Bonjour à tous!
Nous attaquons enfin notre séjour au Vietnam. Je sais que cet article arrive plutôt tardivement mais j’ai eu du mal à vraiment me mettre à le rédiger.
Le Vietnam est un endroit que nous avons globalement beaucoup aimé et il y a énormément de choses à dire dessus.
J’avais donc un peu d’appréhension à écrire en sachant qu’il faudrait rester concis tout en vous donnant un maximum d’information.
Mais visiblement j’y suis arrivé puisque vous lisez ces lignes!
Pour ceux qui n’ont pas lu les articles précédents, notre voyage au Vietnam a duré 3 semaines. Il s’est déroulé après 3 semaines en Indonésie et 3 autres semaines en Thaïlande dont vous pourrez retrouver les traces dans les articles précédents.
C’est donc avec une connaissance un peu élargie de l’Asie du Sud-Est que nous arrivons dans ce pays qui aura été le plus dépaysant des trois traversés.
Retour sur la situation actuelle
A l’heure où je vous écris ces lignes, nous sommes en juillet 2020, en Nouvelle Zélande où nous travaillons depuis plusieurs mois dans une usine d’empaquetage de fruits. On y a passé notre « confinement » et on aura profité d’une situation véritablement calme et stable par rapport au reste du monde.
Entre maintenant et le moment où s’est déroulé notre voyage au Vietnam, plusieurs autres voyages ont eu lieu à Singapour et en Nouvelle Zélande. Oui, nous sommes en retard au niveau de la rédaction des articles.
Donc, on attaque sans plus tarder ce nouvel article!
Notre itinéraire en 3 semaines au Vietnam
Comme pour les deux pays précédents, nos 3 semaines au Vietnam seront contées en trois articles différents traitant chacun d’une partie de notre itinéraire d’une durée d’environ une semaine, bien entendu.
On a prit le parti d’atterrir à Hanoï, la capitale du pays (1,5 millions d’habitants), au Nord de ce dernier pour petit à petit descendre vers le Sud jusqu’à Ho Chi Minh City, la plus grande ville du pays (3,5 millions d’habitants).
Voici le déroulement de notre itinéraire et la composition des différents articles
Partie I : Ha Noi et le Nord du pays
- 1er jour – Arrivée à Ha Noi
- 2e jour – Ha Noi – Visite de la ville
- 3e jour – Sa Pa
- 4e jour – Sa Pa
- 5e jour – Ha Noi – Visite des musées
- 6e et 7e jours – Baie d’Ha Long – Croisière sur Jonque
Partie II: Hué et le centre du pays
- 8e jour – Tam Coc
- 9e jour – Tam Coc
- 10e jour – Hué
- 11e jour – Hué
- 12e jour – Hué
- 13e jour – Hoi An
- 14e jour – Hoi An
- 15e jour – Hoi An
- 16e jour – Nha Trang
Partie III: Ho Chi Minh City et le Sud du Pays
- 17e jour – Da Lat
- 18e jour – Da Lat
- 19e jour – Ho Chi Minh
- 20e jour – Ho Chi Minh
- 21e jour – Excursion Delta Mékong
- 22e jour – Ho Chi Minh
- 23e jour – Départ d’Ho Chi Minh
Le Vietnam, un pays dépaysant
Histoire et Culture
Le Vietnam dispose d’une culture assez forte et très intéressante. Elle a été façonnée pendant toute l’Histoire de ce pays.
Je ne rentrerai pas en détails dans la description de son Histoire car je ne pense pas assez la maîtriser. Mais ce qu’il faut en retenir, c’est que le Vietnam est le fruit de plusieurs colonisations/occupations par d’autres pays dont la Chine (pendant plus d’un millénaire), la France (dont elle est devenue indépendante en 1954) et les Etats-Unis.
Chaque occupation a apporté son lot de connaissances et de technologies, surtout par la France, sans vouloir être chauvin. Aujourd’hui ce pays a su se démarquer et se créer une réelle identité dans un mélange culturel assez fort.
Ce pays a été l’un des lieux où la Guerre Froide s’est relativement fait ressentir via la Guerre du Vietnam: les Communistes poussés par la Chine sur la partie Nord et l’Occident poussé par les Etats Unis sur la partie Sud du pays.
La fin de cette guerre en 1975 est déterminée par la victoire du Nord sur le Sud. Aujourd’hui le Vietnam est donc un pays socialiste dirigé par un parti unique: le Parti Communiste du Vietnam.
Malgré ces guerres et ces atroces souffrances pour le peuple Vietnamien causées par la colonisation, nous avons ressenti une grande absence de rancune et de haine envers les différents peuples colons. Hormis peut-être envers la Chine avec qui les tensions sont relativement palpables…
Et c’est justement un point que nous admirons énormément. Le passé est le passé, même s’ils en souffrent encore aujourd’hui notamment à cause des différents produits chimiques (dont l’agent orange) utilisés par les américains lors de la guerre du Vietnam, qui sont à l’origine de nombreux handicaps, malformations et maladies incurables encore présentes aujourd’hui chez une partie de la population.
Si vous souhaitez en savoir plus sur l’histoire très intéressante de ce pays, la page Wikipédia est assez bien faite:
En plus des différentes cultures apportées par les colons, le Vietnam est aussi avant tout composé de multiples ethnies. La principale, celle des Viet (ou des Kinh) et 53 autres minorités réparties dans les différentes régions du pays.
Chaque minorité dispose de ses coutumes et de sa langue ce qui renforce encore plus le côté multiculturel de ce pays. Nous aurons l’occasion d’aller à l’encontre de certaines de ces ethnies.
Côté religion, même si le communisme a tendance à repousser toute forme de religion, les vietnamiens sont aujourd’hui, selon leurs lois, libres dans leurs croyances. Beaucoup sont cependant sans religion ou athées mais il y a également beaucoup de bouddhistes ou encore de chrétiens. Il existe aussi une religion particulière, le caodaïsme, qui est une sorte de religion regroupant toutes les croyances de toutes les autres religions présentes.
On a pu visiter un temple de cette religion lors de nos dernières journées dans le pays et c’est assez particulier.
Géographie du pays
D’un point de vue géographique, le Vietnam est situé dans l’hémisphère Nord, à l’Est de la péninsule indochinoise. Il est très étendu du Nord au Sud en forme de « S » sur une hauteur de 1650 km environ avec pour voisis la Chine au Nord, le Laos au Nord Ouest et le Cambodge au Sud Ouest.
Il est composé de trois grandes régions: le Tonkin au Nord dont la ville principale est aussi la capitale du pays, Hanoï, au centre l’Annam dont la ville principale est Hué et au Sud la Cochinchine dont la ville principale est Ho Chi Minh City (anciennement Saïgon).
La superficie du pays est d’un peu plus de 330 000 km² où vivent presque 99 millions d’habitants. (Comparaison avec la France: environ 550 000 km² pour environ 67 millions d’habitants)
Les climats sont assez différents en fonctions des régions. On peut cependant distinguer un climat un peu plus tropical au Sud et des climats plus montagnards dans le Centre-Ouest et dans le Nord du pays, proche de la frontière chinoise.
Langue
La langue officielle est le Viet, bien que comme évoqué plus haut, les minorités ethniques disposent de leurs propres langues. Elle a la particularité de s’écrire avec un alphabet cousin de l’alphabet latin, grâce à Alexandre de Rhodes au 16e siècle qui a souhaité pouvoir transcrire leur langue dans un alphabet compréhensible des colons.
Cette écriture a remplacé l’ancien alphabet utilisé qui était composés de signes dérivés du Chinois et elle a été officialisée lors de l’indépendance du Vietnam.
Attention toutefois, le Vietnamien est une langue monosyllabique. Chaque mot est composé d’une seule syllabe dont la prononciation peut être différente en fonction des accents présents. C’est donc loin d’être facile de lire le vietnamien et encore moins de l’imiter au niveau de la prononciation: un même mot peut avoir des dizaines de significations en fonction de sa prononciation.
Je me rappelle d’ailleurs d’un moment assez étrange où une de nos guides a voulu nous parler d’un légume qui s’apparentait à du chou. Elle a voulu nous trouver la traduction du mot vietnamien et le traducteur s’entêtait à le traduire par « mes fesses ». Situation assez.. particulière.
Plus d’information sur le site Le Vietnam.net d’où est issue cette image
Mais même si on ne comprend pas forcément le vietnamien, on a la chance en tant que francophones, de ne pas être trop perdu. En effet dans les musées et autres endroits touristiques, il y a souvent une traduction en français, due au passé colonial du pays.
Certains locaux parlent même un peu de français bien que l’anglais soit plutôt bien répandu. Et, d’ailleurs, les vietnamiens sont conscients qu’il est important de parler anglais. Ils essaient d’inciter les enfants à le parler le plus tôt possible. On a eu aussi pas mal de situations où des jeunes enfants nous approchaient pour venir parler en anglais et s’exercer. C’est très touchant.
Côté pratique
Le visa
En tant que français, nous sommes exemptés de visa pour tout séjour de 15 jours au plus (jours d’entrée et de sortie inclus). Si comme nous on désire rester plus de 15 jours, il est possible de demander un visa valable 60 jours en ligne pour entrer et sortir sur le territoire par l’une des frontières habilitées à traiter ces visas.
Le visa se demande sur le site du gouvernement moyennant 25$ américains de frais et il est délivré en trois jours: Lien du site du gouvernement
Il faut fournir une copie de son passeport (format image numérique) et une photo de soi-même (autre que la photo d’identité).
