jour – Alice Springs
- 7e jour – Alice Springs – Simpson Gaps
- 8e jour – Route de Alice Springs à Uluṟu
- 9e jour – Uluṟu
- 10e jour – Kata Tjuṯa
- 11e jour – Kings Canyon
- 12e jour – Route vers Coober Pedy
- 13e jour – Coober Pedy
- 14e jour – Lake Hart puis Route vers Port Augusta
- 15e jour – Port Pirie vers Renmark
- 16e jour – Mildura
- 17e jour – Mildura – Contrôle Technique de notre Van
- 18e jour – Route vers Melbourne en passant par Bendigo
- 19e jour – Melbourne
1er jour – Edith Falls
Nous commençons avec une demi-journée. En effet, ce premier jour est le même que le dernier jour de l’article précédent: nous avions indiqué avoir préféré reprendre la route plutôt que de profiter de la piscine gratuite de Cooinda et voilà pourquoi.
Notre prochain arrêt est dans le parc national de Nitmiluk. Ce parc est accessible par deux routes qui ne se rejoignent pas: une première depuis Katherine pour accéder aux Katherine Gorges et l’autre plus au Nord depuis la Stuart Highway, celle que nous prendrons.
Elle mène à des chutes d’eau: les Edith Falls. Ces cascades tombent dans un petit lac où il est possible de se baigner. Et c’est ce que nous ferons!
Même si nous arrivons un peu tard et que le soleil se cache petit à petit, nous avons le bonheur de profiter du paysage et de ce lac plutôt inhabituel.
Il a une particularité, il est l’habitat de crocodiles, les freshwater crocodiles ou crocodiles d’eau douce.
Et les gens se baignent. Oui oui. Et nous aussi. Pas de problème.
En effet, comme nous l’avions évoqué dans l’article précédent lorsque nous parlions du lac Argyle, ces crocodiles fuient l’homme. Ils ne l’attaquent pas, sauf évidemment si c’est l’homme qui les dérange.
Il est donc tout à fait possible de se baigner dans leur habitat sans risque quoi que ça soit. Bon, on évite entre 19h et 7h: c’est là qu’ils mangent !
Je sais que certains peuvent rester septiques. Mais une manière toute simple de se rassurer: les locaux s’y baignent, le lac est même aménagé pour faciliter la baignade (marches pour entrer progressivement dans l’eau, aménagement des berges, etc) et des dizaines/centaines de touristes s’y baignent tous les jour. Et surtout, l’accès est gratuit: l’argent n’est pas la motivation de cette « attraction ».
Aucune attaque à déplorer.
Pour ce qui est de la baignade, comme d’habitude l’eau est un peu fraîche. Mais nous avons chaud et nous voulions absolument essayer la baignade dans ce lac. Nous avons donc fait trempette.
Tout près du lac se trouve un camping. Il n’est pas très cher et nous voulions y dormir. Mais il est très vite rempli. Nous dormirons donc un peu plus loin.
Cependant, le camping propose des sanitaires avec douches à eau chaude chauffée par le soleil. Et l’accès n’est pas interdit aux visiteurs. En tout cas tout le monde s’y rend et il n’y a rien qui interdit les visiteurs d’y accéder.
La proximité de ces sanitaires avec le parking renforce d’ailleurs cette idée.
Nous en profiterons donc pour prendre une douche, l’histoire de se débarrasser de la sueur et de la poussière accumulée ces derniers jours à Kakadu.
Ce petit détour aux Edith Falls vaut carrément le coup.
Pour ce qui est du soir, comme déjà évoqué, nous dormirons un peu plus loin, à l’embranchement de la Stuart Highway et de la route qui mène aux Edith Falls, il y a un terrain vague occupé chaque soir par plusieurs campeurs.
Il est au bord de la voie ferrée et il est donc possible d’être réveillés par un train de temps en temps mais ce n’est pas forcément un problème, surtout quand on ne paie pas.
D’ailleurs cette voie ferrée est où passe le très célèbre Ghan, le train qui traverse l’Australie du Nord au Sud, de Darwin à Adelaide.
Il faisait autrefois uniquement le chemin entre Adelaide et Alice Springs mais a été prolongé il y a 10/15 ans jusqu’à Darwin.
Nous ne l’aurons pas vu, malheureusement.
2e jour – Katherine Gorge puis Mataranka
Après une nuit plutôt calme malgré le passage des trains, nous reprenons la route de Katherine où nous passerons la matinée à faire quelques courses. Rien de bien palpitant à ce niveau.
On prendra ensuite la seconde route qui mène au parc national Nitmiluk, vers la zone dite des « Katherine Gorges ».
La rivière qui traverse le parc national forme plusieurs gorges qui se relient les unes aux autres. Il y a beaucoup de chemins de randonnée à travers le paysages, dont le plus grand est de 58km (on oublie ça pour nous).
Nitmiluk National Park : Katherine Gorges
Comme notre itinéraire est serré et qu’on a déjà bien entamé la journée, on se contentera d’une petite marche d’environ 30min au niveau de la première gorge
Ici aussi des croisières sont organisées.
Nous pique-niquons au bord de la première gorge avant de réaliser la marche: la Baruwei Loop Walk qui fait normalement 2h. Nous ne la ferons que sur un petit bout, entre la berge de la première gorge jusqu’à un petit point de vue sur cette même gorge, assez beau!
La chaleur est assez importante et nous serons bien contents de rapidement revenir sur la berge ombragée.
Nous rencontrerons ici des chauves-souris. Beaucoup de chauves-souris, pendues dans les arbres.
Il s’agit de chauves-souris assez particulières car elles peuvent faire jusqu’à 2m d’envergure. On les appelle chauves-souris géantes ou encore renards volants. Contrairement aux européennes qui sont insectivores, ces dernières sont frugivores. Elles se nourrissent du nectar des plantes et de fruits.
Je me rappelle en avoir déjà vu lors de notre première expérience en ferme: lorsque l’on partait pour le marché dans la nuit avec le boss, elles s’envolaient des arbres. Cela dit, les chauves-souris que l’on a en face de nous à cet instant sont apparemment tropicales. Cela devait être encore une autre espèce cousine!
Elles sont assez impressionnantes et poussent des cris aigus. Contrairement aux européennes, elles ne sont pas aveugles et n’utilisent pas d’ultrasons pour se déplacer.
De loin, on dirait des sacs poubelle qui pendent dans les arbres!
Nous partons de Katherine sur la Stuart Highway mais cette fois-ci en direction du Sud. Nous entamons notre grande route vers le Sud de l’Australie. Nous resterons plusieurs milliers de kilomètres sur cette grande route.
Mataranka
Le premier arrêt n’est qu’à une heure environ au Sud de Katherine, dans la petite ville de Mataranka connue pour… ses sources d’eau chaude!
N’ayant pas plus d’infos que ce que je viens de vous livrer lorsque nous arrivons dans la ville, nous observons les panneaux et nous prenons la direction des « Bitter Springs » ou encore « Sources amères », première allusion à des sources chaudes sur notre chemin.
