Arrivée en Australie – 5 octobre 2018
Hello hello!
Nous voici arrivés à Sydney un peu avant 16h heure locale – 8h de décalage avec la France. Le vol s’est bien terminé, rien de particulier à signaler à ce propos si ce n’est rappeler que l’avion que l’on a eu était plutôt confortable pour une compagnie Low Cost.
Nous sommes partis d’Honolulu où il faisait approximativement 30° ressentis 34° avec un gros soleil et de l’humidité.
On arrive à Sydney, on garde l’humidité. Mais Plus de 15° de moins et de la pluie à ne plus en vouloir…
Mais bon, pour ma part le fait d’être en Australie me suffit à avoir le sourire, malgré la fatigue.
Nous sortons de l’avion, rapide passage par la douane: plus de tampon ici non plus… Un système numérique permet également de scanner le passeport. On peut aussi passer directement à l’ancienne vers un douanier, ce qu’on a fait en espérant avoir notre tampon mais ça n’a rien changé.
Nous sommes le vendredi 5 octobre 2018. Notre visa commence et est valable un an jusqu’au 4 octobre 2019.
On a rempli un petit formulaire de douane dans l’avion sur lequel j’avais un doute: il était demandé si nous apportions de la nourriture, en particulier des « noix ». Possédant encore des noix de cajou gardées de l’avion, je me suis demandé s’il fallait déclarer.
Dans le doute, j’ai indiqué en avoir. En Australie, il vaut mieux déclarer quand on a un doute. Si jamais ils inspectent vos bagages et qu’ils y trouvent des choses non déclarées, ça peut coûter très cher.
Le mensonge est une offense très grave ici.
Les restrictions sont plutôt grandes également, ils veulent éviter à tout pris l’entrée de bactéries ou autre virus via les matières organiques. Egalement, certaines produits sont très taxés en Australie et par conséquent leur entrée sur le territoire est limitée.
Un paquet et demi de cigarettes (25$ le paquet ici) par exemple. 75cl d’alcool, il me semble. Pas plus.
Nous récupérons nos bagages, petit passage à la fouille douanière du coup, bref mes noix de cajou sont acceptées (trop bieeeen!) et nous arrivons dans le hall de l’aéroport.
Nous décidons de défaire l’emballage de nos sacs afin qu’ils soient plus faciles à transporter mais sans outils coupant, c’est compliqué… Un australien d’environ 70 ans vient spontanément nous aider, sympa 🙂 En tout cas nous sommes ravis de voir que notre emballage de fortune a bien tenu le coup!
Nous prenons le train (train de banlieue) direction notre auberge de jeunesse, que l’on appelle familièrement Backpack ici. Le backpack désigne le sac à dos, par extension le mot « backpacker » désigne le voyageur qui part avec un sac à dos (comme nous quoi 🙂 ) et comme le backpacker dort dans des auberges de jeunesse à moindre coût, ces auberges sont aussi appelés « backpacker » puis par familiarité « backpack ».
Un changement, quelques stations et nous voilà à Kings Cross, quartier de Sydney proche du centre assez réputé pour être le dortoir des voyageurs. C’est ici qu’on trouve les backpacks les moins chers, comme le nôtre!
On marche une centaine de mètres sous la pluie et nous avons la chance de découvrir notre backpack: Ady’s Place.
Il y règne comme une ambiance de bazar. C’est pas très propre, beaucoup de monde dans un tout petit espace… On se rend dans notre chambre. On avait volontairement pris une chambre de 4 places pour ne pas trop être dans le bordel. Et on a bien fait!
Elle est plutôt calme, la chambre dispose de deux lits superposés. Dans le premier en-dessous une fille qu’on aperçoit à peine et il semble y avoir une autre fille au-dessous du second. Nous prenons donc un étage chacun et découvrons avec plaisir qu’une douche « privée » se trouve dans notre chambre.
