A l’heure où j’écris ces mots, nous volons en direction de Honolulu. Toutes nos excuses pour l’absence d’articles mais nos journées étaient très intenses et se finissaient généralement assez tard, nous avons donc privilégié nos explorations et notre sommeil à l’écriture d’articles pour le blog…
Mardi 25 septembre, nous sommes bien arrivés à Vancouver après un vol plutôt calme.
Le vol
Nous volions avec la compagnie canadienne low cost Westjet. Nous l’avions choisi pour le prix et parce que les critiques n’étaient pas mauvaises.
Pas de grosses surprises si ce n’est un décollage avec 30 minutes de retard patientées sur le tarmac ainsi que le fait que nous ayons volé dans un avion qui n’était pas très récent: le moteur s’entendait bien, pas possible d’écouter de la musique avec des écouteurs classiques ou encore que les fauteuils n’étaient pas très confortables (mal au dos 🙁 ).
Au niveau du repas, une collation était incluse dans le vol (même quelques unes à vrai dire), choix d’une boisson non alcoolisée (soda, eau, café, thé, etc.) et d’un en-cas (petits bretzels d’apéritif ou spéculoos).
Possibilité de commander un plat chaud à bord. C’était payant mais pas excessif. Nous avions faim: nous pensions manger avant d’embarquer mais nous nous sommes précipités sur la salle d’embarquement et une fois entrés, plus de possibilité de faire demi-tour pour retourner dans la zone commerciale afin d’acheter à manger.
Mac and cheese (macaroni avec une sauce fromage) pour Laura, Butter Chicken (plat indien, poulet dans une sauce épicée au beurre accompagné de riz) pour moi.
Concernant les divertissements à bord, pas d’écran sur le siège d’en face comme on peut l’avoir dans les compagnies plus habituelles mais nous étions invités à télécharger sur nos téléphones personnels l’application de la compagnie.
Une fois en vol, un réseau wifi apparaît alors et par ce biais il est possible de regarder des films. Un choix assez varié de films récents ou plus vieux. Mais impossible d’entendre quoi que ce soit avec le bruit des moteurs.
On s’est occupés comme on a pu: sieste pour Laura et mots fléchés pour moi, le tout avec des pauses repas puis snack à intervalles réguliers.
10 heures c’est long, même à côté d’un hublot: le survol du Canada s’est fait entièrement au-dessus des nuages, rien à voir donc.. Mais l’arrivée valait vraiment le coup: survol des montagnes enneigées, des lacs aux eaux turquoises, de grandes étendues vierges…
Bref, arrivés avec 30 minutes de retard, passage à la douane de manière informatisée: une borne nous fait scanner notre passeport, répondre à quelques questions, nous prend en photo, nous imprime un reçu et nous faisons la queue pour passer devant un agent qui lui nous pose quelques questions et c’est tout.
A notre grande tristesse, plus de tampon sur le passeport lorsque nous entrons au Canada..
Nous étions contents de retrouver mon cousin Antoine qui nous attendait à l’aéroport.
Ciel nuageux au-dessus de la capitale de la Colombie Britannique mais pas de pluie! Le soleil est même venu nous faire coucou de temps en temps.
Il est 15 heures à Vancouver, il est minuit à Lyon). Nous sommes fatigués mais il nous faut tenir encore jusqu’à ce soir.
Fin du premier jour
Nous voilà à bord du Skytrain: un métro en partie aérien qui prend la direction du centre-ville. Petit changement à l’hôtel de ville pour prendre un bus (ligne 99) qui nous rapproche de chez Antoine.
Premier contact avec les rues de Vancouver à la sortie du métro, des câbles aériens dans tous les sens, les feux tricolores sont situés de l’autre côté des intersections et une pointe d’américanisation se fait ressentir dans la taille des véhicules et les panneaux de signalisation.
Fait intéressant d’ailleurs, au Canada et aux Etats Unis, il est autorisé de passer au rouge à une intersection s’il on tourne à droite. Les voitures venant de gauche restent bien entendu prioritaires.
Nous avons également pu reconnaître quelques chaînes de restaurant ou autre boutiques que nous avions connues à Montréal en 2016.
Nous montons donc dans un bus blindé (heure de pointe), nos lourds sacs de voyage sur le dos. Pas pratique et c’est un peu douloureux tout même.
Une fois sortis du bus, petite marche de 10 minutes pour rejoindre la maison d’Antoine, nous passons dans des quartiers résidentiels typiquement canadiens dans lesquels nous avons pu voir de nombreux érables dont les feuilles rougissaient. L’automne est bien là et ça donne des couleurs vraiment magnifiques.
Enfin nous arrivons chez Antoine où nous nous débarrassons de nos sacs et filons prendre une douche revigorante.