On y trouve un parking avec pas mal de vacanciers en maillot de bain qui convergent tous dans la même direction. Nous nous y rendons et découvrons un décor tropical magnifique: un ruisseau passe au milieu du bush: des palmiers et d’autres plantes tropicales donnent un air calme.
On remarque que tout le monde dispose d’une « frite » en mousse, qu’on utilise habituellement pour la natation. On suppose alors qu’ils ne savent peut-être pas bien nager. A noter d’ailleurs qu’ici ils appellent ça des « nouilles ».
Mais une fois au bord de l’eau, on aperçoit un panneau avec une carte qui nous fait comprendre pourquoi.
Le ruisseau forme un petit circuit dans le bush où il est possible de nager dans le sens du courant. Une fois arrivé en bas du circuit, on sort de l’eau et on rentre en marchant.
Les gens se servent des frites pour se laisser porter par le courant et profiter de la baignade.
On entre dans l’eau. Et là, quel bonheur! Une eau turquoise et lucide à 32°.
Quelques mauvaises odeurs proviennent d’endroits où l’eau stagne un peu mais ce n’est pas forcément dérangeant.
Après quelques minutes à faire du sur-place, on décide de suivre le circuit d’eau et de nager jusqu’au bout du ruisseau, environ 200m plus loin.
C’était bien mais très fatigant. Possibilité de sortir à mi-chemin si c’est trop long. On n’a pas pied dans ce torrent.
Il paraît que certaines personnes y ont vu des tortues avec un masque de plongé. C’est les personnes qui avaient un masque de plongé, hein, pas les tortues…
Nous n’aurons rien vu mais se baigner dans une eau aussi chaude dans un décor tropical, c’est vraiment fantastique!
Et du coup, on se sera encore baigné une fois! Deux fois en deux jours, ça n’arrête plus!
Nous aurons vu les Bitter Springs qui font partie du Elsey National Park. Mais il y aurait d’autres endroits, peut-être plus grands(?), un peu plus au Sud. Peut-être que c’est aménagé différemment. En tout cas, nous n’avions pas eu le temps d’aller voir mais nous n’étions pas déçus pour autant.
Nous passerons la nuit, comme d’habitude, sur une aire de repose au milieu d’autres caravanes et camping cars.
3e jour – Daly Waters – Route vers Tennant Creek
Nous revoilà sur la route à avaler par dizaines et même centaines les kilomètres. Le but est d’avancer au plus vite vers Alice Springs mais nous nous permettons tout de même quelques petites pauses pour nous désaltérer et désaltérer le van comme disait Coluche.
L’une des pauses qui nous aura le plus marqué est dans le petit village de Daly Waters. Nous visitons un Pub plutôt renommé et assez particulier.
Nous sommes déjà accueillis par de multiples statues et autres décors en acier.
Nous visitons ensuite le pub où nous trouvons des collections d’articles en tout genre et notamment un pan de mur au-dessus du comptoir recouvert de soutiens-gorge. Il faut croire que ces dames ont dû bénéficier de boissons gratuites en échange du leur.
L’ambiance dans ce pub est particulière et vaut le détour.
Il y a même une piscine ouverte aux clients!
Pour notre part, nous avons mangé dans le petit parc en face du pub avant de reprendre la route. L’essence était moins chère un peu plus loin sur l’autoroute.
C’est le seul arrêt de cette journée.
Nuit sur une aire de repos encore une fois.
4e jour – Tennant Creek – Karlu Karlu – Wycliffe Well
Une nouvelle journée sur la route avec plusieurs arrêts de prévu cette fois-ci.
Nous nous approchons doucement de Tennant Creek. Une petite ville qui a la particularité d’être à peu près au croisement de la Stuart Highway et de la Barkly Highway, la route qui part en direction de l’Est du pays, vers Mount Isa et Townsville dans le Queensland.
Nous nous arrêtons cependant tout d’abord au bord d’un petit lac en amont de la ville. Le Mary Ann Dam Lake est un lac artificiel servant très certainement à fournir de l’électricité à la ville de Tennant Creek.
Rien de bien intéressant mais cela nous a permis de faire une petite pause « nature » sur notre route. En effet, nous ne nous arrêterons que pour prendre de l’essence à Tennant Creek.
On remarque toutefois une aire de pique-nique, des jeux pour enfants et des sanitaires qui font de ce petit endroit un coin idéal pour les sorties du week-end. Enfin, on imagine.
Il y avait aussi quelques poules, des paons et des dindes qui se courraient après. Intéressant…
La ville de Tennant Creek n’est pas très intéressante à proprement parler. On y voit toutefois des immeubles de plusieurs étages, ce qui est d’une manière général plutôt rare en Australie (si on oublie les gratte-ciels).
La vue nous rappelle les quartiers populaires français. Ici la population est à majorité aborigène.
Nous continuons notre chemin jusqu’à Karlu Karlu, plus connu sous le nom des Devils Marble (diables de marbre).
Cette zone est une réserve naturelle et également un site sacré pour les aborigènes. Elle a la particularité d’avoir de nombreux rochers ronds posés les uns à côté des autres voire même parfois les uns sur les autres.
Ils ont été formés grâce à l’érosion, une fois de plus.
Il est possible de se balader au milieu à certains endroits. Toutefois, comme dit plus haut, c’est un site sacré pour les aborigènes. Dans leur croyance, des gens ou des sortent de dieux vivent sous certains de ces rochers et c’est pour cela que certains rochers ne doivent pas être pris en photo.
Il y a une zone de camping pas très chère dont les profits sont reversés à la communauté aborigène propriétaire des lieux.
L’autre arrêt dans notre journée de route sera à Wycliffe. Ce lieu est connu pour plusieurs légendes à propos d’OVNI qui auraient été aperçus dans ce coin.
Mais il n’y a rien ici à part une roadhouse (un pub/station service qui sert aussi de camping). En tout cas, pas d’OVNI.
Nous nous sommes toutefois arrêtés pour y jeter un coup d’oeil.
Quelques statues, quelques références aux OVNI, un pub miteux avec un décor un peu particulier. Honnêtement, on n’a pas spécialement apprécié l’endroit. On lit de partout qu’il faut s’y arrêter, nous n’en voyons pas l’utilité si ce n’est pour prendre de l’essence. Et encore, on en avait pas besoin.
Nous terminerons notre journée à une trentaine de kilomètres de notre objectif: Alice Springs.
On s’arrêtera sur une aire de repos particulière: celle du 23e parallèle Sud. Le Tropique du Capricorne.
Il passe tout juste dessus. Ce ne sera que la 6e fois que nous le traverserons en un mois!
Et là, une petite surprise nous attend. Il fait étrangement froid.
Nous étions jusqu’à maintenant dans le Nord du pays où il faisait bon voire même un peu chaud en journée mais les soirées restaient chaudes.
Eh bien je pense qu’on est descendus en-dessous des 10° cette nuit-là. Un vent plutôt froid s’est levé dès que le soleil s’est couché. Brrr!