Pour les toilettes, il faut utiliser les sanitaires communs à tout l’étage et quand on voit l’état dans lequel ils sont, on est ravis d’avoir une douche pour notre chambre. D’ailleurs, c’est un bonheur de pouvoir l’utiliser dès maintenant… Même si l’eau chaude se fait désirer…
Vendredi, c’est barbecue gratuit dans le backpack. A 19h30 nous descendons donc et nous tombons sur une queue géante devant la (petite) cuisine. Bref, il fallait qu’on vienne un peu plus tôt. Tans pis on patiente un peu et on fini par pouvoir entrer et prendre deux saucisses (plus de steak) avec de la moutarde, des oignons et un peu de salade le tout entre deux tranches de pain de mie. Le barbecue australien quoi 🙂
On se glisse dans la salle à manger (trois tables glissées dans une petite pièce). C’est vraiment petit, il y a rarement de la place pour manger même si en patientant un peu on fini toujours par pouvoir s’asseoir.
Après avoir à peine discuté avec un français à notre table, nous regagnons notre chambre pour tenter de dormir…
La nuit sera agitée. Jusqu’à 1-2h du matin il y a des colocataires du backpack qui font la fête sous notre fenêtre: pas tellement de places communes dans l’auberge pour se regrouper et les bars sont très chers. Généralement les voyageurs achètes des cubis de 5L de vin de très mauvaise qualité qu’on appelle ici Goon.
C’est parfait. Mais grâce au mal de crâne qui va avec le lendemain, on se rappelle pourquoi il n’était pas très cher ce vin!
Notre fenêtre ne ferme pas bien et elle donne tout juste sur l’entrée de l’auberge… Il ne reste plus qu’à supporter… Et ça sera comme ça une nuit sur deux environ.
Après, vers 3-4 heures ceux qui rentrent de soirée bourrés gueulent comme des vaux dans les couloirs… Et certains en profitent pour appeler leurs proches en Europe, c’est pile le bon moment.
On s’en souviendra de cette auberge. J’avais de meilleurs souvenirs de l’auberge que j’avais connu à Melbourne. Mais c’était la basse saison, il y avait quand même moins de monde… Je pense que ça joue aussi.
A noter que l’auberge propose aussi un toi-terrasse appelé ici « rooftop », quelque chose de très commun dans les bars. C’est bien de pouvoir s’y détendre tout en contemplant le centre ville. Enfin ça c’est quand il fait beau. Autant dire qu’on n’y est pas montés souvent… Pour ne pas dire jamais.
Il y a aussi une salle télé. On a ouvert la salle une fois et vu l’atmosphère qu’il y avait et sa propreté, on n’y est jamais retourné.
Et enfin une salle avec des machines à laver et des sèches-linge. 4$ chacun.
Nos nouveaux objectifs
Comme évoqué plus tôt, nous n’aurons pas tellement le temps de décrire jour après jour ce que nous ferons maintenant. Nous allons donc essayer de résumer davantage en vous racontant les faits importants ou marquants que nous avons vécu.
Il se peut que nous rations quelques points ou que nous ne soyons pas assez précis, dans ce cas n’hésitez pas à nous demander plus de détails en commentaire 🙂
Maintenant que nous sommes arrivés à Sydney, notre objectif est de trouver au plus vite du travail pour gagner de l’argent et pouvoir par la suite prétendre à un second visa à l’expiration du premier.
Pour cela, plusieurs objectifs à atteindre pour pouvoir partir l’esprit tranquille:
– Se procurer un numéro de téléphone australien. Nous avons toujours notre abonnement Free qui permet d’appeler et d’envoyer des SMS vers la France et de profiter de 25Go de données Internet en 3G en Australie mais nous ne pouvons pas communiquer notre numéro français aux employeurs et aux autorités australiennes..
– Demander le TFN (Tax File Number) pour Laura. Il s’agit de l’équivalent de notre numéro de sécu qui permet de travailler sur le sol Australien. On le communique à notre employeur et grâce à ça il peut nous déclarer et nous payer. J’ai déjà le miens car j’ai travaillé en Australie en 2014 et on garde le même à vie.
– Créer nos comptes bancaires australiens, sans ça pas possible d’être payés! Je disposais déjà d’un compte australien pour ma part chez HSBC que je continue d’utiliser mais étant donné que ce dernier ne me coûte rien, autant un créer un nouveau dans la même banque que Laura!