Après avoir aidé Antoine à monter un lit double qu’il avait acheté pour l’occasion et que nous utiliserons donc pendant notre séjour, il était l’heure de manger. Nous prenons donc la direction des rues commerçantes à proximité de chez lui pour manger notre repas du soir, l’occasion de se balader encore un peu dans le voisinage.
C’est une taverne étrange, répondant au nom de Storm Crow, qui retenu notre attention: orientée sur l’univers « Geek » (monde des passionnés de jeux-vidéos ou univers un peu mystiques), cette taverne proposait un décor très recherché blindé de références à des jeux vidéo, films, livres ou autres univers merveilleux.
Même les menus respectaient ce thème. Une poutine pour Laura et un burger pour moi le tout accompagné de quelques bières locales très sympathiques (Philips beer).
Nous avons pu ici nous rappeler le fonctionnement des restaurants nord-américains: les prix sont indiqués hors taxes, comme dans toute boutique d’ailleurs, et les serveurs sont payés avec les pourboires que nous laissons en fin de repas.
Les pourboires relèvent donc d’une quasi obligation. Ils représentent généralement entre 15% et 20% du total global de la note.
De plus, pas de pichet d’eau sur la table, ce sont les serveurs qui viennent pour remplir nos verres dès qu’ils les trouvent vides, comme s’il fallait justifier des pourboires laissés en fin de repas.
Retour à la maison pour s’endormir aussitôt.
2e jour – mercredi 26 septembre
Après une nuit très reposante (22h à 6h du matin, le décalage horaire nous empêchant de dormir plus, malheureusement), nous nous sommes préparés et nous avons pris la direction du centre ville: un peu de marche à pied jusqu’à la station de métro voisine pour prendre le Skytrain qui nous mène en plein centre-ville.
Dans le métro, il est un peu plus de 7h, nous côtoyons les canadiens qui partent travailler. Drôle de sensation.
Nous arrivons dans le centre ville en même temps que le soleil se lève: il est tôt mais nous profitons de cet avantage pour explorer cette nouvelle ville qui s’offre à nous. Le soleil est en tout cas resté dans un beau ciel bleu toute la journée. C’est une chance que nous avons: la semaine aura été très belle, ce qui est rare à cette période. Il y a environ 8 mois de pluie à Vancouver par an ce qui lui vaut son surnom de « Raincouver ».
Nous nous retrouvons donc au milieu des grands buildings et nous prenons une direction un peu au hasard en recherchant un endroit où prendre un petit déjeuner.
Ce n’est pas un petit-déjeuner mais un stade que nous rencontrons avant tout: le stade de l’équipe de football américain locale. Majestueux.
Mais, personnellement, c’est de l’autre côté de la rue que quelque chose attire mon attention: un panneau avec un hockeyeur. « Rogers Arena » qu’il est écrit en-dessous.
Le voici ce palais du hockey qui m’intéressait tant.
Mais avant de s’y intéresser davantage, il faut régler le problème de la faim. Petite recherche sur nos téléphones d’un « Tim Hortons », chaîne de cafés canadienne testée à Québec, et nous nous y rendons.
Ce petit déjeuner est l’occasion de donner un peu des nouvelles à la France et de planifier le reste de la journée.
Nous recherchons rapidement les points d’intérêts que nous avions trouvés avant de venir et nous réservons une visite guidée de la patinoire citée plus tôt. Cette dernière est le même jour à 10h30, nous avons encore 2 heures devant nous.
Nous nous rendons donc vers une rue de Vancouver connue pour ses boutiques de souvenirs et autres mais tout est encore fermé: les boutiques n’ouvrent qu’à 9h00 voire 10h00 pour certaines.
Nous nous baladons donc simplement dans la ville sur un petit itinéraire qui nous amènera à la patinoire à l’heure souhaitée.
Nous passons par différentes rues, quartiers ou places célèbres de Vancouver que nous retraverserons par la suite.
L’architecture fait beaucoup penser aux autres villes modernes comme New York mais l’ambiance qui y règne est calme, respectueuse mais animée.
On voit une très grande présence de la culture asiatique, Vancouver étant l’une des premières destinations des émigrations asiatiques en Amérique du Nord.
Ca y est, nous y sommes, voici l’Arena des Canucks de Vancouver, l’équipe de hockey locale. Plusieurs fois championne de la plus haute ligue Nord-Américaine.
En tant que hockeyeur c’est un bonheur pour moi de visiter cette merveille.
Même si je ne soutiens habituellement pas cette équipe (mais plutôt celle de Montréal, les Canadiens), c’est une première pour moi d’entrer dans un bâtiment de cette ampleur. En plus de cela un joueur français, Antoine Roussel, a rejoint l’équipe cette année après avoir joué à Dallas, ce qui renforce mon intérêt pour cette équipe.
Nous n’avions pas pu visiter le centre Bell à Montréal lors de notre passage en 2016 et c’était l’un de mes regrets.