Tout est expliqué sur le site du gouvernement, en anglais.
L’argent
La devise utilisée au Vietnam est le Dong. On m’avait beaucoup dit que pour les touristes les locaux préféraient que l’on paie en dollar américain, c’est faux. On ne m’a jamais refusé mes dongs bien qu’à certains endroits les dollars américains et même les euros étaient acceptés. Je ne sais pas cependant si les taux de change étaient intéressant ou pas…
Au moment où j’écris cet article, 1€ = 26 090 dongs. On était plus vers 1€ = 25 500 dongs quand on était sur place bien que ce ne soit pas franchement très différent.
Tout comme en Indonésie avec les roupies, les vietnamiens parlent en milliers de dongs. Ce n’est donc pas étrange de voir des prix affichés sans les zéros derrière. Les centaines correspondent en fin de compte plutôt à des centimes.
Tout comme l’Australie, le Vietnam a des billets en « plastique », presque indéchirables, pratique!
Voici quelques exemples de prix que l’on avait pu relever:
- 1 carte postale: 10 000 dongs (0,38€)
- 1 bouteille de bière locale au restaurant: 10 000 à 15 000 dongs (0,38€ – 0,58€)
- 1 bouteille d’eau 500mL en restaurant: 8 000 à 12 000 dongs (0,30€ – 0,46€)
- Entrée dans un musée: entre 20 000 et 50 000 dongs (0,77€ – 1,92€)
- Un plat local au restaurant: entre 50 000 et 80 000 dongs (1,92€ – 3,70€)
- Un plat occidental au restaurant: entre 70 000 et 150 000 dongs (2,68€ – 5,76€)
Bien entendu ces prix peuvent varier en fonction du lieu.
Petit point pratique: il est possible de retirer de l’argent aux distributeurs avec nos cartes européennes bien que nos banques européennes peuvent nous facturer ces retraits et que les distributeurs vietnamiens peuvent aussi prendre une petite commission fixe à chaque retrait.
Mais, pour avoir testé:
- Les distributeurs de la banque ACB ne prennent pas de frais pour les retraits avec des cartes Visa (testé dans tout le Vietnam)
- Les distributeurs de la banque Sacombank prendraient uniquement 1,5% de frais pour les cartes Mastercard (non testé)
Dans tous les cas, on est passé par nos cartes Revolut (Visa, parfois Mastercard) pour retirer aux distributeurs ACB et nous n’avons absolument pas eu de frais (taux de change fidèle au marché).
Pour plus de détails, consulter notre article parlant de Revolut.
Internet et téléphone
Pour ce qui est d’internet sur portable au Vietnam, il faut déjà savoir que le Wifi est relativement présent de partout, dans les hôtels, restaurants maisons d’hôtes et avec un débit vraiment intéressant.
Nous avons tout de même voulu être indépendants et pouvoir utiliser nos téléphones quand souhaité. Nous avons donc pris une carte SIM rechargeable auprès de l’opérateur Viettel, qui est le plus grand opérateur au Vietnam. On a quasiment capté de partout avec. C’est un opérateur entretenu par l’armée. Il utilise donc un réseau relativement bien entretenu et très étendu.
Pour obtenir une carte, on avait lu pas mal de choses concernant une boutique Viettel à l’aéroport de Hanoï mais nous ne l’avons jamais trouvée.
Nous avons en revanche trouvé des boutiques proposant des cartes des différents opérateurs (tous confondus) mais après vérification, les prix étaient relativement élevés par rapport à ce qui était proposé en boutique officielle: ce sont des cartes prépayées pour touristes.
On vous conseille sincèrement d’attendre d’être en centre ville et de foncer dans une boutique de l’opérateur qui saura tout de suite vous proposer la meilleure offre pour vous et de manière sécurisée: il est obligatoire au Vietnam de présenter son passeport pour toute ouverture de ligne. Certaines boutiques vendent encore des cartes non déclarées mais qui peuvent être bloquées assez rapidement par le gouvernement et sans remboursement possible.
Autant s’adresser directement à l’opérateur pour payer moins cher et pour un quota de données plus important.
Nous avons dépensé 250 000 dongs (un peu moins de 10€) pour une carte valide 28 jours. Je ne me rappelle plus la quantité de data offerte avec cette carte mais j’ai 15Go en tête. Et ça nous a tout à fait suffit, sans se limiter.
Et n’oublions pas que des réseaux wifi sont disponibles de partout de toute manière.
Déplacements
Pour se déplacer au Vietnam, les taxis sont très courant. Cependant, il ne faut pas oublier qu’on est en Asie et que tout se négocie. Surtout si on est touriste.
N’hésitez pas à marchander et à refuser un tarif pour ensuite demander à un autre taxi. Parfois le premier taxi reviendra vers vous et acceptera votre dernière offre voyant que vous partez ailleurs.
Vous pouvez aussi les forcer à utiliser le taximètre qu’ils n’utilisent pas systématiquement.
A noter que les prix sont généralement de 10 000 dongs pour 600m. N’hésitez pas à regarder votre route sur Google Maps et de calculer votre tarif par rapport à ça.
Si le taxi ne veut pas utiliser le taximètre, assurez-vous que le prix proposé corresponde à cet ordre d’idée. 3km = environ 50 000 dongs. Et ce trajet vous sera très certainement proposé à 150 000 dongs au début de la négociation.
Ne vous laissez pas faire, tout en restant courtois et calme. Cela fait partie de leur culture de marchander.
Sinon Grab (le Uber asiatique) fonctionne bien dans certaines villes mais ce n’est pas forcément le cas de partout. Il est en tout cas très présent en version « scooter » dans les grandes villes. Et c’est très populaire. Le casque est fourni mais ce ne sont pas les mêmes normes qu’en Europe..
Egalement, les hôtels vous proposeront toujours des voitures privées pour vous déplacer. C’est plus cher mais c’est parfois bien de se laisser transporter.
Pour les longs trajets, il est possible de prendre le train et même un train de nuits. Sur certains trajets vous ne pourrez pas réserver de train de nuit directement auprès de la gare ou sur internet (https://12go.asia) car les agences de tourisme les réservent dès leur mise à disposition pour ensuite les revendre.
Il vous faudra donc passer par une agence de tourisme pour les réserver.
Autre manière de voyager, en bus! Et même en bus couchette ! C’est une expérience particulière mais c’est moins cher. A noter que les vietnamiens sont petits. Les couchettes également. Si vous mesurez plus d’1m55, cela peut être inconfortable. Mais c’est jouable.
A noter aussi que les trajets en trains sont tout de même plus sûrs qu’en bus. Les accidents sur la route surviennent et, vous le verrez très vite, au Vietnam on klaxonne tout le temps. Ce n’est pas top pour arriver à dormir dans le bus…
Voyager de nuit que ce soit en bus ou en train vous permettra d’économiser une nuit d’hôtel et de pouvoir enchaîner sur la journée du lendemain. Mais attention, on n’est pas forcément très en forme.
Je vous laisse lire la suite de cet article et l’article suivant pour connaître nos expériences en train couchette puis en bus couchette dans les articles à venir.
Je vous propose d’attaquer maintenant le vif du sujet.
Partie I : Ha Noi et le Nord du pays
1er jour – Arrivée à Ha Noi
Départ depuis la Thaïlande
C’est donc depuis la Thaïlande que nous nous envolons vers Ha Noï, capitale du Vietnam. Nous voyageons avec Vietnam Airlines, très bonne compagnie. En tout cas, pas de problème pour le peu d’heures de vol que nous avions devant nous.
On flâne encore un peu dans l’aéroport avant de prendre l’avion. L’aéroport de Bangkok est particulier, c’est la quatrième fois que j’y passe et je commence à m’y plaire.
Aéroport et entrée sur le territoire
Puis nous voici sur le tarmac d’Ha Noï, Good Morning Viet Nam. Il est 12h30 environ.
On débarque rapidement et nous voici à la frontière. Nous avions eu nos e-visas en Australie, pas de problème donc en théorie. Nous faisons la queue. On attend pas loin de 20 à 30 minutes avant d’arriver au guichet et de présenter notre passeport et e-visa imprimé (oui, un e-visa à imprimer obligatoirement, le concept de E-visa n’est pas forcément atteint).
Mais il vaut en effet mieux le présenter car sinon l’agent à la frontière tamponne votre passeport avec un laisser-passer de 15 jours. Vous aurez des ennuis pour ressortir du territoire si vous dépassez ces 15 jours par la suite. Et comme le visa n’est utilisable qu’à certaines frontières, il vous faudra revenir à la frontière pour le refaire valider..
Bref, on fait la queue et là un avion de chinois arrive. Eux, pas besoin de faire la queue, un guichet s’ouvre spécialement et ils passent tous en moins de 5 minutes.
Certains ont essayé de se glisser derrière eux et ils se sont bien fait refouler.
Sinon, dans la queue, ça double, ça s’en va, ça revient. C’était… insupportable. Là aussi c’était des chinois. Donc à chaque fois que je levais la tête, j’avais quelqu’un de différent devant moi. Parfois plus de monde, parfois moins. Incompréhensible.
On arrive donc au guichet. Laura présente son visa et son passeport. Elle entre. A mon tour. L’agent prend mes visa et passeport et étrangement ça prend plus de temps. Il commencer à feuilleter le passeport. Là je commence à sentir l’embrouille.
Il me rend mes papiers et m’indique que je dois aller au guichet derrière moi. Il n’est pas disposé à m’ouvrir la frontière.
