Hello! Après le départ de mes parents, nous avons repris la route avec pour objectif d’être à Melbourne le 28 janvier pour prendre le ferry pour la Tasmanie. Nous avons donc d’ici là serpenté à travers l’Etat du New South Wales et celui du Victoria en s’arrêtant à plusieurs endroits pour profiter de la belle nature, se baigner et prendre du bon temps. C’est ce que nous allons vous raconter au travers de cet article.
Capertee et Wollomi National Park
Après avoir quitté Sydney, nous avons pris la direction de la Capertee Valley, au Nord-Ouest de Sydney. 3 heures de routes, traversée des Blue Mountains, où nous ne nous sommes finalement pas arrêtés. Nous y étions allé la dernière fois, nous avions vu les célèbres Three Sisters, trois pics de rochers devant une grande vallée bleutée (due à l’essence bleue que rejette les eucalyptus qui la composent).
Nous y sommes arrivés pour la nuit et par mauvais temps, malheureusement… Nous visons un pub qui permet aux voyageurs de camper gratuitement dans sa propriété.
En retour, il est apprécié de commander un repas, ou au moins une boisson au pub.
Malheureusement, les cuisines du pub étaient fermées: nous nous sommes contentés d’une « Meat pie », une tourte à la viande, plat très connu en Australie.
Avec la pluie, nous avons également préféré dormir sur une aire de repos bétonnée à quelques centaines de mètres plutôt que dans le jardin du pub, à cause de la pluie.
Le lendemain, le temps était dégagé et nous avons pu voir ce que nous étions venu voir: la Capertee Valley, le deuxième plus grand canyon du monde, après le Grand Canyon en Californie. Il est plus petit mais plus large d’un kilomètre.
Le panorama était sympathique mais après avoir échangé avec quelques locaux, nous comprenons qu’il n’y a pas grand chose de plus à voir. Nous reprenons donc la route et nous nous arrêtons dans un parc national à quelques kilomètres où nous passerons la nuit.
Il s’agit du Wollomi National Park. L’aire de camping que nous choisissons se situe au bord d’une rivière qui forme même un lac artificiel dû à un barrage. On paie tout de même $6.00 chacun pour pouvoir y rester la nuit: la monnaie sert à l’entretien du parc national.
La manière de collecter l’argent est d’ailleurs intéressante: il y a à disposition une « Honesty Box », en gros une boîte aux lettres dans laquelle nous mettons une enveloppe contenant l’argent et un papier avec notre nom, date de séjour, etc. Parfois des rangers (vous vous rappelez de Walker Texas Ranger? Ben pareil sauf qu’ils ne cassent pas la gueule à des méchants mais s’occupent du respect de la faune et de la flore australienne) passent au petit matin pour récupérer l’argent et vérifier que tout le monde ait bien payé.
Ce système ne fonctionnerait vraiment pas en France.
Nous profitons de notre après-midi pour faire du kayak sur le lac et nous baigner: des petits poissons viennent même nous picorer les peaux mortes. On s’en plaint pas, certains paient pour ça!
A noter que l’aire de camping ne propose, comme souvent dans les parcs nationaux, que très peu d’infrastructures. Ici, seulement des « drop toilets », en gros des toilettes se composant d’un trou avec fosse. Parfois la fosse contient des organismes pour que les déchets s’éliminent naturellement, d’autres fois, il ne s’agit que d’une citerne régulièrement vidée (ok, les rangers ne s’occupent pas QUE de la flore australienne).
En ce qui concerne de la réception téléphonique, on oublie! Une nuit coupée du reste du monde, ça a son charme parfois!
Dubbo
Direction Dubbo! On ne sait pas ce qu’il y a à voir mais on sait que c’est une ville de campagne assez importante dans le New South Wales. D’ailleurs le prince William y est venu il y a quelques mois, alors pourquoi pas nous!
On fait un petit détour pour passer par une route qui nous a été conseillée au pub de Capertee, paraît que c’est magnifique. Oui, c’est vrai que les paysages sont intéressants bien que très champêtres.
Mais cela fait un petit détour et il commence à faire chaud: on avoisine les 35°, l’été est bien là! Je croiserai d’ailleurs notre premier serpent au milieu de la route, un serpent noir et blanc (Cliquez ici pour un exemple). Laura ne l’a pas vu, c’est mieux ainsi 😉
On arrivera à Dubbo après s’être arrêtés pour manger le midi dans un pub au bord de la route (rien d’autre 50km avant et 50km après, on dira que ça tombait bien!). Et là, il fait chaud. On arrive à 38°, l’air est lourd, pesant.