Et ce ne sera que le début. Nous sommes maintenant dans le désert central de l’Australie. Où il y fait bon en journée mais froid la nuit.
Welcome to the Red Center!
5e jour – Alice Springs: la porte du Red Center
Enfin nous arrivons à Alice Springs!
Nous commençons par quelques photos de touristes aux portes de la ville avant d’attaquer le vif du sujet.
Comme à notre habitude, nous n’avons pas réellement préparé quelque chose sur « que faire à Alice Springs ».
Un rapide coup d’œil sur Google Maps et je trouve une colline, la Anzac Hill sur laquelle il semblerait y avoir un point de vue.
Nous nous y rendons donc et nous profitons du spectacle. Cette colline a une vue magnifique à 360° sur Alice Springs et ses environs.
La ville est bordée par les MacDonnell Ranges, une grande chaîne de montagne qui s’étend sur plusieurs centaines de kilomètres à l’Ouest et à l’Est de la ville.
La Stuart Highway la traverse du Nord au Sud et passe au milieu de cette chaîne de montagne dans un trou départageant l’Est et l’Ouest.
Le centre ville n’est pas immense mais rappelle que nous sommes tout de même dans une grande ville. C’est la seule ville importante à 1000km à la ronde.
Niveau climat, il y fait très chaud l’été et plutôt agréable l’hiver (environ 20°) et c’est justement à cette période que nous sommes.
Mais les nuits sont chaudes l’été et très fraîches l’hiver. Nous aurons avoisiné les 4-5° la nuit tout au long de notre séjour. C’est frais.
La ville s’appelait autrefois Simpson. Il y avait ici une station de la ligne télégraphique qui reliait Darwin à Adelaide. C’est la station qui s’appelait Alice Springs. Puis, par extension et en prenant de l’ampleur, c’est la ville toute entière qui s’est appelée Alice Springs.
Au niveau culturel, la ville organise pas mal de festivals et quelques événements atypiques comme la Camel Cup, qui a eu lieu quelques jours après notre départ. Il s’agit d’une course de chameaux plutôt burlesque qui sont montés par des gens de tout horizon.
Les gens parient sur les courses mais sont aussi là pour se marer un bon coup.
Il y a aussi des régates, permises par la rivière qui traverse la ville. Mais cette dernière est à sec à 90% du temps. La course est donc… particulière. Les bateaux « marchent » et cela devient une course au sens propre du terme: les bateaux sont en réalités des cadres de bois portés par l’équipage qui courre sur le lit asséché de la rivière.
Il paraît que ça vaut le coup mais ça se déroule aux alentours du 20 août, nous y sommes un peu tôt.
Sinon, il y a un petit jardin botanique que nous avons été voir. Je ne sais pas si c’est mon manque d’intérêt pour les plantes mais je n’ai vraiment pas trouvé ça terrible. Et Laura non plus. Il y a essentiellement des plantes du désert. On a donc un paysage sec et aride avec quelques arbres et plantes qui émerges par endroit.
Nous passerons cette première journée en ville avant de retourner à notre aire de repos de la veille pour économiser une nuit: nous avons pris un peu d’avance sur notre itinéraire et nous avons envie de nous poser un peu: on prendra donc 2 nuits dans un camping afin de nous reposer.
6e jour – Alice Springs
Ce 6e jour nous déjeunons en ville face à un terrain de sport afin de profiter un peu du soleil qui nous réchauffe à travers le pare-brise et contempler les oiseaux australiens toujours autant omniprésents.
Nous irons ensuite nous installer dans le camping, le « G’day Mate Tourist Park », il n’y a pas plus australien. Et pas moins cher aussi…
Nous retournerons ensuite en ville pour finir d’explorer la zone piétonne avec ses boutiques de souvenirs et autres points d’intérêt pour touristes.
Beaucoup d’aborigènes ce qui rend malheureusement la prise de photo des rues assez délicate.
Le soir, toujours aussi frais. Nous récupérons la bouillotte que nous avions acheté lors de notre séjour en ferme. Nous la remplissons d’eau bouillante et cela nous aide à garder un peu de chaleur dans nos draps.
Vielle méthode mais toujours aussi agréable.
7e jour – Alice Springs – Simpson Gaps
Plusieurs randonnées sont à effectuer autour d’Alice Springs. Les MacDonnell Ranges offrent plein de possibilité et Alice Springs est le départ de la Larapinta trail, longue de 223km. Elle fait partie des plus belles marches au monde.
Il est également possible d’emprunter la Red Center Way qui part en direction de l’Ouest vers le parc national des MacDonnel Ranges. Une route non goudronnée continue ensuite jusqu’au Kings Canyon, un autre parc national où nous irons plus tard et la route de nouveau bitumée continue jusqu’à l’Uluru.
Sans 4×4, pas un grand intérêt de s’y rendre. Nous ferons le trajet plus long mais plus simple par la grande route.
Toutefois, afin de nous donner un aperçu de ce que peuvent offrir les MacDonnel Ranges, nous irons jusqu’au Simpson Gap, un trou qui divise la chaîne de montagne en deux un peu plus à l’Ouest du centre d’Alice Springs.
Une petite marche propose de s’approcher du paysage et d’y observer sa faune et sa flore.
Nous retournerons ensuite à notre camping après une petite pizza Dominos en centre ville ($5 la pizza, on ne se prive pas).
8e jour – Route de Alice Springs à Uluṟu
Il est maintenant temps de prendre la direction du très célèbre Uluru. Nous attendions ce moment avec impatience.
Beaucoup de kilomètres sans rien voir, quelques roadhouses mais rien de plus.
Il faut savoir que cette route, entre Alice Springs et l’Uluru, est statistiquement la plus dangereuse de l’Australie.
On continue à croiser des kangourous ou même des vaches errantes mais surtout ce qui est dangereux, c’est l’humain.
Beaucoup de touristes arrivent en avion à Alice Springs et prennent une voiture ou van de location pour rejoindre l’Uluru. Pour beaucoup d’entre eux c’est la première fois qu’ils conduisent à gauche et, surtout, ils ne s’imaginent pas les distances et la fatigue que l’on accumule sur la route, sur ces longues lignes droites interminables.
C’est donc en effet ici qu’il y a le plus d’accidents, dus en grande partie à la fatigue.
On va faire attention…
Nous arrivons ensuite au niveau de la Lasseter Highway, la route qui s’éloigne de la Stuart Highway pour rejoindre le parc national de l’Uluru.
Pour séjourner vers l’ Uluṟu , plusieurs possibilité. La plus simple est de séjourner à Yulara, la station touristique construite à 15km de l’ Uluṟu , en-dehors du parc national. Elle offre des logements pour tous les prix: des hôtels 5 étoiles au camping basique.
Mais il faut réserver longtemps à l’avance pour cette période et pour nous il n’était plus possible de réserver, c’était plein…
Une autre option consiste à dormir dans la roadhouse « Curtin Springs Station ». Construite au milieu de nulle part, une famille vit ici et propose, en plus des services habituels d’une roadhouse, l’hébergement des voyageurs que ça soit dans des cabines ou en camping payant (avec accès à une douche) ou gratuit.