Bien sûr Laura est déjà loin: elle n’avait pas le droit de rester juste derrière la frontière, elle devait partir.
Je me connecte au wifi de l’aéroport qui est un peu capricieux et je lui indique que j’ai visiblement un pépin mais qu’il vaut mieux qu’elle aille récupérer nos sacs qui, eux, n’attendraient pas.
Pour faire court, j’ai été voir ce guichet, un autre agent a regardé mon visa, a donné un coup de tampon à l’encre rouge dessus et m’a indiqué la file d’attente sans ouvrir sa bouche.
Et me revoici dans la file d’attente. A nouveau 20 à 30 minutes de queue. Arrivé à l’agent de la frontière, même scénario, il feuillette mon passeport mais me laisse finalement passer… Super.
Bref, je retrouve Laura, on récupère nos sacs, elle m’explique qu’elle avait retrouvé nos sacs parterre, à côté du tapis roulant. Quelqu’un les avait donc déplacés. Sympa…
A la recherche d’internet
Nous voici donc au Viet Nam. Il est 15h30.
Nous nous dirigeons vers le hall de sortie et on s’occupe des premiers points importants: retirer de la monnaie locale, des dongs, et récupérer une carte SIM Viettel (voir plus haut).
Nous avons fait pas loin de 6 distributeurs avant de pouvoir retirer avec nos cartes. On n’était pas les seuls à faire ça, plusieurs européens faisaient la même chose que nous..
Certains distributeurs prenaient aussi plus de frais que d’autres et ici pas de distributeurs de la banque ACB (pas de frais avec nos cartes Visa). Donc on finira par retirer là où on pouvait, avec des frais.
Concernant le téléphone, on avait lu sur un blog qu’une boutique officielle Viettel, photo à l’appui, vendait des cartes SIM dans le Hall A (ou B je ne sais plus). Mais impossible de la trouver.
On commence à tourner en rond. On ne veut pas acheter les cartes SIM pour touristes vendues par une boutique à tout faire (voir aussi plus haut pour les détails).
Utilisant le wifi de l’aéroport, on vérifie cette information sur internet. Sur un autre blog on lit que la boutique ne se trouve pas dans le Terminal 1 mais dans le 2. On décide donc de sortir du terminal et de se rendre à l’autre.
Une navette gratuite fait le trajet entre les deux, cool ça.
Taxi pour le centre-ville
Une fois là-bas on s’aperçoit que c’est en réalité le terminal domestique (pour les vols internes). Et là, forcément, pas de boutique pour cartes SIM. En même temps les voyageurs arrivant ici viennent du Viet Nam, ils ont donc déjà ce qu’il faut.
On abandonne donc l’idée d’avoir accès à internet avec nos téléphones dans l’immédiat. On tente de commander un Grab avec le wifi de l’aéroport mais en vain. On sort donc et on demande à un taxi combien il prendrait pour nous amener à notre hôtel, au centre de la ville.
On avait trouvé sur internet les tarifs généralement pratiqués pour ce genre de courses. Je ne m’en rappelle plus trop malheureusement. Mais le taxi nous proposait le double voire le triple. On tente de négocier, ça le fait rire et il ne veut pas baisser son tarif.
On retourne donc voir si on peut récupérer un grab mais toujours rien. Et le wifi n’est plus très stable.
Le soleil commençait à se coucher, il ne devait pas être loin de 16h30, on était fatigués, on en avait marre et surtout notre hôte nous attendait normalement à 14h. Je lui avait dit que je le tiendrai au courant quand je partirais de l’aéroport. Même si j’avais réussi à le tenir au courant de notre temps de passage à la frontière, ça commençait à être un peu long quand même..
Au moment où on retournait vers le chauffeur de taxi qui nous avait rit au nez, un autre m’interpelle. Il n’avait pas de voiture à proximité et surtout pas spécialement d’habits de chauffeur ou tout autre signe indiquant qu’il pourrait nous conduire mais il me demande où on va. Je lui explique donc, lui fait voir la destination sur la carte. Je lui propose donc un nouveau prix un peu plus élevé que le précédant mais bien moins élevé que celui qui nous avait été proposé plus tôt. Il accepte. 300 000 dongs soit 11,75€. On accepte.
Et là, il nous indique de le suivre, ce que nous faisons. Il traverse le parking et nous demande d’attendre. On est au bord d’une grande route à 2 x 2 voies. Bien que les voitures ne roulent pas trop vite, on se demande ce qu’on fait ici.
L’homme nous indique d’attendre 2 à 3 minutes. Là je m’aperçois que je n’ai pas prévenu notre hôte qu’on partait de l’aéroport. Mince… Plus de wifi. On peut juste faire confiance à notre nouvel ami qui est au téléphone avec ce qui semble être notre chauffeur.
Quelques minutes après, une toute petit voiture genre Fiat Panda arrive. Le chauffeur sort pour nous prendre nos sacs. Il ouvre le coffre qui était déjà bien plein: il y avait d’ailleurs une carapace de torture :O Un peu étrange mais bon. Il arrive à caser un de nos sacs. On prendra le reste sur nos genoux et c’est partie pour notre hôtel.
Enfin, c’est sans compter sur les bouchons. Oui, nous sommes en heure de pointe.
Je vois le taximètre activé qui tourne, tourne, tourne. Pourtant nous avions convenu d’un prix avec notre premier interlocuteur. Et si le chauffeur n’était pas au courant? Mince… Me voilà encore plus inquiet.
Bref, c’est dans un état un peu préoccupé qu’on s’approche de notre hôtel. Le taxi nous laisse une à deux rues plus loin car un événement l’empêche de se rapprocher plus.. Bon, ce n’est pas grave. Le taximètre indique légèrement plus de 300 000 dongs mais le chauffeur ne me demande que ce qui était prévu.
On le remercie bien et nous partons à la recherche de notre logement.
Notre logement
Nous avons réservé une nuit dans un homestay en plein cœur du vieux Ha Noi (quartier touristique) en passant par Booking. Malheureusement le propriétaire a eu des problèmes avec ce logement peu avant notre arrivée. Mais il nous a proposé sans surplus d’être logés dans un autre de ses homestay encore mieux situé (réellement en plein cœur du vieux Ha Noï).
Nous vous recommandons en tout cas de traiter avec cet homme. Voici le logement qu’on aurait dû avoir à la base pour 15€ la nuit, Anan’s Family Homestay: Lien Booking (pensez à passer par iGraal pour économiser encore un peu plus 😉
Je ne retrouve malheureusement pas le homestay où nous avons effectivement dormi.
En tout cas, si vous cherchez un logement, je vous recommande le quartier ci-dessous, entre le Lac du Retour de l’épée au Sud et le chemin de fer au Nord, avec une préférence pour le côté lac, c’est le vieux quartier et quartier touristique par excellence proche de tout à pieds.
Lors de notre seconde nuit à Ha Noï, un peu plus tard, nous aurons pris un autre homestay qui était très bien aussi, voir plus bas.
En tout cas, notre hôte nous attendait, très chaleureux. Et la chambre était très bien.
Barbecue avec Samuel et Sarah
Juste quelques minutes pour nous remettre de nos émotions et mon ami Sam et sa compagne Sarah, en voyage au Viet Nam aux mêmes dates que nous, nous attendent en bas de l’immeuble. Et c’est parti pour l’exploration de ce lieu très dépaysant qu’est Ha Noï, ou tout au moins son vieux quartier.
Cela faisait longtemps que je n’avais pas vu Sam et je ne connaissais pas Sarah mais j’étais plutôt content de les voir au milieu de ce voyage asiatique. Ils connaissent bien la ville car ce n’est pas la première fois qu’ils viennent et ils nous ont tout de suite mis dans l’ambiance.
Au Viet Nam, ça klaxonne à tout va. Comme en Indonésie. Et il ne faut pas hésiter à traverser lorsqu’on est piéton. Si on attend qu’un véhicule s’arrête pour y aller, on ne passe jamais. Il y a beaucoup de monde et ça vient dans tous les sens. Il faut juste oser passer. Au pire le véhicule qui arrive s’arrêtera. Et s’il klaxonne, ce n’est pas pour nous engueuler mais pour s’assurer qu’on l’a vu. Ou simplement par réflexe en fait.
On comprendra aussi très vite que les trottoirs ne sont pas des lieux de sécurité.
Ils servent à passer quand la route est bloquée, ils servent à garer les scooters (oui car il y a beaucoup beaucoup beaucoup de scooters ici, plus que de voitures) ou même certaines voitures.
Être piéton au Viet Nam, c’est savoir slalomer entre les scooters, être sur le trottoir puis passer sur la route. Regarde à droite et à gauche à tout moment car ça peut venir à contre sens sans problème. C’est un environnement très particulier mais une fois qu’on s’y est fait, ça se passe bien.
En tout cas c’est l’heure de prendre notre premier repas vietnamien et on se dirige alors vers une petite rue très étroite le long de la ligne de chemin de fer. Des petites tables y sont alignées et les locaux y mangent, assis/accroupis. Et nous allons les imiter. Au menu: barbecue!
Merci Sarah et Sam pour cette proposition. C’était un des moments qu’on aime beaucoup dans nos voyage: être les seuls touristes au milieu des locaux. On sait alors que c’est authentique.
On s’en tire pour 100 000 dongs chacun tout compris et complètement repus.