On y restera 2 jours dans un camping avec piscine. On a en effet étendu notre séjour d’une nuit supplémentaire afin de commencer à se renseigner sur les travaux auxquels nous pourrions postuler pour l’après-Tasmanie. On croise d’ailleurs dans ce camping un français qui travaille dans le coin et qui nous conseille fortement les « fermes solaires ». Il a eu la chance de faire ses 88 jours de fermes requis pour le second visa dans l’une d’elles l’année précédente.
Une ferme solaire, ce n’est ni plus ni moins qu’un grand champ avec des panneaux solaires. L’Australie en déploie beaucoup, faut dire que l’électricité en Australie provient en grande partie de centrales thermiques au charbon…. Ce n’est donc pas un luxe de penser à changer cela.
Mais du coup qu’est-ce qu’on ferait dans ces fermes? Eh bien on poserait les panneaux solaires tout simplement, à raison de 7 jours par semaine avec un salaire plus que correct et même doublé les week-ends.
Le problème c’est qu’il faut être recruté. Peu d’offre, beaucoup de prétendants, bref c’est pas gagné. D’ailleurs le français nous indique que pour être pris, il ne faut pas hésiter à mentir sur son CV pour dire qu’on a déjà eu une expérience similaire en France…. On va y réfléchir.
Bref, nous nous sommes un peu reposé pendant deux jours à forte chaleur. On remarquera cependant qu’on a la chance d’avoir la pluie, ou au moins des nuages, qui viennent généralement calmer le jeu à la tombée de la nuit, ce qui nous permet d’avoir des nuits agréables.
Orange et Bakers Shaft Reserve
Nous sommes ensuite descendus vers le Sud. Arrêt dans la ville d’Orange pour un pique-nique à l’ombre appréciable du parc public puis nous continuons notre route jusqu’à une aire de camping un peu particulière. Il s’agit d’une « réserve » publique. Bref, un terrain public sur lequel on peut camper. Ce bout de terrain est à 15min de route de toute civilisation et une dizaine de kilomètres de chemins de graviers. Nous l’avons trouvé sur l’application Wikicamp même si elle n’était pas super bien indiquée. Google maps nous a fait passé par une rue barrée: grand portail avec un panneau indiquant « Passage interdit et dangereux, mine d’or en exploitation ». Rien que ça.
Après avoir fait demi-tour et trouvé une autre route, nous sommes enfin arrivés à l’entrée de cette réserve qui s’appelle Bakers Shaft Reserve. Un panneau indiquait bien qu’elle était ouverte mais un autre portail nous barrait la route. Après avoir observé le portail en question qui était fermé mais pas verrouillé ainsi que les commentaires des autres utilisateurs de l’application Wikicamps, nous décidons de l’ouvrir et de continuer notre chemin après avoir pris soin de le refermer derrière nous. Et heureusement qu’on a pas fait demi-tour une fois de plus! Il faut croire que ce portail sert uniquement à repousser les touristes. En tout cas nous avons trouvé l’aire de camping où plusieurs caravanes étaient installées au bord d’une rivière. Pas de douche ce soir mais une bonne baignade rafraîchissante!
Tout comme dans le lac au parc Wollomi, aucun danger de se baigner dans cette petite rivière: elle n’est pas en contact direct avec la mer donc pas de crocodile et encore moins de requins. J’ai tout de même enlevé une sangsue qui cherchait à s’installer sur mon pied…
Cowra, Young et Binalong
On reprend encore la route, l’occasion de croiser notre second serpent (cette fois-ci Laura le voit) qui fait des S au milieu de la route (il traverse, quoi). Je pense qu’il s’agissait d’un brown snake, serpent très mortel et très répandu en Australie (voir ici pour la photo exemple.)
On se rapproche cette fois-ci d’un coin que l’on connait. On arrive en effet dans la région de Young où nous avons été cueillir des cerises en octobre/novembre/décembre. On se promet de dévier pour découvrir un nouveau coin: pas forcément utile d’y repasser…
Mais encore une fois, la chaleur nous poursuit!
On sait qu’il y a une cascade pas loin, elle nous avait même été conseillée par l’électricien qui s’était occupé de notre panneau solaire. On tente de s’y rendre avec espoir de pouvoir pique-niquer et de se baigner pour se rafraîchir. Mais après avoir manqué de bloquer le van dans des chemins de cailloux, on décide d’abandonner et de faire demi-tour.
On mangera notre pique-nique sur une aire de repos à l’ombre mais ça n’aura pas suffit pour nous rafraîchir: le vent était brûlant!