– Trouver un van qui sera notre maison et notre moyen de locomotion cette prochaine année.
– Avoir un plan sur la suite de notre voyage: un travail, une destination à atteindre ou autre.
Nous avons réservé 10 nuits dans notre auberge de jeunesse, 10 jours pour atteindre ces objectifs. C’est parti!
Nos premières visites à Sydney
Avant de pouvoir faire quoi que ce soit, il faut évidemment sortir de l’auberge.
Et avant même ça, on profite du petit-déjeuner gratuit. Corne Flakes, du pain de main, des confitures, du lait, café (soluble…) et du thé (Lipton…). Tout ça à disposition. Pour les jours suivant on y ajoutera du jus d’orange et… du Nutella 🙂
Nous voilà à déambuler dans les rues de Sydney. Nous commençons par rechercher des endroits que nous connaissons: Circular Quay qui est le port des ferrys entre l’Opéra et le Harbour Bridge, Darling Harbour où il y a le Hardrock Café (on n’a fait qu’y passer, promis!), etc.
Mais le temps n’est pas très clément. Il bruine. Fait pas hyper chaud… C’est pas terrible. Encore un peu de fatigue due au vol de la veille et de la mauvaise nuit passée…
Une fois assez baladés, on pense maintenant à nos objectifs. Il faut qu’on s’occupe d’un maximum de chose le plus rapidement possible.
Pour la banque, c’est loupé. On est samedi. On attendra lundi.
On peut commencer à s’occuper du téléphone.
Notre abonnement téléphonique
On avait déjà en vue ce qu’on voulait: un système de carte prépayée (comme en France il y a quelques années) qui permet pendant 28 jours d’avoir à peu près la même chose que nous en France, mais moins de quota internet. L’Australie a toujours eu environ 5 ans de retard sur la France à ce niveau. Mais je suis ravi de voir que ça a quand même évolué depuis mon dernier passage!
Nous voulions être chez deux opérateurs différents: Optus, un très bon opérateur avec un grand réseau sur les côtes australiennes. L’ennui c’est que dès qu’on s’enfonce dans le bush, on ne capte plus… Mais cet opérateur permet les appels et SMS vers la France!
L’autre opérateur est Telstra, le plus grand opérateur en Australie qui a aussi le meilleur réseau. Mais il est plus cher, propose moins de quota internet et pas d’appels vers la France.
Nous nous sommes rendus dans une boutique Telstra où un commercial nous a reçu et nous a finalement aiguillé vers un autre opérateur qui n’existait pas à l’époque où j’étais à Melbourne: Belong. Cet opérateur est en fait la filiale Low Cost de Telstra. Il dispose du même réseau, même s’il est légèrement bridé par rapport à Telstra côté internet, ça reste toujours mieux qu’Optus ou que notre forfait Free actuel.
Il coûte moins cher que ses concurrents et propose plus de quota internet et, pour 5$ de plus par mois, les appels et SMS illimités vers certains pays étrangers dont la France.
On prend donc tous les deux cet opérateur qui répond à nos problématiques.
Premier objectif atteint!
On profite maintenant d’un peu de temps libre pour rentrer nous reposer à l’auberge et commencer à regarder les petites annonces pour les vans à vendre. Sans van, on reste sur Sydney…
On passe la soirée avec ma sœur Estelle qui vit sur Sydney. Bien que ça ne soit pas la raison pour laquelle on ait choisi Sydney comme première destination, on est bien contents de la voir et de passer la soirée avec elle!
Petit passage par Hungry Jacks, le nom de Burger King en Australie (oui, un petit malin s’est amusé à déposer le nom Burger King en Australie avant que la firme s’y installe, ils ont donc dû trouver autre chose…).
Le fast-food propose ici une application addictive qui permet de gagner tous les jours une réduction ou offre: une frite offerte, une boisson, un sandwich moins cher, un sandwich acheté un offert, … bref, c’est tentant de voir ce qu’on gagne!
Mais on a réussi à résister jusque là! Enfin, presque!