Si intéressés, c’est ici: Bò nướng 1A Gầm Cầu Lien Google Maps
Puis on se promène un peu dans les rues avant d’aller boire une bonne bière dans un bar secret. Du moins c’est comme ça que je le considère car il se trouve dans une cour intérieure, entre deux immeubles. Seul une pancarte dans la rue indique qu’il y a quelque chose là-bas. Et il n’y avait absolument personne. (D’ailleurs impossible de me souvenir où il était).
Les bières sont toutes artisanales et elles m’étaient donc toutes inconnues. Mais toutes très bonnes. Elles étaient évidemment plus chères que les bières locales que l’on trouve de partout ici mais on ne regrette absolument pas cette expérience. Et puis bon, ici « cher » c’est toujours moins cher qu’en Europe. 80 000 dongs la pinte, soit 3€. Raisonnable!
On se dit à demain et c’est l’heure d’aller se reposer après une journée chargée en émotions.
2e jour – Ha Noi
Visite du vieux quartier
Aujourd’hui on prend un petit déjeuner sur le pouce (biscuits et café glacé acheté dans un Circle K, supérette qu’on avait l’habitude de côtoyer en Indonésie) puis on rejoint Sarah et Sam auprès du Lac du Retour de l’épée, notre première étape, après avoir fait un petit tour par la boutique Viettel pour récupérer un accès à internet sur nos téléphones (voir plus haut pour plus d’information).
Ils ne sont pas encore là mais ce n’est pas bien grave, on en profite pour regarder ce qui se passe autour de nous et c’est tout émerveillés qu’on découvre des choses complètement décalées qui nous font sourire.
D’ailleurs il ne se faudra pas longtemps avant qu’on se fasse accoster par des locaux qui souhaitent s’exercer à l’anglais. On avait déjà connu cette situation dans les deux pays asiatiques précédents qu’on a traversé.
Une vieille femme un peu étrangement vêtue se sera aussi donnée en spectacle en essayant de se faire prendre en photo sur un arbre dont le tronc partait au-dessus de l’eau du lac.
Elle a grimpé sur le tronc en talons aiguille, je m’attendais à voir un gros plouf mais au bout de quelques minutes elle était de retour sur la terre ferme, moi un peu déçu mais tout de même amusé.
Sarah et Sam nous rejoignent et on part à la découverte des rives de ce lac un peu particulier et en premier lieu le temple du lac.
Nous décidons d’explorer la ville par nous même ce jour-là car accompagnés de Sarah et Sam qui nous servirons de guides mais sachez qu’il existe un organisme proposant des visites guidées gratuites de la ville par des étudiants cherchant à exercer eux aussi leur anglais. C’est « Ha Noi kids » et vous en saurez plus en cliquant sur ce lien: http://hanoikids.org/
Nous ne l’aurons toutefois pas testé mais on les aura croisé à plusieurs reprises aux différents points d’intérêt touristique.
Lac du retour de l’épée et son temple
Nous commençons donc par un lieu d’héritage chinois. Le temple confucéen Ngoc Son. Entrée à 30 000 dongs soit un tout petit peu de 1€ par personne.
Hormis l’architecture et l’emplacement particulier (sur une petite île), nous pourrons observer des explications sur quelques croyances et mythologies des vietnamiens par rapport à ce lac.
On apprendra que les vietnamiens ont pour animaux sacrés le dragon, la tortue, la licorne et le phénix. Et comme le disait un vietnamien à Sam « La tortue est le seul animal sacré qui existe réellement, alors on le mange! ».
Voilà voilà…
Et il y a pas mal de tortues dans ce lac.
Festival japonais et les ruelles du vieux Ha Noi
Après cet arrêt culturel, on décide de contourner le lac par ce beau samedi à peu près ensoleillé. Une foule attire notre attention. Et c’est ainsi qu’on traversera un festival japonais avec spectacles de danse et différents stands de nourriture.
Puis nous verrons une chose insolite qui nous aura bien plu. Les week-ends certaines rues autour du lac sont fermées à la circulation et les vietnamiens viennent passer du temps avec leurs enfants. Ils louent des voitures téléguidées de grande taille et les enfants s’amusent. Ou les parents, je ne sais pas.
Et pour ce qui s’agit des voitures, il y en a pour tous les goûts!
En parlant de goût, c’est l’occasion pour ces dames de faire une petite pause crêpes gourmande et pour nous de découvrir cette étrange façon de vendre les cornets de glace.
La ruelle du train
On continue de déambuler dans les rues d’Ha Noï et petit à petit nous nous rapprochons d’un autre point d’intérêt de la ville: le chemin de fer. Le train passe dans des ruelles très étroites où il était jusqu’à peu de temps avant notre venue de se promener en l’absence de train bien sûr.
Il y avait avant des cafés et des boutiques qui profitaient de l’espace au milieu des rails pour poser des tables et présentoirs. Mais quand le train passe, spectacle unique à observer, les commerçants replient tout et se serrent dans leurs échoppes.
Aujourd’hui les ruelles ne sont plus accessibles à pied hormis sur certaines parties très précises que l’on peut traverser. Dommage, on aurait aimé voir ce spectacle. On se contentera de voir le train passer.
Il est d’ailleurs maintenant l’heure de manger. Et c’est encore un petit restaurant local que Sam et Sarah nous proposent: nous nous attablons sur des petites chaises et tables en plastique comme la veille, au milieu des locaux. On mangera très local pour vraiment pas cher. Et on dégustera une autre spécialité bien appréciée: la bia Hoi.
Bia en vietnamien, c’est la bière et la bia hoi ha noi c’est une bière de Hanoï très légère, peu alcoolisée et très fraîche: elle est généralement brassée la veille et est servie pour quelques milliers de dongs. 3 000 à 5 000 dongs pour les locaux, légèrement plus cher pour les touristes mais jamais plus de 10 000 à 15 000 dongs soit un peu moins de 60cts la chope.
Pour trouver cette bière, cherchez les devantures des restaurants qui affichent le nom et le logo de la bière comme ci-dessous.
Pendant qu’on mange des marchands ambulants viendrons vendre à côté de nous diverses choses, notamment des vers de terre (?). Le voisin lave et répare aussi des scooters. Ce mélange d’ambiances est particulier mais typique!
Voici le restaurant en question au nom de la bière: Bia Hơi Hà Nội – Lien GoogleMaps
Le grand marché couvert
Après avoir bien traversé la ville dans tous les sens, on se rend au marché d’Ha Noï, un grand bâtiment où on trouve de tout et à tous les prix sur plusieurs étages. Parfait aussi bien pour la nourriture que pour les souvenirs. Et pour tout le reste aussi.
C’est un endroit particulier. Il ne faut pas avoir peur de se faire accoster par les marchands qui peuvent parfois être très insistant. Et si on souhaite acheter quelque chose, il ne faut pas avoir peur de marchander. Petit rappel, ça fait partie intégrante de la culture au Vietnam. Si vous ne marchandez pas, vous risquez de frustrer le vendeur ou simplement d’acheter quelque chose à 2 ou 3 fois plus que sa valeur.
La Cathédrale
Encore un petit détour pour aller à la visite de la cathédrale de Ha Noï. Très certainement bâtie à l’époque de l’occupation française, cette bâtisse magnifique est assez imposante.
On notera que pour rentrer, il faut se vêtir. Les femmes doivent avoir les épaules couvertes, sans parler des shorts et jupes qui ne sont pas autorisés.
Balade dans les rues de Ha Noï
Les spécialités culinaires
Après s’être bien promené au travers des rues d’Ha Noï, avoir visité des boutiques de souvenirs et d’autres artisanats locaux, il est temps de se poser et de goûter aux spécialités locales.
Bon, d’abord on se posera sur une terrasse pour prendre une bonne bière mais on sera vite abordés par une femme qui vend des beignets.
Les vietnamiens sont tout de même assez pauvres. Beaucoup vivent encore en campagne avec peu d’argent. Pour survivre les femmes viennent en ville et tentent de vendre diverses choses pour espérer rapporter un peu d’argent à la maison.
Elles sont debout de très bonne heure et se couchent très tard parfois pour pas grand chose. Certaines ne peuvent pas rentrer tous les jours chez elles et ne voient leur famille qu’une fois toutes les deux semaines environ. Le reste du temps elle dorment là où elle le peuvent, souvent dans la rue.
Et ces femmes, on les voit réellement de partout en ville et elles n’hésitent pas à nous interpeller pour nous vendre leur marchandise. Et cette femme qui vendait ses beignets en faisait très certainement partie.
On n’était pas très enclins à en prendre à la base, puis on s’est laissé goûter. Mais une fois goûté, c’est acheté. Je ne sais plus comment cela c’était passé mais je me rappelle d’une petite tension qu’il y a eu au moment de payer. Le prix annoncé devait être celui des beignets supplémentaires achetés et n’incluait pas ceux qu’on avait goûté. On a donc payé plus qu’annoncé.
Une fois de plus, ce n’était pas une somme énorme et ça lui a très certainement permis de vivre mais toujours cette sensation de se faire avoir.
On a continué notre découverte en se rendant dans un restaurant de nourriture typique pour manger un Bun Cha. Le restaurant s’appelle Bun Cha Ta: Lien Google Maps
Le Bun Cha, comme beaucoup de spécialités vietnamiennes, est composé d’un bouillon dans lequel on plonge nouilles, légumes et viande. Tout est servi sur des assiettes séparément et chacun fait sa « sauce ».
On était assis sur des grand bancs avec des coussins. Pas tout à fait parterre mais pas assis à table non plus. D’ailleurs on laisse les chaussures à l’entrée 🙂
En tout cas c’était délicieux, encore une bonne découverte avec Sarah et Sam. On vous le recommande.