Après hésitation et longue réflexion (enfin courte, personnellement je ne voulais pas rester dans cette chaleur) on finit par prendre la décision…. de retourner à Young en vue de profiter de la piscine publique.
Eh bien on ne regrette pas!
$4.50 l’entrée par personne ce qui fait (merci à mon convertisseur personnel, Laura) un peu plus de 2,50€ ce qui est plus que raisonnable. On en profite aussi pour prendre une bonne douche.
La nuit se passera dans le petit village de Binalong qui propose aux voyageurs de s’arrêter sur son terrain d’expositions (autour du stade municipal) pour camper. On se souviendra de cette nuit comme de la nuit aux 100 moustiques.
On ne les a à peine vu lors de notre repas mais une fois dans le van, nous avons passé la soirée à les tuer, un par un. Bien entendu, la bataille a laissé des traces (boutons) qui nous occuperont une bonne partie de notre temps libre des jours suivants (ça graaaaaatte!).
Le plus étonnant c’est qu’un australien qui campait à 50m de notre van dans sa caravane n’en a pas vu un seul. Je soupçonne l’arrosage automatique sous l’arbre d’à côté d’être le repaire de ces horribles créatures!
Namadgi National Park et Bombala
Un nouveau par national, cette fois-ci au Sud-Ouest de Canberra. On passera la nuit dans l’aire de camping d’Orroral. On paie à nouveau, $10.00 cette fois-ci par personne pour pas plus de confort que la dernière fois mais on a à nouveau la possibilité de se baigner dans des bassins naturels, sous les yeux curieux des wallabys.
Wallabys que l’on retrouvera d’ailleurs un peu plus tard sur notre lieu de camping alors qu’ils viennent manger à la tomber de la nuit.
Pour les curieux, les kangourous se nourrissent principalement d’herbe. Ils broutent.
C’était en tout cas vraiment tranquille, nous avions quasiment le camp que pour nous.
Le lendemain nous traversons le reste du parc (50km sur du gravier, on commence à s’habituer), on croise un échidné alors qu’on se rend à Cooma. Un échidné est un animal à mi-chemin entre le hérisson et le porc-épic. Il est l’un des seuls mammifères, avec l’ornithorynque, à pondre des œufs. Mystère de la nature.
C’est en tout cas tout mignon et très peureux. Mais pas très patient: s’il nous voit, il enfouit son museau dans la terre ou sous un tas de feuille. Mais une vingtaine de secondes plus tard, le voici de nouveau le museau en l’air.
Petit passage par la ville de Cooma où nous nous réfugions au McDonalds pour profiter de la clim et nous conduisons de nouveau en direction d’une autre ville, plus au Sud, quasiment à la frontière avec l’Etat du Victoria, Bombala (on n’y dense pas la bamba, là).
Nous y passerons la nuit dans un camping municipal très bon marché. Des sanitaires impeccables, de l’électricité, de l’eau et de l’ombre le tout pour un coût assez raisonnable. Nous serons entourés toute la soirée d’oiseaux de toutes les couleurs, des galahs (ou cacatoès rosalbin en français), des cacatoès blancs à crête jaune et d’autre à crête délavée (blanche, quoi).
Bombala est aussi une ville réputée pour certains de ses habitants: les fameux ornithorynques, ou platypus en anglais.
Eh bien, même si j’ai passé un bon moment à patienter au bord de la rivière à côté du camping, je n’en aurai pas vu…
Paynsville, Raymmond Island et Sale
Le lendemain matin, avant de repartir, nous passons par une petite réserve où les ornithorynques se montrent assez facilement, mais avec la chaleur, ils restent probablement sous l’eau ou dans leur terrier, on les comprend. Il est conseillé de venir au lever ou au coucher du soleil pour les apercevoir. Ce sera pour une autre fois..
Nous arrivons maintenant dans l’Etat du Victoria, l’Etat de Melbourne, avec une nouvelle destination particulière: Paynesville et son île, Raymond Island. Qu’est-ce que cette île a de particulier? Eh bien hormis quelques habitations, elle est naturellement bien préservée et une colonie de koalas y vit paisiblement. On se rend sur l’île en ferry (gratuit à pieds) et on lève les yeux.
Mais nous n’irons que le lendemain. Ce jour-là on se contente juste de faire du repérage (horaires du ferry, place pour se garer, …) On passe la nuit à quelques kilomètres de là au bord d’une rivière sur une aire de repos où il est interdit de camper (comprendre par là, sortir sa tente et dormir dans l’herbe). Mais comme à beaucoup d’endroit, à partir du moment où vous dormez dans votre véhicule, c’est toléré.