Autant dire que cette option était aussi très sollicitée.
J’ai lu des commentaires sur notre application de voyage qui indiquaient que la sécurité n’était pas top: pas de règles pour poser son camp, chacun peut s’installer comme il veut sur le terrain vague qui sert de camping. Ce qui fait que les gens sont tous les uns sur les autres et qu’en bons australiens, ils font tous un bon barbecue au feu de bois.
Bref, on a opté pour encore une autre solution: l’aire de repos du Mount Cooner.
Le Mount Cooner est un autre monolithe, dans le même genre que l’Uluru. Il est moins connu et les touristes le confondent généralement. Quand ils l’aperçoivent, ils pensent être arrivés à l’Uluṟu. Il a d’ailleurs un surnom à cause de ça, le Fooluru. « To fool someone »cela signifie « tromper » quelqu’un, avoir quelqu’un.
Il est également sacré aux yeux des aborigènes mais il est plus compliqué de l’approcher. Il y aurait des tours organisés pour aller le voir de plus près, à réserver auprès de la Curtin Spring Roadhouse.
Une aire de repos sur la Lesseter Highway permet de l’observer et de le prendre un photo. C’est ici qu’on dormira les trois prochaines nuits. Le point négatif, c’est qu’on est à environ une heure de route soit environ 120km de l’Uluru. Mais bon, c’est gratuit et il n’y a pas grand monde.
Une autre option, utilisée par quelques australiens, est de squatter un terrain au bord de la route pour y poser sa caravane pour la nuit. Dans les faits c’est illégal et même ennuyant pour le propriétaire du terrain. Car même si les terres ont l’air désertes, elles ont bien toujours un propriétaire.
Le logement autour de l’Uluru est un gros problème actuellement soulevé par le gouvernement australien. Mais notre petite aire de repos nous convient.
Si vous passez par ici, arrêtez-vous et prenez la peine de traverser la route à pieds et de monter sur la petite dune de sable: le sable est rouge comme je ne l’ai jamais vu! Et en haut de la dune il y a une magnifique vue sur des lacs salés.
9e jour – Uluṟu
Enfin nous y sommes. Nous nous apprêtons à entrer dans le parc national de l’Uluṟu, ou Ayers Rock, comme il était appelé par les européens jusque là. Uluṟu est son nom aborigène. On aperçoit le gros rocher rouge au loin depuis déjà une dizaine de kilomètres. C’est grand, beau. Il semble seul au milieu de ce coin désertique.
Le parc national s’appelle en réalité Uluṟu-Kata Tjuṯa National Park.
Kata Tjuṯa désigne encore un autre ensemble de monolithes situé un peu plus à l’Ouest de l’Uluṟu dans le même parc. Le nom signifie « Plusieurs têtes ». Le nom européen de ces monolithes est « Mounts Olga ».
On entre dans le parc national en payant un droit d’accès par personne: $25. Le pass est valable trois jours. Toujours moins cher que le parc de Kakadu!
On ne comptait y rester qu’une journée mais finalement, comme le pass est valable trois jours et qu’on a un peu d’avance sur l’itinéraire, on va y rester deux jours: ainsi on pourra profiter de chaque monolithe sans se presser: il est déjà 10h.
Un rapide petit tour au centre culturel où sont expliqué beaucoup de choses sur l’ Uluṟu, son origine, son appartenance aux croyances aborigènes et même sur le mode de vie de ces aborigènes. Puis nous nous rapprochons de l’Uluṟu. On va au pied du rocher.
Jusqu’au mois d’octobre 2019 il est possible de grimper sur l’Uluru par un chemin plus ou moins balisé mais très pentu où 35 grimpeurs ont déjà trouvé la mort.
Cette pratique, bien qu’autorisée jusque là, n’est pas souhaitée par les aborigènes. Pour eux, c’est un site sacré et l’ascension de l’Uluru a été faite par un dieu dans une de leurs légendes. C’est donc irrespectueux que de grimper.
C’est d’ailleurs indiqué de partout et dans beaucoup de langues: « S’il vous plaît, ne grimpez pas. Ce n’est pas la chose importante à faire en ce lieu ».
Malgré cela, beaucoup de monde le grimpe encore. C’est dans les mœurs des colons australiens: en 1940 l’Uluṟu (ou Ayers Rocks comme appelé à l’époque) est devenu un site touristique important en Australie. Les tour-opérateurs faisaient de la pub en incitant les australiens à venir grimper sur ce rocher.
Aujourd’hui, certains australiens comprennent qu’il ne faut pas le faire mais encore beaucoup n’y prêtent pas attention et disent que ce rocher était là bien avant l’arrivée des aborigènes (il y a plus de 50 000 ans tout de même) et qu’il leur appartient autant.
Dans tous les cas, fin octobre la question ne se posera plus.
Si vous êtes intéressés par le lien aborigène avec l’Uluṟu, la page wikipedia nous en apprend beaucoup: cliquez ici.
Au lieu de faire la grimpette d’environ 3,5 heures, nous avons fait le tour de l’Uluṟu: on l’a vu sous toutes ses coutures.
La marche fait 10km et s’effectue aussi en environ 3,5 heures. Il est possible de louer des segways ou des vélos pour en faire le tour.
Elle est très facilement réalisable à pieds en hiver même si le soleil tape fort et qu’il faut prévoir de l’eau et un bon chapeau ou une casquette. L’été, cela peut rapidement devenir un calvaire.
Il y a des points d’eau par endroit: des robinets où l’on peut boire. Mais l’eau a vraiment un goût horrible. Elle doit être potable car nous ne sommes pas tombés malades, mais le goût en bouche reste longtemps.
Après, il vaut mieux ça que de mourir de soif.
Nous avons approché plusieurs endroits où l’eau vient s’accumuler lors des pluies abondantes en été et forme ainsi des bassins.
Ici aussi il y a des endroits sacrés où il est demandé de ne pas prendre de photos, par respect pour les croyances aborigènes.
Le soir, nous nous sommes rendus sur un petit parking un peu plus éloigné aménagé spécialement où une belle vue permet d’observer l’Uluṟu au coucher du soleil.
Ce magnifique rocher a une couleur qui varie énormément en fonction de la luminosité. Le soir, il est d’un rouge très foncé. C’est magnifique.
Nous y étions vers 16h20 et nous étions dans les premiers. Le soleil à cette période de l’année se couche vers 17h.
Nous avons d’ailleurs eu la chance de voir la lune apparaître à son sommet, c’était vraiment magique.
Une fois le soleil couché, nous sommes aller en faire autant sur notre petite aire de repos, à 100 km de là. Tout en faisant attention à ne pas renverser de vache sur la route. Oui, ici aussi il y en a en liberté.
Mais avant cela, nous faisons le plein d’essence dans la petite ville à l’entrée du parc. Le diesel était à $2.10/L, le plus cher qu’on ait vu en Australie… Mais bon, pas le choix… Après, ça ne fait que 1,30€/L, on est loin des prix en France!