On se baladera un peu le reste du week-end, rien de nouveau si ce n’est qu’on a trouvé une annonce sur Gumtree, le « Bon coin » local, annonce d’une société qui achète des vans aux locaux (Australiens) pour les rénover et les équiper comme des vans de voyageurs (un lit, un coin cuisine, etc.).
On les contacte par hasard et ils nous annoncent qu’ils ont un van de disponible en ce moment. Rendez-vous donné pour le lundi à 14h!
La fille mystère qui occupait notre chambre est partie. C’était une allemande. Beaucoup d’allemands dans les voyageurs en Australie et ils sont très jeunes. C’est communs chez eux après le lycée de partir à l’aventure. Pour beaucoup c’est la première fois qu’ils quittent leur maison.
J’observe en tout cas une plus grande différence entre eux et nous que quand j’étais à Melbourne il y a 3 ans. J’ai plus l’impression d’être avec des ados qu’avec des adultes…. Cela peut expliquer le côté crade de notre auberge de jeunesse!
Une canadienne ayant la soixantaine passée a rejoint notre chambre. Elle est de Toronto et était de passage en Australie pour animer une sorte de camp pour adolescents. Elle nous aura avoués avoir été très contente de nous avoir eu dans sa chambre lors de son départ: elle redoutait son séjour dans l’auberge de jeunesse… On avait vraiment apprécié sa présence. Elle avait même sollicité les connaissances de Laura pour soigner une plaie au niveau de son doigt.
Petite pensée pour nous parents qu’on imagine dans cette auberge de jeunesse. On ne peut pas s’empêcher de sourire 🙂
Le dimanche matin, surprise, ma montre n’affiche plus la même heure que mon téléphone. Oui, on vient de changer d’heure pour passer à l’heure d’été. On a donc maintenant 9 heures de décalage avec la France, jusqu’à ce que vous passiez à l’heure d’hiver. Ce sera alors 10 heures.
Comptes en banque
Le lundi, passage par la banque. On choisit Westpac. Une banque qui est très présente en Australie. S’il y a une banque dans un patelin, même éloigné, il y a de grandes chances qu’il s’agisse d’une Westpac. Et cette banque propose des comptes à zéro frais pour les nouveaux arrivants en Australie, ça tombe bien!
Dans cette banque on ouvrira un compte classique dit « Choice » et un compte d’épargne dit « Savings ».
Les comptes épargnes en Australie sont intéressants. Ils proposent déjà de sécuriser son argent car pas possible de payer directement avec eux via la carte bancaire et ils proposent des intérêts tournant aux-alentours des 2,5%, récupérés mensuellement et non annuellement comme chez nous.
Donc autant y mettre son argent quand on le reçoit 🙂
On ouvrira aussi plus tard un compte « Superannuation ». C’est sur ce compte que l’employeur verse un peu d’argent au moins tous les trois mois. Cet argent est bloqué jusqu’à la retraite de son propriétaire. Il est bien entendu soumis à intérêts. En tant que français, on peut débloquer l’argent sur ce compte lors de notre départ du pays. Intéressant donc!
Aussi, dans les banques en Australie, pas de conseillé attitré. On peut aller dans n’importe quelle agence de notre banque et demander à parler à un conseiller. Il accède alors à notre dossier et peut réaliser ce qu’on lui demande.
Bref, 20 minutes passées avec une conseillère en agence et nos comptes sont ouverts et même accessibles en ligne.
Nos cartes bancaires sont commandées et devraient arriver sous 7 jours ouvrés. On les recevra le mercredi! Plutôt rapide…
L’après-midi nous prenons la direction d’un quartier un peu plus éloigné de Sydney pour nous rendre à notre rendez-vous avec la société qui aménage des vans.
Nous passons avant ça par le quartier chinois de Sydney où nous visitons une sorte de centre commercial et une rue typiquement chinoise.
Il y a aussi un jardin chinois mais son accès est payant…
Too Easy Travel – Ou comment on a craqué pour l’achat d’un van ….
Nous y voilà, Redfern, c’est ici qu’on a rendez-vous avec Yann, un français qui a ouvert avec d’autres collègues anciens voyageurs la société qui réaménage des vans et mêmes des 4×4.