Les toilettes étaient particulièrement propres pour une aire de repos et nous passons encore une nuit au calme, personne d’autre sur l’aire de repos. C’est même limite étrange d’être dans un calme pareil. (Mais où sont-ils tous passés 😮 ?)
Et enfin, le lendemain, malgré une température en baisse et l’absence de soleil (c’est tout de même plaisant), on se rend sur cette fameuse île aux koalas! Un circuit balisé à pieds est proposé aux visiteurs (pour laisser les riverains tranquilles nous pensons), nous l’empruntons et nous nous permettons de le rallonger un petit peu. Nous verrons 21 koalas dont un bébé! Trop mignon!
Nous verrons aussi un échidné et nous finirons par sortir complètement du parcours balisé afin d’en découvrir d’autres. Et nous aurons bien eu raison.
Nous en verrons 10 de plus ainsi qu’un wallaby et un autre échidné. Le tout dans leur habitat naturel. C’est vraiment un réel plaisir de partir à la chasse aux images comme nous l’aurons fait toute cette journée.
La petite ville de Paynesville est aussi très mignonne. Ville au bord de l’eau disposant d’un port de plaisance et quelques commerces. Nous avons beaucoup aimé.
Nous passons la nuit sur une aire de repos bruyante (très proche de l’autoroute) et pas très propre avant de nous rendre dans la ville de Sale où nous resterons une nuit dans le camping municipal (le moins cher que l’on ai trouvé jusque là). Nous y étions resté une nuit il y a quatre ans et c’était passable mais cette fois-ci les sanitaires étaient tout neufs et en parfait état.
Lors de notre arrivée, le personnel du camping nous a indiqué qu’il y avait une « grosse fête » dans la propriété d’à côté le soir même et il nous invitait à y faire un tour.
Nous y avons été. Bon ok, l’une des motivations était les tarifs réduits sur la bière ($2.00 le « pot » soit un petit peu plus qu’un demi, ça fait environ 1,20€). En vérité, il s’agissait de la soirée du vendredi soir du champ de course de lévriers. On y est donc resté pour voir deux courses avant de regagner notre van.
Curiosité, originalité, caninité.
Ballarat et Grampians National Park
Nous nous rapprochons de Melbourne. Mais il nous reste encore une dizaine de jours avant de prendre le ferry pour la Tasmanie.
Nous décidons donc de continuer notre chemin jusqu’à Ballarat, ville au Nord-Ouest de Melbourne dont l’architecture rappelle l’époque de la ruée vers l’or. Elle dispose également d’un lac assez sympathique autour duquel les gens font leur jogging. Il avait l’air d’y faire bon vivre. Mais à vrai dire on n’y est pas vraiment resté, on a juste fait quelques courses avant de nous rendre sur une aire de repos (original) à mi-distance entre la ville et le parc national des Grampians où nous souhaitons nous rendre le lendemain.
Cette aire de repos remporte notre premier prix: propre, naturelle, calme (car éloignée des grosses routes et aussi parce qu’on y aura été les seuls toute la nuit) et elle possède des drop toilets les plus propres jamais rencontrés.
Nous ne dormons pas cette fois-ci dans le parc national car les prix sont exorbitants pour n’avoir aucun confort ($30.00 pour juste des drop toilets, très certainement moins bien entretenues que celle que nous avons sur notre petite aire de repos).
Le matin nous prenons donc la route du parc national et nous y passerons la journée. Nous arrivons à Hall’s Gap, village central du parc où nous nous adressons à l’office du tourisme pour savoir quoi voir en une grand après-midi. On obtient très rapidement notre réponse: une carte avec des points d’intérêts surlignés.
Nous irons donc voir la plus grande cascade d’Australie, McKenzie Falls, où énormément de monde se baignait. Nous n’y avions pas pensé, tans pis, on supportera un peu plus la chaleur.
Nous visitons Reid Lookout, un panorama sur le parc national magnifique: vue du sommet de la montagne sur une vallée vierge avec des lacs. Petite marche d’1km aller pour voir un autre point de vue sur cette vallée (The Balconies) puis nous redescendons vers un autre point de vue, cette fois-ci de l’autre côté de la montagne, sur l’autre vallée, modifiée par l’homme. C’est tout de même grandiose.
On passera également vers une autre cascade après une petite autre marche de 10 minutes où nous constatons qu’elle est asséchée (ravis) et nous verrons aussi un grand lac artificiel (barrage, réduire les centrales à charbon, tout ça…).
