5e jour – Arrivée à Hawaï
Salut à tous!
Tout comme pendant le vol entre Vancouver et Honolulu, je profite du vol entre Honolulu et Sydney pour rattraper notre retard au niveau du blog. Nous reprenons donc là où nous en étions, presque arrivés à Honolulu.
Le vol se termine dans les mêmes conditions où on l’a commencé.
Personnellement mon estomac continue à me faire souffrir. Laura, ça va mieux.
On a réussi à dormir plus ou moins (Laura ++ et moi –) au milieu de tous ces bruits autour de nous et de la température qui nous semble vraiment basse. Et c’est maintenant l’atterrissage: Honolulu nous voilà !
Il est 20h30 heure locale, aucune vue sur l’arrivée car pas de hublot à proximité. Dommage… ça devait être beau…
Laura est levée dans l’uns des premiers passagers pour pouvoir sortir au plus vite, elle était très excitée de pouvoir mettre les pieds sur le sol hawaïen.
A peine sortis de l’avion une chaleur accompagnée d’humidité nous saisit. Ouah, on dirait que c’est presque irrespirable. Ça n’arrange pas mon mal de ventre qui ne s’est toujours pas calmé.
Nous arrivons dans l’aéroport qui a la particularité d’être un bâtiment ouvert: pas de murs à certains endroits, vue directe sur le tarmac et sur les avions. Pas pratique pour la climatisation qui est inexistante à ce niveau.
Quelques problèmes pour trouver des toilettes libres pour ma part mais une fois fait on remarque une musique hawaïenne omniprésente dans tout l’aéroport. Calme, douce, bref c’est agréable, on est tout de suite dans l’ambiance. Et surtout, ça va un peu mieux 🙂
On récupère nos sacs tout de suite après (la douane ayant déjà été passée à Vancouver), on les défilme et on les remet sur notre dos (lourd..) et c’est partie en quête de la voiture de location.
Petite surprise également en arrivant chez Hertz, on est accueillis par un gars en chemise hawaïenne, Jack. Il nous offre une petite bouteille d’eau chacun, quelques conseils sur les choses à faire autour d’Honolulu et nous propose un surclassement pour seulement 125$! que nous refusons.
Ce n’est pas que conduire une jaguar me déplairait mais nous n’avons pas envie de voir la facture en cas d’accrochage. Mais ne parlons pas de malheur.
Jack nous donne donc les clés de notre Nissan Versa et nous indique son emplacement.
Fatigués ou je ne sais pas quelle était la raison mais nous ne l’avons pas trouvée, nous avons même été sur une autre place de stationnement constater que ce n’était pas la bonne voiture dessus.
Bref, petit aller-retour vers Jack qui m’accompagne pour me montrer que la voiture est bien à sa place, dans l’allée d’à côté..
Il est déjà 21h30. Je regarde mon téléphone pour m’apercevoir que notre hôte m’a envoyé un message pour savoir si nous venions bien toujours. J’avais peut-être sous-évalué le temps qu’il nous faudrait pour y arriver…
Je la rassure et nous prenons la route. Une petite vingtaine de minutes et nous voici dans les quartiers proches du centre-ville de Honolulu.
Nous sortons nos bagages de la voiture et me voici parti pour une galère d’une vingtaine de minutes pour trouver une place dans le quartier. Suuuper. Je n’ai qu’une envie, dormir et je me fais chier à tourner en rond dans un quartier où on ne peut pas se garer.
Quelques fausses joies: des places où on ne peut pas se garer à cause d’une borne incendie ou encore un arrêt de bus…. Mais je fini par trouver une place pas trop trop loin.
Découverte de nos hôtes et de leur maison: il s’agit d’un couple de russes dans leur trentaine passée. Leur maison est mitoyenne: 6 appartements dans le même bâtiment tout en long, un étage. C’est très petit. Notre chambre, la chambre de nos hôtes, un salle de bain/toilettes, une petite cuisine en couloir qui donne sur le salon et voilà.