10e jour – Kata Tjuṯa
Le lendemain, retour dans le parc national avec pour objectif les Kata Tjuṯa.
Un premier arrêt sur la route pour profiter de nouveau de cette belle vue sur l’Uluru. C’est même l’occasion de prendre notre petit déjeuner.
Puis, un nouvel arrêt pour nous permettre d’avoir une belle vue panoramique d’ensemble sur les rochers puis on continue notre chemin jusqu’à un premier parking où nous partons pour une première marche d’une heure et demie à travers les rochers.
On découvre un tout autre décor que la veille. On se croirait en montagne et la marche est plutôt sportive: pas mal de rochers à escalader. C’est plutôt fatiguant pour des gens comme nous qui ne marchons pas beaucoup.
Mais on ne regrette pas. Il était possible de continuer notre marcher et effectuer une boucle qui ramenait au parking par un autre endroit.
Ici aussi la chaleur hivernale est supportable mais ça doit être un calvaire l’été. D’ailleurs, s’il fait trop chaud, le chemin de randonné est fermé à partir de 10h.
Il y a ici aussi des points d’eau avec la même eau dégueulasse à boire.
L’après-midi, après un petit pique-nique dans notre van, on part pour une seconde marche, moins longue, qui nous emmène dans une crevasse entre deux rochers, à l’ombre!
C’est assez impressionant, on se sent vraiment tout petit à côté de la hauteur de ces rochers.
Nous sortons ensuite du parc après être repassés une dernière fois sur le parking où nous avions assisté au coucher du soleil la veille, afin de regarder de manière nostalgique encore une fois l’Uluṟu.
On se rend ensuite dans la petite ville touristique pour patienter en attendant qu’il soit l’heure de nous rendre à notre petite attraction du soir.
La ville touristique est pas trop mal. Un petit centre commercial avec des cafés, restaurants et bars. Mais ces derniers ferment à 17h. J’ai du mal à comprendre. S’il y a bien une heure où les gens sont disponibles pour aller boire un verre et se détendre après une bonne journée de marche, c’est bien à la fermeture du parc, à 17H.
Mais faut croire que les employés aussi profitent de leur soirée.
17h30, nous nous rendons sur le parking du camping de cette petite ville où nous attend un bus. Il nous emmène non loin de là dans un endroit situé entre le parc national et la ville où se trouve une exposition un peu particulière: « The Field of Light », le Champs de Lumière.
Il s’agit d’une oeuvre artistique de Bruce Munro qui est installée ici depuis quelques années et qui est visitable jusqu’au 31 décembre 2020.
Plus de 50 000 petites leds disposées sous forme de fleurs au bout de longues tiges de métal éclairent le bush dans l’obscurité quasi totale de la nuit du désert.
L’entrée coûte $43 par personne et permet de s’immerger librement dans cet univers pendant plusieurs dizaines de minutes.
C’était beau à voir bien qu’un peu cher. C’est une expérience à faire une fois.
Le seul point sur lequel Laura était déçue, c’est qu’elle s’attendait à voir l’Uluṟu en fond de décor alors que ce dernier n’était pas du tout visible.
Nous pensons qu’il fallait prendre l’option de visite au lever du soleil pour pouvoir accéder à un autre endroit de l’exposition où l’Uluṟu est en fond.
Plus d’informations sur le site de l’exposition, en cliquant ici.
Après ce bon moment, nous retournons pour notre dernière nuit vers le Mont Cooner.
11e jour – King’s Canyon
Le lendemain nous partons à la découverte d’un autre parc national pas loin d’ici: Kings Canyon.
On a choisi de faire l’aller-retour dans la journée en effectuant qu’une petite marche l’après-midi.
C’était bien mais pour en profiter, il faut rester deux jours et faire la grande marche de 6h.
Kings Canyon, comme son nom l’indique, est un canyon, une petite vallée entre deux montagnes où coule une petite rivière, asséchée à cette période de l’année. La petite marche est une promenade au fond de la vallée et elle mène vers un point de vue. Mais le point de vue n’était pas accessible en ce moment, il était en travaux.
Autant dire qu’on était un peu déçus.
La grande marche commence par l’ascension d’une des montagnes et elle fait le tour du canyon.
Cela doit être grandiose. Je pense que j’y reviendrai à l’occasion.
Nous avions mangé pour midi au « resort » du parc national. Là aussi ils ont créé une petite ville (3-4 bâtiments ce coup-ci, rien d’exceptionnel) où il y a une station service, un restaurant, une petite épicerie et un camping.
Bien sûr, il y a aussi un pub.
En fin d’après-midi nous reprenons la route en direction de la Stuart Highway afin de continuer notre chemin vers le Sud de l’Australie puis nous dormons sur une nouvelle aire de repos.
12e jour – Route vers Coober Pedy
Nous parcourrons actuellement la route la plus ennuyeuse d’Australie. Des routes comme celle-ci on en a fait pas mal ce dernier mois et même plus tôt avec la traversée du Nullarbor (voir l’article ici) mais il faut reconnaître que celle-ci est plutôt moche et sans intérêt. Il n’y a rien de beau, pas d’arrêts sympathique. Bref, on s’ennuie…
Mais il faut la faire.
Ah si, une chose notable, nous quittons le Northern Territory pour revenir de nouveau dans le South Australie. Une petite aire de repos schématise la frontière et c’est marrant de voir les locaux comme les touristes se prendre en photo un pied de chaque côté 😉
On change d’Etat, ce qui signifie que les routes ne sont plus limitées à 130km/h. Retour à 110km/h.
On s’aperçoit maintenant qu’on a traversé l’ensemble des Etats d’Australie. Beaucoup d’Australiens ne peuvent pas en dire autant.
Je suis déjà nostalgique en écrivant ces lignes..
Enfin bon, nous continuons petit à petit vers Coober Pedy, notre prochaine ville étape et pas des moindres.
13e jour – Coober Pedy
Coober Pedy, la ville troglodyte. Son nom vient du terme aborigène « Kupa Piti » qui signifie « Le trou de l’homme blanc ».
Une ville sortie de nulle part au milieu du désert vers 1916 quand de l’opale y a été trouvé.
Plusieurs centaines de personnes s’y sont installées pour miner cette roche particulière.
Ils ont creusé leurs maisons, tout comme beaucoup de bâtiments à Coober Pedy, directement dans la roche et dans le sol, afin de se protéger de la chaleur qui règne ici l’été et une bonne partie du reste de l’année.
Beaucoup de choses à voir par ici.
Cela commence tout doucement avec une barrière particulière que l’on aperçoit à environ 50km au Nord de la ville. On a croisé beaucoup de barrières jusque là qui délimitent les terrains dans le désert afin de limiter le vagabondage des vaches. Au niveau de la route des grilles empêchent les bovins de traverser.
Ici, la barrière est plus longue puisqu’elle fait toute la longueur de l’Etat du South Australia.
Elle est là pour éviter la prolifération des Dingos sauvages. Ces chiens sauvages se sont bien développés dans les déserts du Nord du pays. Les australiens évitent qu’ils colonisent le Sud et cela afin d’éviter qu’ils s’attaquent au bétail.