Le train
Notre première journée de découverte de la capitale vietnamienne était un régal mais c’est maintenant temps d’abandonner nos amis pour rejoindre la gare où nous prendrons un train-couchette en direction de Sa Pa, pour une excursion de quelques jours réservée auprès de Tonkin Voyage. Voir le paragraphe suivant pour plus d’informations.
Sam et Sarah nous y accompagnent, nous aident à trouver le kiosk où retirer nos billets et nous y voici. Une nouvelle expérience en perspective.
D’ailleurs sur le chemin, nous traversons les rails et sommes arrêtés car un train y passe justement. On a pu observer la faible largeur des ruelles où il passe et la vitesse assez importante à laquelle il passe.
Les couchettes sont particulières: les lits ne sont pas très grand et plutôt étroit. On est en 1ère classe pour ce premier trajet ce qui signifie qu’on est « que » 4 par cabine. Deux couchettes au niveau du sol et deux autres en hauteur.
Un petit oreiller permet de caler sa tête.
A noter qu’il y a tout de même des prises pour brancher téléphone ou ordinateur. On nous propose une boisson fraîche qu’on refuse en ne savant pas trop si c’est payant ou inclus dans le prix du billet. On a aussi une petite bouteille d’eau et une barre chocolatée chacun.
On partage notre cabine avec un couple d’asiatiques qui ne poseront pas trop de problème. On va au même endroit et on ne se réveillera que le lendemain matin.
Bon la nuit sera un peu agitée, il semblerait que des russes aient décidé de faire la fête dans le train jusqu’à 2 – 3 heures. Une forte odeur de tabac envahi aussi le train malgré les interdictions. Je pense à tort que ça vient du même endroit que le bruit. Mais.. j’ai pu vérifier en allant aux toilettes que cette odeur provenait tout simplement du contrôleur qui fumait régulièrement dans le train. Parfait.
En tout cas nous voilà partis. On sent que les trains ne sont pas aussi stables qu’en France. On est bien balancés de droite à gauche et les coups de frein sont fréquents. Plusieurs arrêts sur le trajet.
On renouvellera aussi cette expérience au retour et aussi plus tard dans notre itinéraire, mais en 2nd classe. 6 par cabine: on ajoute une couchette de plus de chaque côté dans la hauteur et les couchettes sont légèrement moins confortables.
Mais d’une manière globale pour chaque trajet, on aura remarqué que le personnel n’est pas vraiment très serviable. On se fait réveiller de manière assez brutale à l’arrivée. Une fois on nous aura même délogé de nos couchettes 30 minutes avant l’arrivée afin de pouvoir refaire les lits pour les prochains voyageurs. On parle de replier les couvertures, pas de les changer hein.
A noter aussi que les cabines sont plutôt étroites et que avec nos gros sacs on prenait pas mal de place. Si jamais quelqu’un dans la cabine est en train de s’installer, il n’est pas possible d’y entrer. On reste donc dans le couloir devant la porte et on bloque le passage, risquant de se faire engueuler par le personnel du train. Sympa.
J’aurai aussi pris une douche à la bière un soir car notre voisine du dessus avait jugé bon de prendre une canette de bière avant de s’endormir. Cette dernière s’est renversée lors d’un arrêt du train et le liquide a coulé le long du mur jusque sur moi, dans la couchette du bas. Rafraîchissant la bière, je le confirme.
On ajoute à ça la climatisation, pas forcément utile quand il fait nuit, qui vient te glacer les os 😉 Laura a bien aimé, surtout qu’elle était en hauteur, juste au niveau de la bouche d’aération.
Autre anecdote sympathique: comme dit plus tôt dans cet article, il est parfois impossible de réserver des places en première classe à cause des réservations de masse des agences de voyage. Donc on s’entasse à 6 dans des cabines 2nd classe. Mais à ce moment le contrôleur vient nous voir et nous propose une cabine 1ère classe pour nous deux. Juste nous deux, « je vous garanti que personne ne viendra vous déranger cette nuit ». Ok super, allez. « Du coup ça fera plus cher ». Et là il réclame le même prix par personne qu’on a déjà déboursé pour les billets en 2nd classe. Hmmm. Bon, on s’en passera, merci.
Allez savoir où va cet argent. Est-ce vraiment organisé officiellement? Aucune idée, mais cette approche était… étrange.
En tout cas, même si c’est pratique d’un point de vue organisationnel, c’est vrai qu’à l’avenir, si on peut éviter de reprendre un train-couchette, on le fera.
3e jour – Sa Pa
Enfin bon, il est quasiment 6h du matin, on arrive en gare de Lào Cai, ville la plus proche de notre destination, Sa Pa. Et à peine le bus arrêté que quelqu’un frappe à notre porte et ouvre « Vous allez où ? ». Euuh, Sa Pa. « Vous avez un chauffeur? » « Oui, oui! ». Et la la porte se ferme.
La même chose se reproduit quelques secondes plus tard « C’est l’arrêt de Sa Pa, besoin d’un taxi ? ». Et peut-être même encore une fois.
Nous avions réellement un chauffeur qui nous attendait.
Pareil dans le couloir du train « Taxi taxi! » Non merci, vraiment. « Mais vous allez où? » Sa Pa mais on a déjà un chauffeur. « Ah, pas besoin de taxi? » Non, vraiment merci.
Puis encore une fois à la descente du train, sur les rails: « Vous allez où ? Taxi ? » Non merci! « Vous êtes sûr, je peux vous emener! » Non merci.
Et c’est quand ce même homme est revenu quelques secondes après nous interpeler encore une fois pour nous proposer ses services que j’ai explosé.
Il était à peine 6h, on avait pas trop bien dormi, nos sacs étaient plutôt lourds et il était difficile de descendre du train: bouchon dans les couloirs avec le personnel qui passe son temps à vouloir absolument passer au milieu de nous où il n’y a pas d’espace, bien entendu.
Et tout ces gens qui nous harcèlent alors qu’on est encore même pas descendu du train pour absolument nous servir de taxi.
On avait l’habitude de ce genre de situation dans les autres pays asiatiques traversés, mais c’en était trop.
Le pauvre gars, je lui ai hurlé dessus « I SAID, NO THANK YOU! » « J’AI DIT, NON MERCI! »
Il s’est arrêté bouche bée et s’est énervé en vietnamien. Enfin bon, ça n’a rien changé, on n’avait toujours pas besoin de lui.
Mais visiblement ces rabbateurs sont connus. J’ai récemment relu les échanges d’emails avec l’agence de voyage où nous avions réservé cette excursion et notre interlocuteur nous met en garde contre eux. J’avais oublié ça.
Sa Pa
Sa Pa est une montagnarde du Nord du Viet Nam, à la frontière avec la Chine. C’est d’ailleurs dans la ville de Lào Cai que la frontière se trouve.
Sa Pa est un lieu assez touristique d’où partent plusieurs randonnées de plusieurs niveaux. Elle est à proximité de magnifiques rizières en terrasse et les habitants font partie des minorités ethniques du pays. On aura l’occasion d’en parler un peu plus tard.
Notre guide par Tonkin Voyage
Nous sommes attendus à la gare par notre guide… dont je ne me souviens plus du nom. Honte à moi. C’était une jeune femme très sympathique avec qui nous avons passé 3 jours formidables.
Elle parlait français, petite demande de la part de Laura afin que le séjour lui soit plus agréable. Nous étions les seuls personnes qu’elle aura accompagné pendant 3 jours, sentiment privilégié!
Pour organiser ce séjour, nous avons contacté l’agence Tonkin Voyage qui organise toute sorte d’expédition au Vietnam et dans les pays voisins. Elle est basée à Ha Noï et nous la recommandons à 100%. Je pense qu’il est aussi possible de la solliciter pour organiser un voyage complet au départ de la France pour ces beaux pays.
Nous avons fait le choix de la contacter par simplicité pour l’organisation de cette expédition et nous récidiverons pour deux autres expéditions un peu plus tard dans notre itinéraire.
Nos échanges se sont fait par écrit par email, même pour le paiement et tout a été parfait sans aucune surprise. Il est également possible d’aller à leur rencontre directement sur Ha Noï pour finaliser les réservations et les paiements mais nous avons choisi de faire confiance et de tout faire à distance.
On vous conseille Revolut pour les paiements en ligne si vous n’avez pas trop confiance: possibilité de créer une carte virtuelle éphémère qui ne sert qu’une seule fois et pas de frais pour le paiement en devises étrangères 😉
Auprès de l’agence, il nous a été possible de demander exactement ce que nous voulions: nous avons composé cette expédition après nous être renseignés sur différents blogs (Notamment celui-ci) sur ce qu’il était possible de faire à Sa Pa. Et tout a été très facile.
Notre contact à l’agence était Mme Cuc Ha et elle s’est toujours inquiétée de savoir que tout se passait toujours bien.
Nous avons donc fait le choix de nous déplacer en train couchette à l’aller comme au retour afin d’économiser deux nuits d’hôtel et de gagner du temps (c’était surtout ça). Nous allons réaliser une petite randonnée à travers les rizières puis nous découvrirons la ville de Sa Pa et un petit village non loin, Cat Cat.
Pour la nuit sur place, tout était possible: nuit en resort, en hôtel plus modeste, en écolodge et même chez l’habitant en homestay. C’est ce que nous souhaitions afin d’être au plus près de la population. C’est aussi le choix le plus économique et nous ne le regrettons pas, la suite vous le dira!