Pas de vitres aux fenêtres: que des moustiquaires et des sortes de panneaux en verre permettant d’avoir un peu d’intimité. C’est rudimentaire mais on n’a pas vraiment besoin de plus.
Un ventilateur dans la chambre nous empêche de fondre pendant notre sommeil.
Nous prenons une douche, notre hôte discute un peu mais nous l’abandonnons très vite pour aller nous coucher.
Je ne sais pas à quel fuseau horaire notre corps est maintenant habitué mais c’est 00h heure locale, midi en France et 2h à Vancouver. Bref, on a sommeil.
6e jour – dimanche 30 septembre 2018 – Premier jour à Honolulu
Réveillés très tôt ce premier jour: le soleil se lève à 6h, il fait chaud, les voisins partent travailler (bruits de voitures devant la fenêtre), un coq chante depuis 5h du matin et les voisins sont très charmants (bruits de raclements de gorge puis crachats à répétition).
Pour ma part mon mal d’estomac avait laissé place à un mal de crâne insupportable. Décidément, ça ne commence pas fort…
On se lève et nous prenons la direction d’un supermarché bio dans la rue d’à côté. Il était conseillé par notre hôte. Et c’est effectivement intéressant. De la nourriture bio dans tous les sens aussi bien en rayon qu’en format self avec possibilité d’acheter de la nourriture, même cuisinée, au poids.
Nous prenons chacun un muffin, un jus d’orange et un café pour ma part et nous mangeons en « terrasse » devant le magasin. C’est cher mais pas mauvais et mon mal de tête était passé. Le jus d’orange, la nourriture ou le médicament? Je ne sais pas qui en était responsable!
Nous rejoignons la voiture pour nous rendre en centre-ville vers le quartier de Waikiki. La fameuse plage du même nom.
Nous cherchons à nous garer et tombons sur une place libre. A noter que le dimanche les parking sont gratuits en ville, point positif même si d’une manière globale le parking en ville n’est pas excessif même si limité dans le temps généralement.
Et à partir de là, nous serpentons la ville sans savoir vraiment où aller, nous entrons dans différentes boutiques dont Quicksilver et les très répandues « ABC Stores ». Il y en a vraiment tous les 20 mètres, parfois plusieurs dans le même bloc de bâtiments. Elles vendent de tout. Des souvenirs, de la nourriture et même des médicaments. Bref, nos amis québécois appelleraient ça un « dépanneur ».
Nous continuons d’errer dans les rues jusqu’au moment où nous avons le « malheur » de prendre la direction de la plage.
Ouah. Elle est là. Magnifique. Une eau turquoise comme nous l’avons rarement vue. J’ai du mal à me souvenir si j’ai déjà vu aussi turquoise, même en Australie.
Quelques photos puis nous ne pouvons plus résister. Nous nous changeons comme nous pouvons et nous sautons littéralement dans l’eau. En plus d’être belle, elle est juste à la bonne température: elle rafraîchit mais est suffisamment chaude pour qu’on y entre du premier coup. Quelques cailloux au fond de l’eau, il fallait tout de même faire attention où on mettait les pieds.
Il faisait 30° dehors et environ 27° dans l’eau.
Après avoir barboté pendant plusieurs dizaines de minutes par intermittence, nous décidons d’avancer un peu sur la plage pour voir ce qu’il y a d’autre à voir.
Nous marchons donc entre les différents hôtels de luxe jusqu’à arriver vers une sorte de lagon très certainement artificiel et nous apercevons au loin un camion de streetfood (Vente de nourriture à emporter, dans la rue). Nous nous en approchons et nous pensons très fortement à Kamékona, personnage de la série Hawaï 5-0 qui vend des crevettes sur une plage similaire à celle-ci et quelques indications sur le camion nous montrent qu’on ne fait pas erreur.
Le camion est bien inspiré de la série et vend des crevettes à l’ail ainsi que du poisson pané ou encore des steaks sauce teriyaki. Nous nous empressons d’en commander pour notre repas.