Une belle journée dans ce parc pour lequel j’avais un peu de réticence. A vrai dire j’avais vu des photos d’amis qui y étaient venu 4-5 ans auparavant, ainsi que les photos d’autres personnes, vu que c’est très certainement le parc le plus visité aux alentours de Melbourne, et ces photos ne rendaient pas aussi bien qu’en réalité. Beaucoup de cailloux, j’avais peur d’être déçu. Eh bien nous ne regrettons pas le détour (Merci Cédric de nous avoir fait changer d’avis 😉 )
Une petite nuit sur la même aire de repos que la veille, toujours seuls et nous nous rendons au Sud de là où nous étions.
Lacs Salés de Colac et retour sur Melbourne
Nous voici près de Colac. Nous étions passés par cette ville à plusieurs reprises avec Laura il y a 4 ans. On avait même eu une panne de batterie après un gros orage qui nous avait forcé à patienter calmement. On avait aussi dormi au bord de son grand lac offrant un coucher de soleil magnifique.
Cette fois-ci, nous étions un peu plus au Nord: lors d’un moment de nostalgie à se promener sur Google Maps les années précédentes, j’avais observé ce coin-là et j’avais vu sur les images satellites des grosses étendues blanches. Après étude, il s’agissait de lacs salés. C’était donc l’occasion d’aller explorer.
Nous seulement ce sont des lacs salés mais en plus ils sont complètement à sec en été, offrant un paysage lunaire assez intéressant.
On prend quelques photos et achète des œufs avant de repartir vers Colac. Si je m’arrête sur ce détails c’est tout simplement parce que nous les avons acheté au bord de la route: en Australie, c’est courant que les fermiers laissent à l’entrée de leur propriété une petite cabane avec leurs produits, une affiche indiquant le prix et une petite urne pour qu’on mette l’argent dedans. C’est donc en libre service et les prix sont généralement abordables.
Ca ne serait pas possible en France, ça non plus 😀
French Island et Melbourne
Nous voilà de retour sur Melbourne. Comme un mois auparavant, nous sommes hébergés par mon ami Cédric. Nous restons avec lui une petite semaine et nous l’aidons à déménager. Nous visiterons pendant cette semaine une partie de la péninsule de Mornington, au Sud-Est de Melbourne où des amis de Cédric habitent. Nous avions également pour projet de nous rendre sur French Island, une île au Sud-Est de Melbourne qui est restée à un état quasi-sauvage. Elle est réputée pour ses koalas et ses orchidées. On s’y rend en ferry et pas moyen d’y emporter un véhicule, tout se visite à pieds.
Malheureusement les ferrys étaient annulés le jour où nous voulions nous y rendre à cause d’un vent trop puissant… Dommage… On aura été se baigner à la place, lors de la journée la plus chaude, 44° annoncé en centre-ville. La température a d’ailleurs évolué très rapidement en fin de journée: on est passés de 42° à 33° en environ 10 minutes. Et il fait frais depuis. La température a changé aussi rapidement grâce à un changement de direction du vent: les vents chauds du Nord ont été échangés contre les vents froids du Sud. Magique. Mais c’est tout de même beaucoup plus agréable.
Nous aurons également été en ville, notamment voir un autre ami à moi, Victor, l’occasion de boire un verre et de partager un barbecue coréen, bien meilleur qu’en France 🙂
Nous partageons donc un bon moment avec mon ami Cédric que nous laissons le lundi 28 janvier pour prendre le ferry en direction de la Tasmanie.
A l’heure où j’écris ces mots, nous sommes sur le ferry, à quelques minutes de l’arrivée. Nous avons hâte de découvrir cette île dont on nous a raconté beaucoup de bien.
On en parlera dans le prochain article!
A bientôt!
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Admirable, que du bonheur, ça donne envie mais sans les moustiques pour Michel et sans les serpents pour Nathalie. Nous avons encore bien voyagé et découvert cette faune grâce vous en attendant de pouvoir les admirer par nous même. On attend la suite avec impatience avec des nouvelles du Diable de Tasmanie.
Bises à tous les deux.
Michel et Nathalie.
Le troisième âge a pris grand plaisir à vous lire et regarder les photos. Il vous accompagne par la pensée tout au long de votre aventure.
Bises à tous les deux.
Papy Guy
Mamie Yvette
Bonjour,
Je suis à la recherche de la cascade près de Young, savez vous comment elle s’appelle ou comment je peux l’a trouver?
Merci ?
Bonjour!
La cascade dont on parle ici est la Koorawatha Falls, dans le village du même nom, Koorawatha, au Nord de Young en direction de Cowra 🙂
https://maps.app.goo.gl/qDBWMR2eHvVGLpZ16