Voici le site de l’agence Tonkin Voyage, vous pouvez les contacter via leur formulaire de contact, ils sont TRES réactifs et parlent français 😉 https://www.tonkinvoyage.com
Arrivée matinale dans un hôtel
Une fois notre guide rejointe, un van nous emmène à Sa Pa avec d’autres voyageurs que nous ne reverrons pas par la suite. Trajet en commun avec d’autres voyageurs mais sans aucun problème.
Nous sommes déposés à un hôtel pour pouvoir prendre une douche et où un petit déjeuner style buffet à volonté nous attendait. Il nous a également été possible de laisser ici nos affaires non utiles pendant les deux prochains jours: ordinateur, gros sac, bref on se fait léger pour le trek qui suit 😉
Une fois allégés, propres et rassasiés, nous voilà partis pour un Trek à la journée.
Découverte des minorités ethniques Hmongs et Zay lors d’un trek
C’est donc à pieds qu’on quitte Sa Pa avec notre guide. Il fait frais, bien plus qu’à Ha Noï, on est dans les montagnes! Au détour d’un virage on est rejoints par une femme et une petite fille habillées bizarrement. Elle ne nous parlent pas mais nous suivent. C’est.. bizarre.
Notre guide fini par nous expliquer que ce sont des Hmongs, des vietnamiens de minorité ethnique qui vivent dans les montagnes par ici. Clairement notre guide nous annonce la couleur: elle vont nous suivre tout le long du trek et essayer de se rendre utile. Puis une fois arrivés, elles essaierons de nous vendre des choses, apparemment artisanales.
Cette présence me rend un peu mal à l’aise. On sait qu’elles ne sont pas là par plaisir mais pour espérer récupérer de l’argent. Elles seront tout de même très gentilles et serviables tout au long du trajet.
Notre Trek nous amène très rapidement au milieu des rizières. On quitte la route pour emprunter un sentier dans la campagne. La vue est magnifique. On voit au loin la ville de Sa Pa s’éloigner avec ses grands resorts qui contrastent avec la vie champêtre qu’on s’apprête à découvrir.
On arrive vers des petites habitations de fortune au milieu des rizières. On nous apprend que ce sont des familles hmongs qui vivent ici de la terre. On peut voir des petits porcelets qui se sont visiblement éloignés de leur mère qu’on retrouve dans un enclos.
Puis on découvre des grands bidons dans lesquels repose une eau indigo. Notre guide nous explique qu’il s’agit de teinture. Les Hmongs pratiquent cette coloration de tissu à l’ancienne. Ils utilisent des colorants naturels provenant de feuilles. Ils trempent pendant plusieurs heures (jours?) les tissus dans les bidons avant de les sortir et de les faire sécher au soleil, comme on pourra le constater un peu plus loin.
Notre Trek nous amènera jusqu’à un petit village où la femme hmong et sa fille nous laisserons. C’est le moment de leur acheter quelque chose. Bien entendu ce n’est pas obligatoire mais bon, on se sent obligé. Elles nous proposent des pochettes « faites main ». Pourquoi pas. Mais quand on demande le prix, on comprend vite qu’on ne négociera pas et qu’il faudra bien débourser plusieurs dizaines d’euros. On se contentera d’un petit porte monnaie artisanal pour un peu moins cher que ça, ce qui semble leur faire tout de même plaisir.
Nous croiserons d’autres touristes accompagnés de leurs guides. Visiblement tout le monde se rend au même endroit au village Ta Van, dans un restaurant où un bon repas local nous attendra.
Il est inclus dans notre visite, sauf les boissons. Le restaurant est tenu par une famille et les enfants qui ne semblent avoir guère plus de 7 – 8 ans travaillent, débarrassent les tables et vendent les boissons. Cela nous paraît relativement jeune mais nous imaginons que l’accès à l’éducation n’est pas le même que chez nous.
Cette famille fait partie d’une autre minorité ethnique, les Zan.
Mais l’affaire familiale doit bien fonctionner à en juger par l’écran géant qui trône face à un bon canapé où se reposent des gens qui semblent être les parents.
Le restaurant est une sorte de paillote, de maison en bambous assez grande mais qui renforce davantage le contraste avec cet écran géant que je continue de fixer. Il ne semble pas à sa place.
Après ce bon repas, que nous n’aurons pas partagé avec notre guide hélas, nous reprenons la route. Nous continuons de traverser le petit village où nous avons mangé. On verra des champs cultivés de manière ancienne, enfin par rapport à ce qu’on connait en France. Ici, c’est leurs méthodes actuelles.
On verra aussi des grands boeufs aux grandes cornes qui se roulent dans la boue. La vie semble être belle.
On rencontrera aussi beaucoup d’autres animaux domestiqués ou sauvages. On traversera même à pieds une petite rivière, « un raccourci » selon notre guide, qui nous fera profiter encore un peu de ce merveilleux paysage.
Nous arrivons alors dans un autre village où nous passerons la nuit. Avant cela, nous passons devant l’école du village. C’est très typique.
Repas et nuit chez l’habitant
C’est en milieu d’après-midi que nous rencontrons nos hôtes de ce soir. Nous dormirons dans un homestay au plus près de cette famille.
Après un petit temps libre qui est l’occasion de faire une petite sieste, nous descendons discuter un peu avec nos hôtes et les aider dans leurs tâches quotidiennes. Le mari coupe du bois, je l’aide à le déplacer. Laura enquête dans la cuisine et voit qu’il s’y prépare un un petit festin.
On est rejoins par un autre touriste anglais qui voyage seul mais accompagné pour l’occasion d’un guide, une amie de notre guide en vue du plaisir qu’elles ont à se rencontrer.
Nous discutons avec tout le monde en attendant que le repas continue d’être préparer mais c’est maintenant l’heure de mettre aussi la main à la pâte et nous voilà partager un fabuleux moment avec nos hôtes: ils nous montrent comment réaliser les fameux nems, les rouleaux de printemps.
Donc oui, pour ceux qui sont encore persuadés que les nems sont chinois, j’ai le plaisir de vous l’apprendre: c’est vietnamien!
Tout comme le chapeau conique d’ailleurs qu’on surnomme chapeau chinois. Eh bien… ici ils en portent presque tous. Notre guide en avait un beau d’ailleurs. On aura l’occasion d’en reparler, notamment à Hué, où ils sont fabriqués.
Les chinois ne semblent pas en être très habitués d’ailleurs car nous les avons vu en acheter en grosse quantité, les essayer, être émerveillés. Bref, c’est vietnamien 🙂
Nous passons maintenant à table et c’est en effet un festin de roi qui nous attend. Comme tout repas vietnamien, nous n’avons pas chacun une assiete, enfin si mais vide. Les différents plats sont au milieu de la table et on picore dedans.. avec nos baguettes!
Ce moment convivial est l’occasion d’échanger un peu à propose des coutumes et des habitudes locales. C’était très enrichissant.
D’ailleurs il y aura un petit moment assez marrant pour nous européen qui nous montre la différence culturelle entre nos peuples: le chef de famille lâchera un énorme rot alors qu’on était tous à table. C’était normal et il n’a même pas vraiment réalisé que cela nous paraissait bizarre. En tout cas on aura retenu notre rire pour ne pas paraître méchant, mais on aura bien sourit!
La soirée se terminera calmemant après avoir grandement remerciés nos hôtes pour ce super repas. Nous irons nous coucher tôt fatigués de cette belle journée et en prévision de la journée du lendemain.
4e jour – Sa Pa
Le lendemain au réveil, nous avons la surprise de pouvoir déguster un bon petit déjeuner à base de gros pancakes qu’on remplit nous même avec bananes et sirops. Miam!
Un petit café local nous disons au revoir à nos hôtes que nous remercions encore vivement et nous nous mettons en route. Un chauffeur nous attend en haut de l’allée pour nous emmener vers notre prochaine étape: le petit village de Cat Cat.
Découverte du village de Cat Cat et danses culturelles
Le village de Cat Cat est très touristique mais typique. Notre chauffeur nous laisse en haut de la vallée: nous y descendrons à pied, le village est au fond de la vallée, à côté d’un ancien barrage créé par les français pendant leur occupation. Aujourd’hui il est désaffecté mais un autre plus gros a été construit en amont sur la rivière.
Nous nous promenons au milieu des différentes boutiques à touristes où différents locaux nous exposent leurs savoirs-faire: tissage, teinture, etc. Nous retrouvons les minorités ethniques découvertes la veille et il nous est même possible d’acheter des vêtements pour leur ressembler.
Une fois tout en bas du village, une forte pluie se met à tomber.
On se réfugie juste à temps dans un petit théâtre où nous assisterons à un spectacle de danses traditionnelles réalisés par des jeunes. C’est magnifique et entraînant.
Je m’amuse à trouver des similitudes avec le folklore auvergnat pratiqué par mes parents. Aucun lien mais tout de même des ressemblances.
Une fois la visite du village terminée, nous remontons en haut de la vallée pour récupérer notre chauffeur qui nous remmène alors à Sa Pa. Nous allons l’explorer un peu.
Visite de Sa Pa
C’est marrant car nous sommes réellement en montagne et même si le climat est bien différent de celui de la France, il y règne une atmosphère de station montagnarde comme on pourrait trouver dans les Alpes chez nous. Les bâtiments sont pour la plupart en bois, comme les chalets.