On nous présente la société et ses gages de qualité. Elle a une très très très bonne réputation et que des excellents commentaires sur internet.
Ils achètent des vans d’occasion, les vérifient d’un point de vue mécanique. Vidange, pneus, etc. Tout est vérifié dans un garage partenaire.
Puis ils l’aménagent, le rendent fonctionnel et prêt à partir à l’aventure.
Ils nous aident même dans la paperasse pour prendre possession du van.
Une assurance ainsi qu’assistance routière sont incluses pour un an.
Bref, c’est parfait sur le papier!
Nous nous rendons avec eux dans le garage partenaire pour voir le van en question. Et là, surprise. Le van n’est encore pas du tout aménagé. On s’était mal compris… On pensait nous de notre coté qu’il était prêt.
Non, il venait juste d’être examiné d’un point de vue mécanique. Mais il était loin d’être fonctionnel et il était « usé ». On entend par là qu’on voyait qu’il avait été utilisé par un artisan. Il avait des traces d’usure qui ne donnaient pas du tout envie de l’acquérir… Peut-être que nous aurions mieux fait de ne pas le voir dans cet état.
Après, il est vrai qu’il dispose de beaucoup d’avantages:
– Il roule au diesel, même si ici le gazole est plus cher que l’essence, on devrait s’y retrouver sur la consommation moins importante sur les longues distances.
– Il a été vérifié techniquement et ne devrait donc pas nous poser de problème par la suite.
– Il a la clim et est assez récent (2003) pour peu de kilomètres (170 000 km)
– La société s’engage à nous soutenir par la suite si jamais nous avons des problèmes avec et certains voyageurs ont témoigné de ce service.
– Il n’aura pas été utilisé par 4-5 autres voyageurs avant nous qui l’auront abîmé et le garage nous a soutenu qu’il était en très bon état et que c’est rare quand ils en voyaient des comme ça.
– Tout l’équipement de camping nécessaire vient avec ce van.
– Une bouteille de vin et un collier de fleurs en plastique sont offerts avec!
Bref… je ne sais pas si c’est l’envie de déjà en finir avec la recherche de van, le fait qu’un autre client potentiel arrivait pour l’acheter ou si c’est le collier de fleurs, mais nous avons pris la décision de prendre ce van.
« Il devrait être prêt sous 2 à 3 jours ». Formidable!
Autre objectif partiellement atteint. Reste plus qu’à patienter. Peut-être que nous pourrions partir plus vite que prévu! Nous étions bien contents.
L’attente et la recherche de travail
Le mardi, il fait beau. Enfin moins gris que les autres jours et un truc jaunâtre pointe le bout de son nez dans le ciel.
C’est décidé, on va se promener! On laisse de côté un peu tout le reste.
On repasse par Circular Quay pour immortaliser les deux icônes de Sydney sous le soleil.. à peu près!
Direction Manly Beach, une plage au Nord de Sydney. On prend le ferry pour traverser le port et s’y rendre.
On pique-nique sur la plage, on se promène un peu et on reprend le ferry pour un retour dans le centre. Ce coup-ci on se rend sur la plus célèbre des plages de Sydney, Bondi Beach.
Elle est un peu plus excentrée, vers le Sud, on prend le bus pour y aller.
Notre précédente visite sur ces deux plages en 2014 était moins ensoleillée. Cela faisait plaisir de voir ces plages sous un autre angle!
Le lendemain, on décide d’aller profiter un peu plus du centre ville. De la pluie était annoncée mais à part un ciel bien gris, rien à l’horizon.
Une fois dehors, ça commence à pleuvoir légèrement. Bon, ça sera comme le samedi. Bruine, ça devrait aller.
Puis, finalement ça tombe un peu plus fort. Puis encore plus fort. Bon bah, quitte à être trempés, on continue.
On finira par prendre le chemin du retour après une bonne ballade. Complètement trempés. Un thé et sous la couette. C’est là qu’on est le mieux.
On profite de ce jour pour rechercher du travail sur l’application Gumtree Jobs. Toujours le « Bon coin » local mais pour les annonces de travail.