Après un rapide tour par la boutique, nous avons pu voir les vestiaires visiteurs, les loges VIP (celle des anciens membres du staff), les loges privées des sponsors, les loges presse, les bars ou autres endroits intéressants autour de la patinoire et même une descente à la table de marque et sur les bancs de pénalité.
Pour vous donner une idée, le nombre de spectateurs possible dans cette patinoire est de plus de 18 000. Ridicule à côté du Parc OL et ses presque 60 000 places mais plutôt énorme à côté de la patinoire Charlemagne et ses 3 500 places qui fait quand même partie des plus grandes patinoires de France.
La patinoire a également accueillit les épreuves des Jeux Olympiques de 2010.
Une fois sortis de ce paradis, c’était l’heure de manger. Nous voilà partis à la recherche d’un endroit où manger correctement sans trop nous ruiner.
La fatigue était omniprésente suite à nos déambulations de la matinée et nous ne trouvions rien à notre goût.
Nous finissons par trouver par hasard un restaurant affichant à l’extérieur « Frenchy’s special lunch » pour 9,95$C (environ 6,5€ avant taxes et pourboires). Tous les jours de la semaine un plat différent. Ce jour c’était un curry de crevettes, intéressant.
A notre surprise, le restaurant qui proposait cela semblait plutôt chic, murs en marbre, clients en costards, serveurs dans les mêmes tons, bref nous qui étions en tee-shirt/jean/baskets, cela nous faisait bizarre.
Nous nous sommes tout de même fait placer en terrasse, installer la serviette de table sur les genoux et c’était formidable, et pas cher!
La serveuse nous a tout de même indiqué qu’elle se doutait que nous prendrions seulement de l’eau du robinet avant même de proposer autre chose et aucun dessert n’a été proposé non plus. Mais c’est ce que nous attendions.
Bref, c’était décalé, excellent (bien qu’un peu épicé) et pas cher.
Le restaurant s’appelle « Coast » et nous vous le recommandons fortement!
Mais nous ne savons toujours pas pourquoi la pancarte indiquait « Frenchy’s special lunch ». Peut-être un signe du destin 🙂 ?
L’après-midi s’annonçait. Nous étions déjà bien fatigués par la marche du matin mais nous avions toujours beaucoup de choses à explorer.
Nous nous sommes rendus sur la Canada Place, partie Nord du centre-ville de Vancouver.
Le centre-ville est une presqu’île et est par conséquent entouré d’eau. Cette Canada Place est le lieu d’accostage des bateaux de croisière l’été qui relient l’Alaska au reste des Etats Unis plus au Sud. Il y en avait d’ailleurs un très imposant dans le port.
Une petite ballade sur les quais et nous nous sommes rendu chez un loueur de voiture afin de récupérer la voiture réservée pour notre 3e jour en direction de Seattle.Juste à temps pour rejoindre une amie, Amy, que j’ai connu à Melbourne en 2015. Elle faisait partie de mes colocataires et nous avions convenu de nous voir lors de notre passage.
Elle terminait tout juste le travail, c’était l’occasion d’aller boire un verre ensemble.
Puis nous nous sommes promenés, nous avons visité un casino pas très loin qui était très récent et disposait d’un toit terrasse avec une vue intéressante.
Un petit tour en voiture jusqu’à la presqu’île de Grandville Island, de l’autre côté du fleuve bien que tout était fermé, une vue magnifique sur la ville se présentait à nous.
Nous avons profité des connaissances d’Amy pour nous rendre au Nord du parc Stanley, autre presqu’île au Nord du centre ville pour avoir une autre vue magnifique sur le pont reliant la ville aux quartiers Nord.
Amy nous a ensuite conseillé un restaurant barbecue japonais que nous avons partagé avec elle pour le dîner.
Nous avions prévu initialement de profiter de la voiture pour nous rendre au Hardrock Casino de Vancouver ce soir-là mais la fatigue a pris le dessus. Nous avons donc raccompagné Amy chez elle et nous avons pris rendez-vous pour le HardRock Casino le samedi matin: elle voulait nous y emmener.
Fin d’une journée riche en découvertes et courbatures.
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Merci pour les détails de votre escapade.
Bon contenu rédactionnel agrémenté de belles photos. 9/10
Très bien mais ne vous relâchez pas…
nous attendons la suite avec impatience.
Bises.
Sympa les photos!! Mais on en veut encore plus…
Merci de nous tenir au courant de la suite du voyage.
A bientôt
Coucou les vagabonds, apparemment ça roule pour vous et tant mieux!!! Merci de nous faire partager tous ces jolis moments et les supers photos on a hâte de découvrir la suite… Big bisous
Merci pour vos petits commentaires qui nous font très plaisir!
La suite arrive!
Bisous