La barrière n’est pas nécessairement exceptionnelle. Elle ressemble aux autres, quoiqu’un peu plus haute peut-être et au sol une grille plus grande que celle pour le bétail empêche les dingos de passer.
Rien d’indiqué cela dit, il faut la deviner.
En se rapprochant de Coober Peddy, on aperçoit plusieurs panneaux le long de la route.
Les premiers sont assez typiques et on les retrouve aussi en ville: ils mettent en garde contre les puits miniers que l’on retrouve un peu de partout. Même si la plupart ne sont plus utilisés, ils restent là, pas forcément indiqués. On peut facilement tomber dedans et se casser quelque chose ou encore même se tuer si on ne fait pas attention.
Mais si on reste sur les sentiers balisés, aucun problème!
Les autres panneaux sont publicitaires. Les différentes attractions et logements de la ville se font concurrence à celui qui aura le panneau le plus grand et le plus visible.
Plutôt banal mais après avoir traversé une route désertique, cela fait bizarre tous ces panneaux subitement alignés.
Nous visitions finalement la ville. Effectivement, beaucoup de maisons sont creusées dans des collines, pas grand chose dépasse du sol.
On commence par la visite d’un sanctuaire à kangourous où un homme dans la soixantaine récupère les kangourous accidentés et s’en occupe pour les remettre d’aplomb. Et c’est justement l’heure de les nourrir. Il y a une dizaine de kangourous tous confondus et il en nourrit à peu près la moitié à 12h et l’autre moitié à 17h.
On a donc la visite de deux kangourous adultes qui faignantent au soleil et un bébé dans un petit sac sensé remplacer la poche de sa maman morte dans un accident avec une voiture.
Il était tout mignon. L’homme lui donnait le biberon.
On a continué notre visite dans un musée qui nous avait été conseillé par nos amis d’Alsace, les Manalas (blog disponible ici). Ils ont créé une vidéo publicitaire avec leur drone pour le musée et ils avaient obtenu la visite gratuite en échange.
Après, elle n’est vraiment pas chère et elle est assez intéressante.
Elle est auto-guidée. On nous donne un casque de chantier (qui est utile) et une carte avec des renseignement sur certains points d’intérêt.
Puis, on descend au sous-sol où se trouvait auparavant une mine d’opale. Elle a fermé ses portes il n’y a pas si longtemps que ça.
On peut ainsi découvrir comment les mineurs procédaient pour récupérer de l’opale. Mais également comment ils vivaient: en fin de visite on arrive dans un appartement troglodyte qui était habité jusqu’à la fin de l’exploitation de cette mine.
Il y a aussi au rez-de-chaussée une exposition avec plein d’informations sur Coober Pedy et la vie dans cette ville particulière.
Le musée s’appelle Old Timers Mine (site accessible ici) et tant qu’à faire, autant voir la vidéo de nos amis qui vous présente l’endroit: en cliquant ici.
Après le musée, nous avons pris un peu de hauteur sur un point de vue panoramique.
Un peu partout dans cette ville sont disposés d’anciens décors de films. Car Coober Pedy, de par sa proximité avec le désert a été utilisée pour le tournage de plusieurs films dont les anciens Mad Max avec Mel Gibson.
On retrouve donc un peu des décors de partout en ville.
Fait intéressant également, il existe un cinéma en plein air, à l’américaine: tous les samedis soirs on vient se garer devant un écran géant et un film actuel est diffusé.
On était samedi. Il y avait le dernier Men In Black.
Mais nous n’y sommes malheureusement pas allés, nous étions bien fatigués de notre journée et les films en anglais sans sous-titres, ce n’est pas la tasse de thé de Laura.
Nous sommes passés par la roadhouse à l’entrée de la ville. Elle fait aussi restaurant et c’est là qu’on avait mangé le midi.
Le soir on fera le plein aussi bien d’essence que d’eau potable, car on était presque à sec. En face de la station service se trouve un point distributeur d’eau potable.
Une pièce de $1 donne le droit à environ 30L. Enfin c’est ce qu’ils disent. J’ai rempli 3 jerrycan de 10L et une dizaine de bouteilles de 1,5L et 500mL et il restait encore 0,19 crédit (sur 1).
Le concept était peu commun.
Pour dormir le soir, de nombreux campings proposent un emplacement.
Il est aussi possible de dormir dans un hôtel ou motel troglodyte. L’expérience doit être sympa.
Il y a aussi une auberge de jeunesse troglodyte et même une cathédrale et des églises!
La dernière option, c’est celle que l’on prendra, c’est une aire de camping gratuite à 10 min au Sud de la ville.
Un vaste terrain vague où il est possible de poser son van pour la nuit. Et vu le monde qu’il y avait, il est très connu.
Malheureusement, pas d’infrastructure, juste un champ. Mais il est possible de prendre une douche à la station service contre quelques dollars, ça dépanne bien.
14e jour – Route de Coober Pedy à Lake Hart puis Port Augusta
Nous reprenons la route en direction du Sud. Les décors de mines au milieu du désert laissent petit à petit place à des paysages un peu plus verdoyants, on redescend doucement vers le Sud.
Sur la route, nous ferons un arrêt au bord d’un lac salé, le lac Hart. Il est tout blanc et très étendu. Le paysage est magnifique.
Sinon, nous continuerons notre route jusqu’à Port Augusta où nous étions passés en février. Mais la dernière fois il faisait 40°. Là on avoisine les 15°.
C’est la ville où s’arrête la Stuart Highway. On récupère la route qui descend vers Adelaide. On aurait pu aussi reprendre l’Eyre Highway qui nous avait emmené vers le Western Australia en Février.
Nous nous arrêterons pour dormir pas loin de Port Pirie où un petit jardin public nous permet de camper gratuitement.
Nous sommes au milieu de l’herbe verte, de la fraîcheur. Nous sommes de retour dans des régions plus fertiles. Cette soirée marque une étape importante: nous revenons là où nous sommes déjà passés. La boucle est bouclée. Nous avons terminé notre grand tour d’Australie.
Bien entendu nous n’en avons pas terminé puisque nous ne sommes encore pas à Melbourne et aussi parce qu’on repart tout de suite après en direction de Cairns avec les parents et le frère de Laura. Mais nous connaissons déjà cette partie puisque nous l’avions parcourue en 2014-2015.
15e jour – Port Pirie puis route vers Renmark
En ce nouveau jour nous sommes réveillés par les employés municipaux qui viennent tondre la pelouse du parc où nous dormons. C’est étrange ce sentiment d’être de nouveau de retour dans une zone civilisée.
On profite de ce début de journée pour visiter la petite ville de Port Pirie, juste à côté d’où nous dormions.
C’est une petite ville côtière où une immigration italienne de masse a eu lieu il y a plusieurs dizaines d’années.
Rien de particulier à remarquer si ce n’est un port céréalier avec des silos à grain. L’architecture coloniale de la gare et de la poste est aussi intéressante. Il y a d’ailleurs un musée sur la ville d’autrefois.