On trouve plusieurs annonces ce jour-là mais rien de concluant… On apprend que le van n’est pas encore prêt mais qu’il devrait l’être pour samedi ou lundi grand maximum.
Le lendemain le temps est un peu meilleur avec de la pluie par intermittence.
On se ballade dans le centre ville sans objectif précis jusqu’à trouver un centre commercial que nous ne connaissions pas: le Queen Victoria Building.
Plusieurs boutiques de vêtements et de parfums le tout dans un bâtiment assez ancien avec des galeries.
On retournera sur Darling harbour ce jour-là et on regardera encore une fois les annonces de travaux en fermes. On répondra à l’une d’entre elle assez intéressante: entretien de vignes dans le Victoria. 10 heures de route d’ici mais cela semble sérieux et ça commencerait le 17 ou 18 octobre. Parfait: on prend le van et on y descendra!
On espère qu’il sera prêt pour samedi… Comme ça on prend la route et on a le week-end pour se rendre sur le lieu du travail.
Sur le chemin du retour, on rencontre mes oiseaux préférés: des cockatooes. Cacatoès blancs à crête jaune.
Il y en a de partout en Australie, en fonction des saisons. Habituellement ils ne traînent pas trop en centre ville mais là, ils étaient tous proches de nous et pas peureux.
La nuit de ce jour-là sera encore bien mouvementée. Elle m’aurait toutefois permis d’échanger avec notre futur employeur qui semble être un recruteur pour les fermes de la région de Mildura dans le Victoria.
Il m’indique qu’une formation débutera dès le lundi sur Mildura et qu’il faudra donc être présent pour pouvoir travailler les jours qui suivent en ferme.
Ayant entendu des histoires de travaux plutôt illégaux dans la région de Mildura, le lendemain matin je prends contact avec l’organisme « Fair Works » qui est un peu comme les Prud’hommes chez nous.
Ils me donnent des conseils sur comment m’assurer que le travail est bien légal une fois sur place et me rassurent sur le fait que ce qui m’est proposé est bien légal: être payé au rendement et non à l’heure.
Bref, il faut que le van soit prêt pour samedi.
La recherche d’équipement
Ce jour-là nous ratons le petit-déjeuner qui est disponible à l’auberge de 8h00 à 10h00. Sûrement dû au fait qu’on ait encore mal dormi….
Pour prendre le petit déjeuner, on se rend dans un autre centre commercial où travaille un français avec qui j’ai pu discuter sur facebook. Il a ouvert un stand de crêpes dans ce centre commercial mais doit malheureusement rentrer en France à cause de son visa..
On mangera donc une crêpe au Nutella pour Laura et une crêpe au caramel pour moi. Tarif normal de 16$ pour les deux crêpes soit environ 10-11€. Mais nous avons le droit à une bonne ristourne, 10$ les deux 🙂 Merci, merci!
Pour la suite, on réfléchit à où on pourrait trouver des affaires pour les fermes. On avait prévu quelques vêtements et chaussures mais vu comment on a terminé trempés l’autre jour, on a réfléchi une deuxième fois: on était pas prêts.
On décide de prendre la direction de DFO: un grand centre commercial de magasins d’usines qui vendent des vêtements de marques moins cher. Il s’agit souvent de collections précédentes, des invendus. Il y en a un dans chaque grande ville en Australie. On avait visités ceux de Melbourne, Brisbane et Cairns.
Mais après nous y être rendu, on se rend compte que ce n’est pas dans ce genre de magasins qu’on trouvera des vêtements bons marchés pour les fermes.
C’est alors que je repense au fait que Décathlon s’est installé en Australie il y a peu. Il y a donc de grandes chances que ce soit à Sydney. Petite recherche sur internet et bingo!
Nous voilà en direction de Décathlon dans un quartier de Sydney voisin de l’aéroport. On y verra d’ailleurs des avions en phase d’atterrissage relativement bas…. Original.
On y trouvera ce qu’on cherchait: des chaussures de randonnée qui feront l’affaire ainsi que des shorts/pantalons/vestes confortables que nous pourront mettre pour bosser.