Avant d’attaquer notre visite de l’après-midi, on commence par un bon repas dans un restaurant choisi par notre guide: Little Vietnam – Lien Google Maps
On suivra ses conseils pour commander à boire et à manger et on se fera le plaisir de lui offrir en guise de remerciement pour ce bon moment passé avec elle. Elle était très émue.
Mais franchement, on aura encore bien mangé pour pas grand chose… 313 000 dongs soit 12 euros pour trois personnes. Ouah.
On se met en marche pour le parc Ham Rong Mountain Sapa situé sur les hauteurs de la ville. Ce qui signifie des marches à monter. Mais ce qu’on y trouve en vaut la peine.
C’est une sorte de jardin botanique où on trouve toutes les plantes locales et où on peut voir les jardiniers en prendre soin.
La marche dans ce jardin se termine sur un point de vue panoramique sur l’ensemble de la ville de Sa Pa avec son lac au milieu.
En redescendant, on profite de la présence de marchands de rue pour acheter quelques souvenirs à des prix nous paraissant un peu élevés mais sur conseil de notre guide qui nous indique qu’ils ne le sont pas tellement.
Et on le constatera plus tard dans notre voyage où nous retrouverons les mêmes objets pour 3 à 4 fois plus cher: et en même en négociant, on n’arrivera jamais à redescendre aussi bas.
On traverse la place principale de Sa Pa pour aller visiter un petit centre commercial d’où part également un téléphérique qui rejoint la colline d’en face. On va se contenter de regarder pour notre part.
Et c’est déjà l’heure de retourner à l’hôtel où nous avions laissé nos affaires la veille au matin.
On nous propose de prendre une nouvelle douche avant de reprendre la route pour Lào Cai où nous prendrons de nouveau un train couchette qui nous ramènera à Ha Noï, enfin après un repas pris dans un restaurant à côté de la gare, conseillé par notre guide, et bien entendu avoir dit au-revoir à notre guide.
Cette excursion à Sa Pa de deux jours nous aura coûter au total 189€/personne avec guide francophone privé, train couchette en 1ère classe, logement et repas inclus. C’était une très belle expérience avec l’agence Tonkin Voyage qu’on renouvellera deux jours après pour notre excursion à la Baie d’Ha Long.
Le retour en train se passera à peu près comme l’aller, quoiqu’un peu plus calme.
5e jour – Ha Noi
Notre train arrive en gare d’Ha Noï vers 6h du matin. La journée sera longue car si avec Sam et Sarah nous nous étions « contentés » de découvrir les rues et les monuments gratuits de la capitale vietnamienne, lors de cette seconde journée nous allons visiter des monuments payants mais très intéressants.
Arrivée matinale à notre logement
Pour cette nouvelle étape à Ha Noï, nous avons choisi un homestay un peu moins cher que le précédent, légèrement plus excentré mais toujours à distance du centre ville.
Nous le conseillons, c’est un très bon rapport qualité-prix dans un quartier très calme. On avait même une télé!
Il s’agit du Hanoi Sweet Family Homestay: Lien Booking
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Nous avions donc négocié avec nos hôtes de leur laisser nos sacs de bonheur afin de pouvoir librement aller visiter la ville tout de suite après. Quand on est arrivés, il y avait des gens qui dormaient sur un canapé dans le hall. On s’est demandé ce qu’il se passait mais ça avait l’air d’être exceptionnel car le soir même et même le lendemain matin, ce n’était plus le cas.
En tout cas nous voilà libérés de nos sacs et prêts à découvrir la ville de très bonne heure. J’aime beaucoup ce moment de la journée, que ce soit en voyage ou même en France. Tout est calme et on sent quand même que la journée se prépare.
Pho Bo du matin
Avant de partir à la découverte des monuments d’Ha Noï, on fait une petite pause petit déjeuner. Mais… on ne trouvera rien de vraiment occidental pour ravir Laura. On s’arrêtera dans un café local où nous prendrons un petit déjeuner local au milieu des locaux.
Et ici le petit déjeuner local c’est un Pho. (prononcer « feu », enfin un truc similaire). C’est un plat faisant partie des spécialités vietnamiennes. Bouillon de nouille avec des morceaux de viande dedans. Le plus classique était le Pho Bo, un Pho au bœuf, pour mon plus grand plaisir.
A vrai dire vous en avez déjà vu un passer en photo puisque j’en avait mangé un la veille à midi à Sa Pa.
Mais ça a coupé l’appétit à Laura :/
On verra après que ce café situé juste au bout de l’allée de notre homestay est en réalité très réputé. Et on le recommande. Il s’agit du Café C1: Lien Google Maps
C’est en tout cas une belle expérience de prendre un Pho au petit déjeuner au milieu des locaux qui s’apprêtent à aller travailler. Littéralement au milieu puisque certains sont même venus s’asseoir à notre table.
On prend ensuite doucement le chemin de notre première visite qui n’ouvre qu’à 8h, il s’agit du temple de la Littérature.
Sur la route, on croisera des vietnamiens en train de jouer matinalement à un sport local, une sorte de foot mais avec une « balle » qui ressemble plus à un volant de badminton, enfin un peu plus résistant. Si vous devez rapporter un souvenir local, c’est certainement la chose à prendre. Et c’est pas cher.
Temple de la Littérature
Le temple de la Littérature est le plus célèbre de Ha Noï voire peut-être même du Viet Nam. C’est un symbole de la capitale, je crois même que son portail figure sur le blason de la ville.
Il est une fois de plus le témoignage de l’héritage chinois. Il s’appelle Temple de la Littérature car il symbolise la connaissance et la sagesse. Il était autrefois avant tout un lieu d’éducation similaire à une université avant d’être un lieu de culte.
Il est divisé en 5 cours arborées et agréables à visiter.
L’entrée coûte 30 000 dongs par personne (environ 1,20€) et vaut un détour.
Musée de la Prison
On continue ensuite notre chemin vers un lieu que nous attendions, le musée de la Prison.
Ce n’est pas l’endroit le plus joyeux de Ha Noï mais ça reste un morceau d’histoire important qui nous lie, en tant que français, au Viet Nam.
Cette prison a en effet été créée par les français lors de l’occupation pour y emprisonner dans des conditions déplorables les rebelles et autres personnes s’opposant à leur pouvoir.
Ils étaient entassés par centaines dans des cellules recommandées pour quelques dizaines de prisonniers uniquement. Ils étaient mal nourris, sujet aux maladies et ne voyaient presque jamais le jour.
Bref, cette visite montre le côté assez horrible de l’occupation française et c’est assez bien présenté et décrit.
La prison a ensuite été utilisée par les vietnamiens pour y emprisonner les américains pendant la guerre du Vietnam. Et concernant cette partie de l’histoire, le musée nous présente des conditions humaines et même plus que suffisantes: on voit les prisonniers fêter Noël, jouer aux cartes, etc.
Sans pour autant nier le mal qu’a été fait ici par les français, il faut reconnaître que le musée est présenté d’une certaine manière à mettre en contraste les conditions d’emprisonnement des vietnamiens par les français et celles des américains par les vietnamiens, de manière assez exagérée.
On se sent tout de même assez mal en sortant d’ici. Mais je pense que c’est une visite importante et à ne surtout pas louper.
L’entrée coûte 30 000 dongs (1,20€).
Musée des Femmes du Vietnam
On enchaîne avec un autre musée intéressant, celui des Femmes du Viet Nam. Il expose la condition de la femme au Viet Nam, chose assez complexe puisque comme expliqué jusqu’à maintenant les vietnamiens sont composés de plusieurs ethnies qui ont toutes leurs cultures et traditions. Bien qu’elles soient toutes différentes, elles ont toutes des points communs notamment sur le fait qu’elles sont toutes matriarcales. La Femme a un rôle très important et prime sur le mari dans une famille.
Ce musée est peut-être moins intéressant car très complet. Oui, c’est assez contradictoire. En réalité, il est tellement complet qu’on arrive à se mélanger dans les différentes ethnies et par conséquent ne plus trop savoir ce qu’il en est. Je pense qu’il faudrait y consacrer un bon moment pour bien en profiter et arriver à bien comprendre.
De notre côté, je ne sais pas si c’est la faim qui commençait à nous saisir ou la fatigue, mais nous n’arrivions plus trop à nous y intéresser et nous l’avons un peu visité en accéléré.
Mais je suis persuadé que c’est une mine d’informations et qu’il mérite tout de même qu’on s’y arrête.
L’entrée est ici aussi de 30 000 dongs (1,20€).
Il existe aussi le musée de la guerre que nous n’aurons pas visité par manque de temps, on fera cependant celui de Ho Chi Minh à la fin de notre séjour, on nous l’a conseillé parmi les deux s’il fallait n’en faire qu’un seul. On ne regrette pas notre choix, sans pour autant avoir pu comparer, bien entendu.
Mausolée Ho Chi Minh et autres bâtiments gouvernementaux
Après un bon repas, on décide de retourner se perdre un peu dans les ruelles de la vieille ville l’histoire d’acheter quelques souvenirs.
On repasse par notre homestay avant de se diriger au coucher du soleil vers des bâtiments que nous n’aurons pas visité mais que je souhaitais tout de même approcher.
Il s’agit du Mausolée d’Ho Chi Minh et des autres bâtiments gouvernementaux qui l’entoure.
Ho Chi Minh est l’homme qui a mené la résistance communiste, le Nord du Pays, face aux colons français puis face aux américains, et les forces du Sud, lors de la Guerre du Vietnam. Il est considéré en quelque sorte comme le fondateur du Vietnam et une bonne majorité du peuple le vénère comme un héros.