Nous prendrons la route en direction de Renmark, plus à l’Est. C’est là que nous dévions de l’itinéraire que nous vous conseillons: la plupart des personnes qui suivraient notre itinéraire jusque là continuerait vers Adelaide plus au Sud ou profiteraient d’un peu de temps pour visiter la Yorke Peninsula qui commence juste en-dessous de Port Pirie.
Nous voilà à travers la campagne. On retrouve des champs cultivés à perte de vue et on ne tarde pas à rejoindre la rivière la plus longue d’Australie, la Murray River. Elle sert de frontière entre les Etat du New South Wales (Sydney), Victoria (Melbourne) et South Australia (Adelaide).
On l’avait déjà traversée à l’aller mais cette fois-ci nous nous arrêtons pour manger dans un tout petit village qui la surplombe, le village de Morgan. C’est beau.
Nous passerons la nuit à l’entrée de Renmark où le Rotary Club offre aux voyageurs une aire de camping gratuite.
Il existe aussi d’autres aires de camping un peu plus loin en bordure de la rivière, mais il faisait déjà nuit et cette aire là proposait des toilettes, pratique.
16e jour – Mildura
Après une rapide traversée de la ville de Renmark, qui est plutôt jolie en bordure de la rivière, nous continuons notre route jusqu’à Mildura.
Nous changeons d’Etat pour nous retrouver de nouveau dans le Victoria. Nous traversons des paysages variés: de la campagne comme la veille mais également des marécages qui se forment au milieu de la Murray River.
Et nous arrivons enfin à Mildura, notre cible.
Cette ville dans le Nord-Ouest du Victoria est à la frontière des trois Etat précédemment cités. Elle est réputée pour sa ruralité bien que le centre ville soit très développé.
On entend beaucoup parler d’elle dans le monde des backpackers en Australie car c’est ici que beaucoup de voyageurs comme nous se font embaucher dans les fermes pour obtenir leurs 88 jours permettant d’obtenir un second visa.
Mais on en entend aussi beaucoup parler en mal car il y a beaucoup d’arnaques.
On profitera du reste de la journée pour faire une lessive et pour commencer à envisager la vente de notre van.
Nous arrivons sur Melbourne et nous n’en aurons plus besoin et le fait de continuer à le trimbaler avec nous va nous faire perdre de l’argent en essence puis en garage pour l’entreposer à Sydney, le temps que l’on parte vers Cairns avec les parents et le frère de Laura dans une voiture de location.
Pour le vendre, il faut que nous renouvelions sa « registration » en gros l’équivalent de la vignette que l’on avait avant en France.
Et pour cela, en accord avec la législation du New South Wales l’Etat dans lequel notre van est enregistré, il faut que nous passions un contrôle technique. Je l’avais évoqué plus tôt.
Mildura possède un garage qui est une exception pour faire passer les contrôles techniques: il est situé dans le Victoria mais il est très proche de la frontière. Et comme c’est une zone rurale, autant dire qu’il peut concurrencer les autres garages proches de là qui le font aussi, du bon côté de la frontière.
Notre idée est donc de faire passer le contrôle technique et éventuellement de trouver des acheteurs directement sur Mildura: ils n’auront qu’à traverser la frontière pour effectuer le changement des papiers et nous, nous redescendrions sur Melbourne en car ou train.
Pour passer la nuit et en attendant le contrôle technique pour lequel nous avons rendez-vous le lendemain, nous allons nous poser dans un parc naturel un peu plus au Sud de la ville, toujours au bord de la Murray River: le Kings Billabong Park.
Le paysage est plus marécageux et hivernal que ce qu’on a connu jusqu’à maintenant.
Il fait frais et l’hiver est bien là.
Ce n’est pas terrible, surtout de nuit.
Mais c’est gratuit!
17e jour – Mildura
Rendez-vous à 8h ce jour-là pour déposer notre van.
On profitera de notre vie de piétons pour aller à la bibliothèque pour profiter du Wifi et du calme pour planifier un peu la suite de notre voyage, comme d’habitude.
On visitera un peu le centre ville de Mildura qui est tout de même pas trop mal. Une grande rue piétonne avec pleins de commerces, cafés, pubs et restaurants.
Un petit restaurant thaïlandais pour le midi et ce constat simple que nous avons fait dans la rue piétonne.
Il y avait là devant nous une table de ping pong en aluminium. Au beau milieu de l’avenue piétonne. Toute propre, toute belle.
Il était possible de l’utiliser gratuitement.
D’autant qu’après avoir regardé d’un peu plus près, sous la table, fixée sur un pied se trouvait une petite boite dans laquelle il y avait deux raquettes de ping pong et quelques balles.
Le tout en très bon état.
Incroyable.
Triste constat mais ce n’est pas en France que nous aurions eu cette vision. Les raquettes seraient toutes abimées, si toutefois elles étaient encore là, les balles écrasées un peu plus loin dans la rue et la table très certainement taggée si ce n’est pas dégradée.
Cela montre encore une fois le respect qui persiste dans ce pays qu’est l’Australie, c’est beau à voir.
L’après-midi, retour au garage pour récupérer notre van.
La vidange et la révision complète avaient été faites en plus du contrôle technique. $40 soit dit en passant pour le contrôle technique. S’il échoue, on a 14 jours pour revenir dans le même garage avec les problèmes réparés pour qu’il revalide le contrôle technique gratuitement.
J’entre, assez confiant de l’état de notre van, et je lance en souriant au garagiste « dites moi que vous avez des bonnes nouvelles ». Sa réponse, simple nette, précise: « No ».
Plusieurs choses nous ont fait échouer le contrôle:
- les ceintures de sécurité abîmées, il faudrait les changer par des pièces originales et cela paraissait compliqué
- une fuite à l’injecteur numéro 1
- les pneus arrières trop usés à changer
- les joints d’articulation des roues déchirés qui étaient aussi à changer
- et un problème mystérieux aux portes que nous n’avons pas bien compris.
Bref, on oublie la vente rapide du van: on va le garder encore un peu.
Nous étions un peu surpris car jusque là il n’y avait rien de bien grave. Il est vrai qu’il y avait une ceinture qui était éffilochée à un endroit mais nous ne pensions pas que c’était si grave que ça.
J’étais étonné pour les pneux arrière car selon moi il étaient encore bien utilisables. Mais bon, je ne suis pas un pro.
Quand je demande au garagiste s’il est confiant pour la réparation de tout ça, il me dit que oui mais qu’il a peur de ne pas pouvoir avoir de ceintures de rechange car notre modèle de van commence à être vieux et que Kia n’en fabrique plus.
Nous informons le garagiste que de toute manière nous devons reprendre la route dès le lendemain car nous étions attendus à Melbourne, ce à quoi il faisait un peu la moue.
Cette information sera venue nous casser un peu le moral: allons-nous réussir à faire réparer le van? Combien ça va nous coûter? Est-ce qu’il ne sera pas plus intéressant de vendre le van pour pièces plutôt que de le faire réparer?