Mais aussi ce qu’on cherchait pas: des tas de français! D’ailleurs, lorsqu’on a demandé un conseil à une vendeuse, j’ai cru bon de me justifier en disant qu’on était français et qu’on connaissait bien Décathlon et que c’est pour ça qu’on s’y était rendu en espérant trouver de quoi travailler en ferme.
Elle a beaucoup rigolé et nous a assuré qu’on était pas les seuls français à réagir de cette manière.
On a même croisé un vendeur français avec qui on a pu échanger un peu!
Bref, équipement OK! Reste plus que le van.
Et c’est là que ça se corse… On reçoit une photo du van qui vient tout juste d’être nettoyé et réhabilité. Mais il manque encore tout l’intérieur: il est loin d’être prêt!
On nous annonce qu’il ne sera pas disponible avant lundi soir. Ce qui signifie que nous ne seront jamais à temps à Mildura… Je recontacte l’employeur pour nous excuser. Nous n’y serons pas…
Retour case départ pour cet objectif…
La suite
Cela fait maintenant une semaine qu’on est sur Sydney et nos objectifs sont presque tous atteints. Il en manque quelques-uns mais nous gardons espoir!
Nous profitons de cette journée ensoleillée (enfin pour le moment) pour aller visiter le marché du quartier The Rocks. Artisanat et nourriture.
Puis nous traversons le port de Sydney en marchant sur le célèbre Harbour Bridge: 2 rails pour le train de banlieue, 8 voies de voitures et deux passages protégés pour piétons, un de chaque côté.
Nous profitons de la belle vue qu’ils propose et nous nous rendons à Luna Park de l’autre côté. Parc d’attractions perpétuel. Nous avions visité celui de Melbourne qui était beaucoup plus petit et qui visait plutôt les petits enfants. Celui-ci est plus grand et propose des attractions pour un peu tout le monde!
Retour en ferry puis direction l’auberge via le jardin botanique royal.
Nous avons répondu à une nouvelle offre pour aller ramasser des cerises toujours dans le Victoria. Concernant le TFN de Laura, ce dernier n’est pas encore arrivé mais ma sœur nous l’enverra à sa réception et il est possible de commencer à travailler sans, tant qu’on le communique par la suite.
Cela nous irait bien d’aller dans cette direction car cela nous rapproche de Melbourne, notre prochaine destination obligatoire en décembre puisque c’est ici que mes parents nous rejoindrons pour passer Noël avec nous.
La canadienne avec qui nous partagions entre autres notre chambre est partie en milieu de semaine et a laissé place à un allemand qui est resté quelques nuits. C’est maintenant une allemande qui a pris sa place. L’autre fille qui était là au début, elle, est toujours là.
Pour la nourriture, nous alternons entre restaurants à bas coûts (surtout le midi, on mange pour un peu plus de 6€ chacun! L’Australie c’est pas forcément aussi cher qu’on le dit) et un peu de popote qu’on prépare en faisant nos courses au supermarché du coin, Woolworths.
Voilà où nous en sommes aujourd’hui, samedi 13 octobre 2018.
Cet article vous a résumé notre dernière semaine. Nous avons prolongé notre séjour à l’auberge de jeunesse d’une nuit: nous devrions récupérer le van lundi et prendre la route mardi matin car nous en avons marre de rester ici à ne rien faire…
Si d’ici là nous ne trouvons pas de piste de travail, nous irons directement faire du porte à porte dans les fermes pour trouver la ferme qui acceptera de nous accueillir.
Voilà. Nous espérons que cet article n’ait pas été trop long et nous vous remercions de nous suivre. Une fois de plus, n’hésitez pas à interagir avec nous via les commentaires ou via notre formulaire de contact, cela nous fait plaisir de recevoir vos petits messages à propos du blog et de notre aventure.
A bientôt pour les prochaines aventures de Laura et Mathieu !
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Bonjour,
Très belles photos et avec les commentaires, nous avons l’impression d’être avec vous!
Maintenant il va falloir commencer à bosser un peu!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
A très bientôt.
Bises.
Parfait comme toujours et nous attendons la suite avec impatience.Bises
super! j’attends la suite, c’est comme si j’étais derrière vous dans le van…
Biz
Michel