Il faut savoir qu’Hawaï a une population essentiellement asiatique. Beaucoup de japonais et de chinois sont venus s’y installer avant même qu’il devienne le 50e Etat des Etats-Unis.
On retrouve donc beaucoup de nourriture asiatique qui s’est encrée dans les coutumes et fait maintenant partie intégrale de la culture hawaïenne.
Nous apprenons un peu plus tard que nous étions à ce moment là sur le lieu exact du tournage des scènes de Hawaï 5-0 se déroulant au camion de Kamékona. Un autre camion spécial pour les tournages vient s’installer en travers pour cacher le parking derrière et laisser une vue sur l’océan. Magique.
Après manger, nous testons le lagon, l’eau y est étrangement plus froide. Nous retournons donc vite dans l’océan où l’eau est meilleure.
Après cette petite baignade, nous décidons d’avancer pour tout de même visiter le reste de Waikiki car nous n’avions pas vu grand chose jusque là.
Nous avons longé la plage en revenant un peu sur nos pas. Nous cherchions une statue assez connue de Waikiki, celle d’un nageur et surfeur célèbre hawaïen de la fin du 19e siècle, Duke Kahanamoku.
Après avoir longé la plage pendant un moment, nous nous sommes retrouvés forcés à revenir dans le centre ville car un passage semblait en travaux.
Nous nous sommes donc perdus dans le centre ville dans l’espoir de retrouver un chemin nous menant sur la plage.
Nous étions au milieu des hôtels mais côté ville. Nous finissons par trouver le chemin que nous cherchions en suivant une surfeuse: elle allait bien en direction de la plage!
Et là nous étions sur Waikiki beach, la plus connue des plages de Hawaï. Même couleur turquoise mais cette fois-ci pas de cailloux au fond de l’eau, que du sable. C’était agréable.
Forcément une autre baignade s’imposait. Nous étions d’ailleurs face à l’un des hôtels les plus connus de l’île: le Royal Hawaiian Hotel, bâtiment de couleur rouge.
La statue que nous cherchions était à quelques pas de là, malheureusement à contre-jour, difficile de la prendre en photo…
Nous avons terminé notre journée dans le centre de Waikiki, dans les boutiques de souvenirs et autres, notamment à la recherche d’un bureau de poste.
Tout comme à New York, nous en avons bavé pour trouver le bureau de poste. Ils sont de couleur bleu foncé et se fondent dans le décor. Au moins en France, avec leur jaune canari, on les repère facilement!
On a fini par en trouver un, fermé. C’est dimanche!
Le soir, direction le Hardrock Café! Oui, deuxième de notre voyage et troisième paire de baguettes!
On en a profité pour manger notre dîner ici: j’ai testé le burger local avec une tranche d’ananas qui était super bon bien qu’un peu trop cuit côté viande. Laura a pris le burger Legendary que l’on retrouve dans tous les Hardrock Café, une valeur sûre, et un cocktail comme elle les aime. L’ananas qui était en décoration était juste… délicieux. Aucune acidité, beaucoup de sucre. C’était merveilleux. Moi qui craint ce fruit à cause de l’acidité, j’étais comblé.
Un petit tour par la boutique, quelques souvenirs et nous voici reparti chez nos hôtes que nous croisons à peine et nous soignons nos jolis coups de soleil. On avait bien pensé à la crème solaire mais le fait d’entrer/sortir constamment de l’eau ne lui a pas laissé de chance.
Dommage, c’est douloureux mais ça nous apprendra.
Pas eu de problème pour se garer ce jour-là. Une place dans la rue presque en face de la maison. Parfait.
Encore une journée bien chargée. Laura avait encore des étoiles plein les yeux. Je crois que l’océan s’y reflétait encore 😉
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Alors là vous m’avez vraiment fait rêver, je n’avais pas envie que ma lecture s’arrête, j’étais à fond avec l’impression de vivre tous ces magnifiques moments avec vous (enfin presque)…
Continuez à nous faire rêver c’est super!!! Big bisous à tous les 2