Et surtout, nous partons pour un nouveau roadtrip jusqu’au 20 août avec les parents de Laura. Notre registration expire le 25 août, allons-nous pouvoir réparer tout cela à temps ? Il est illégal de conduire un véhicule dont la registration est expirée, c’est passible de très fortes amendes.
Bref. Je n’étais pas très rassuré quand je me suis couché ce jour-là.
On verra sur Melbourne si on peut anticiper les réparations avant que les parents de Laura nous rejoignent.
Pour la nuit, nous retournons au même endroit que la veille.
Petit complément que nous ne savions pas à ce moment-là: notre van allait très bien et le garagiste, habitué à traiter avec des backpackers avait considérablement surestimé les réparations à effectuer pour que notre van passe le contrôle technique. Il a même inventé certains points, comme les joints des articulations des roues qui seraient déchirés.
Bref, nous ne conseillons réellement pas de passer par lui pour le contrôle technique bien que nous n’ayons rien à redire sur la vidange et la révision.
18e jour – Route vers Melbourne
Réveil un peu amer le lendemain en repensant à la veille. Mais on est confiants, on se dit qu’on trouvera un garagiste sur Melbourne qui pourra nous aider.
Ce garagiste avait l’air d’être confiant pour les réparations donc on ira voir un garage de la même chaîne, ça devrait fonctionner!
En attendant, on prend la route en direction de Melbourne! Ma grande Melbourne adorée!
On fera quelques arrêts sur la route mais avant cela, on a assisté à un événement un peu particulier.
Je roulais tout en discutant avec Laura quand on a vu un kangourou surgir sur le côté de la route. Mais un gros, un adulte quoi.
Ce con saute devant la voiture qui était devant nous. La voiture pile pour l’éviter. On a eu le temps de freiner aussi, pas de problème.
Mais le kangourou a eu peur et a sauté sur le côté, sur la voie d’à côté. Et cette fois-ci, la voiture qui venait en face n’a pas eu le temps de freiner et a tapé bien correctement le kangourou.
Je ne savais pas qu’un kangourou ça pouvait sauter aussi haut…
Blague morbide à part, j’ai été particulièrement étonné de voir qu’en étant percuté sur le flanc, le kangourou est monté tout droit en chandelle. Cela me semble irréel.
Nous ne nous sommes pas arrêtés mais de ce que j’ai pu voir, la voiture n’avait rien. Mais je pense qu’on ne peut malheureusement pas en dire autant de notre pauvre kangourou.
C’est un peu choqués qu’on a continué notre route…
Nous nous arrêterons ensuite au bord du lac Tyrell. Un autre lac salé assez impressionnant. On prendra quelques photos depuis un point de vue panoramique et c’est reparti pour la route: on a tout de même plus de 6 heures à effectuer aujourd’hui.
On continue de traverser la campagne du Victoria parfois un peu embrumée jusqu’à arriver en milieu d’après-midi dans la ville de Bendigo.
Bendigo fait partie des villes dont on entend parler en Australie. Dans des conversations, des annonces pour des boulots excentrés ou par des marques, comme la banque du même nom. Mais on ne sait pas trop où est cette ville, ce qu’il y a à voir et à quoi elle ressemble exactement.
Eh bien la curiosité nous a poussé à faire un léger détour pour la visiter.
Nous sommes étonnamment surpris: elle dispose d’un petit centre ville mais très bien structuré et élégamment décoré avec un vieux tramway qui le traverse.
C’est un centre ville typé européen mais miniature car il n’a qu’une ou deux rues parallèles qui le composent.
On finira par arriver aux portes de Melbourne vers 18h. Nous nous arrêtons sur la dernière aire de repos avant Melbourne sur la Calder Highway que l’on a emprunté jusqu’ici. On est encore à 40km du centre ville.
L’aire de repos est très utilisée. J’entends par ça que les toilettes sont moins propres et que les poubelles débordent de déchets. Nous ne sommes pas les seuls à dormir ici bien que l’aire de repos soit assez petite.
On aura même eu le droit à notre séance sirène et gyrophares de police. Une voiture de police s’est en effet garée juste devant notre van. Elle semblait contrôler quelqu’un. Peut-être une voiture surprise en excès de vitesse. On ne saura pas mais ça fait un drôle d’effet quand on est en pyjama dans son lit.
19e jour – Arrivée sur Melbourne
Nous voilà maintenant à Melbourne. Nous avons pris le parti d’aller chercher un garagiste au plus vite afin que notre van puisse éventuellement être réparé avant que l’on ne reprenne la route 5 jours plus tard. Nous sommes vendredi donc il faut aussi prendre en compte que les garages ne sont pas ouverts le weekend.
Pour vous le dire d’une manière simple, nous avons fait 4 garages: le premier était OK pour nous prendre mais ne pouvait pas avant le mardi et selon lui il y avait pour 2 jours de travail. Il nous a envoyé vers le second qui nous a indiqué qu’il n’acceptait pas les vans. On a été en voir un autre, tous les trois étant de la même chaîne, Kmart Tyre Service (maintenant appelée MyCar), et ce troisième non plus n’a pas accepté notre van.
Dépités, on a alors repensé au garagiste qu’on avait été voir en revenant de Tasmanie. On a donc retraversé la ville dans l’autre sens pour aller chez ce garagiste.
Selon lui c’était tout OK mais il n’aurait pas le temps de s’en occuper ce jour-même.
Il nous enverrait un devis par email d’ici lundi et on pourrait alors lui apporter le van, si accepté.
On attend toujours le devis.
Nous avons donc abandonné notre recherche.
Nous nous sommes rendus au AirBnb où nous allions dormir les deux prochaines nuits, en attendant les parents de Laura. Nous étions chez Jean-Luc, notre hôte que nous n’avons pas rencontré mais dont la colocataire Inna nous a bien accueillis. Une superbe chambre pas trop excentrée (10/15minutes à pieds du centre ville de Melbourne).
Tout s’est super bien passé de ce côté là bien que nous n’ayons jamais pu entrer le van dans le garage sous-terrain où une place nous était réservée.
Pas grave, notre van séjournera dehors.
On profitera du temps de libre avant l’arrivée des parents de Laura le lundi matin pour:
- Voir des amis à moi qui vivent encore sur Melbourne (coucou Cédric et Victor!)
- Nous trouver de nouvelles paires de chaussures, les nôtres commençant à souffrir un peu du voyage. On aura donc revisité les deux DFO (magasins d’usine) de Melbourne
- Passer par Décathlon (oui, il a ouvert fin 2018 à Melbourne) pour m’acheter un nouveau sac de voyage: je considère vraiment que mon sac de 90L + 10L était trop grand. J’ai opté pour un sac de 70L mais mieux conçu, on ne dirait pas qu’il en fait autant. Me voilà allégé pour notre départ en Asie par la suite!
Bref, on n’a pas vu le temps passé et les parents de Laura sont arrivés, prêts pour un nouveau roadtrip après quelques jours à visiter Melbourne.
La suite très bientôt!
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