Son mausolée est donc à la hauteur des attentes qu’on peut en avoir. Il est d’ailleurs plutôt bien gardé.
On ressent dans ces bâtiments l’héritage communiste. Il ne faut pas l’oublier, le Viet Nam est une république populaire communiste. Et quand vous vous promenez dans le pays, plein de choses vous le rappellent, à commencer par des drapeaux du parti un peu de partout.
En tout cas ces bâtisses sont imposantes et je ne voulais pas les louper.
Always Coffee
Puis, nous décidons d’aller visiter avec curiosité un café dont nous avons entendu parler.
Il s’agit de l’Always Coffee (Lien Google Maps). Un bar totalement construit sur l’univers Harry Potter.
Je ne pense pas qu’il s’agisse d’un café ayant le droit d’exploiter la licence Harry Potter mais il faut reconnaître qu’il y a un bel effort sur la décoration et même sur le thème de manière globale puisque c’est dans une lettre de Poudlard que nous choisissons nos potions (cocktails).
Après, les boissons étaient plutôt chères comparées à celles des autres bars. Et niveau goût, ils ont tenté des mélanges qui ne sont pas forcément.. au goût de tout le monde.
Notre expérience est mitigée. On est contents d’avoir visité le bar mais commander n’était pas forcément nécessaire.
Banh Mi
Pour le repas du soir, on goûtera une autre spécialité vietnamienne, le Banh Mi. Là aussi on sent un lien avec la France puisque le Viet Nam a hérité de la baguette de pain quand les français sont partis. Ce qui en fait un pays asiatique assez intéressant 😉
Bon et le lien avec le Banh Mi ? Eh bien c’est tout simplement que c’est une demi-baguette avec des bons trucs dedans qu’ils mangent un peu n’importe quand, surtout au petit déjeuner avec, attention, de la vache qui rie! Oui, un autre héritage français.
Bon, pour un repas du soir, il faut en manger au moins deux pour que ça tienne au ventre mais c’est vraiment pas mal!
Pour en manger à Ha Noï, il existe une chaîne de restaurants qui en fait des très bon et vraiment pas chers: Banh Mi Hoi An. Il y en a plusieurs à Ha Noï mais c’est celui-ci qu’on a visité: Lien Google Maps
Il faut compter 26 000 dongs pour un Banh Mi, soit légèrement plus qu’1€. Comptez donc 2€/personne voire 3€ pour les plus gourmands.
Vous pouvez demander un peu ce que vous voulez dedans même s’il y a un menu qui propose des recettes. Attention à la sauce pimentée si vous craignez ça, ils le feront sans piment à la demande 🙂
Qualifications coupe du monde
Alors qu’on reprenait tout doucement le chemin de notre homestay, on constate quelque chose qui n’est pas anodin, il y a des écrans de télévision un peu de partout en ville et du foot y est diffusé. Les gens s’agglutinent devant dans la rue et hurlent à chaque tentative de but.
On se renseigne alors un peu et il semblerait qu’il y avait ce soir-là un match entre le Viet Nam et la Thaïlande comptant pour les qualifications de la prochaine coupe du monde.
C’était vraiment amusant de voir cet engouement pour le football dans les rues de Ha Noï.
Il y avait même des écrans géants créés à base de draps tendus entre des bambous avec projecteur pour que tout le monde puisse bien y voir. Les scooters s’arrêtaient dans la rue pour suivre le match. C’était une ambiance vraiment festive et intéressante.
6e jour – Baie d’Ha Long
Quand on a parlé du Viet Nam, On ne savait pas vraiment à quoi s’attendre, d’ailleurs on ne savait même pas trop ce qu’on allait y faire. Mais il y a une chose qui est tout de suite venu à l’esprit de Laura, c’était d’aller visiter la Baie d’Ha Long, et même plus précisément de faire une croisière dessus.
Elle ne savait pas trop si ce dernier point serait réalisable d’un point de vue budget. Mais on n’a pas trop regardé. C’est aussi un peu ça les voyages, savoir se faire plaisir !
Départ pour la Baie d’Ha Long
A 8h00 ce jour-là, un van vient nous chercher au bout de l’allée de notre homestay pour notre nouvelle destination: la baie d’Ha Long.
On sympathise un peu avec un couple d’américains dans la navette avant de réaliser qu’on ne ferait pas la même croisière et donc qu’on ne se verrait plus. Dommage.
La route est un peu longue et on fait un arrêt technique sur une aire de repos où se trouve un centre de vente d’objets artisanaux réalisés par des handicapés. C’est une bonne initiative! Mais on comptait sur cet arrêt pour prendre un petit déjeuner et quand on a vu les prix… on a vite déchanté. Mais bon. On avait faim. Je débourserai donc 130 000 dongs pour un café glacé et un banh mi au porc (un peu sec…). Soit environ 5€. Pas trop cher comparé à la France en fin de compte mais on est loin des tarifs pratiqués habituellement..
On arrive à Ha Long vers 12h.
Avec Tonkin Voyage
On s’est donc adressés à l’agence Tonkin Voyage par qui on était passés pour Sa Pa afin de voir ce qui était réalisable. Et ils ont su encore une fois nous proposer la perle, le circuit qu’il nous fallait, loin de la masse de touristes.
La Baie d’Ha Long est assez grande. Elle est connue pour ses rochers karstiques (de calcaire quoi..) comme à Phuket, en Thaïlande. Et c’est un coin très touristique. Mais heureusement, il y en a toute une partie qui n’est pas vraiment exploitée par les tour-opérateurs, du moins peu d’entre eux, pour le moment. Et c’est justement là que nous allons et sans regret: la Bai Tu Long.
Au programme: croisière de deux jours/une nuit sur une jonque en bois avec uniquement 3 cabines dessus. Ce qui signifie pas beaucoup de monde. C’est ce qu’on cherchait.
Croisière à bord de l’Amira
Nous partons donc sur la jonque Amira avec deux autres couples: un couple de français et un couple de suisses. Ils sont tous de loin nos aînés. On est les plus jeunes, mais l’ambiance est calme et posée, comme on les aime. On a passé un excellent moment avec nos amis de deux jours, petit coucou à Annie, Claude-Alain, Louise et Laurent!
Nous nous installons dans notre cabine qui est réellement magnifique et royale. On regrette limite de ne pas passer plus de temps sur la jonque pour en profiter davantage! Mais le reste de la croisière est aussi très intéressant et pas le temps de lever l’ancre que l’apéro est servi et s’en suit un repas fabuleux à base de fruits de mer.
On fait rapidement connaissance avec notre guide/capitaine Henry. Un jeune vietnamien dynamique et drôle qui saura mener la barque avec succès.
Notre premier arrêt s’effectue dans la Bai Tu Long sur un îlot où se trouve la grotte Thien Canh Son qu’on monte explorer.
Un peu de temps pour prendre de belles photos souvenirs alors que le soleil commence petit à petit à descendre.
On remonte à bord, on déguste un bon thé ou café avant d’embarquer dans une petite balade en kayak au milieu des magnifiques pains de sucre calcaires.
De retour sur le bateau, on profite d’un super coucher de soleil qui est aussi l’occasion de prendre de belles photos.
Puis, temps libre avant un atelier de confection de nems, un peu comme ce que nous avons fait à Sa Pa. C’est ensuite l’heure de l’apéro (non inclus) et enfin le repas est servi: Barbecue avec notre cher Henry aux commandes!
Temps libre sur le bateau avant une tentative de pêche au calamar: une grosse lampe éclaire l’eau et nous lançons des lignes à l’eau. Mais Henry nous a prévenu, ce n’est pas vraiment la saison donc ça l’étonnerait qu’on en attrape. Mais têtus comme nous sommes, nous essayons. Evidemment, on ne remontera rien. Dommage, Henry nous avait promis de les cuisiner si jamais on en attrapait. Il ne s’était pas engagé à grand chose 😉
On passe un bon moment à refaire le monde avec nos amis sur le pont du bateau avant une bonne nuit de sommeil dans un lit super confortable.
7e jour – Baie d’Ha Long
Réveil tôt vers 5h, avant même que le soleil ne se lève, justement pour l’observer. Puis, séance de tai chi pour se mettre en forme, c’est encore Henry qui mène la danse.
Vient alors le petit déjeuner très copieux avant d’arriver au village Vun Vieng, un village flottant de pêcheurs où nous ferons un tour en barque dans cet environnement calme et paisible.
On débarque ensuite sur une exploitation perlière pour découvrir cette culture particulière. On ne pensait pas en trouver ici.
De retour sur la jonque, on reprend la direction d’Ha Long alors qu’un repas type brunch nous est servi.
La croisière touche à sa fin, il est temps de dire au-revoir à nos amis et à notre guide Henry qui a été parfait. Il a su organiser et modifier le déroulé de la croisière pour qu’on arrive toujours sur les lieux de visites avant le reste des bateaux. On a ainsi pu profiter de moments uniques sans touristes. Nous garderons des souvenirs plein la tête de cette excursion merveilleuse qu’avait souhaité Laura et qu’on aura énormément apprécié tous les deux.
Niveau budget, il nous a fallut débourser, mais avec plaisir, 175€ par personne pour cette excursion, transports inclus.
Trajet vers Tam Coc
L’excursion est normalement au départ et au retour à Ha Noï. Mais notre chère agence a su adapter cela pour qu’on puisse prendre direction un bus pour notre prochaine étape, Tam Coc (région de Ninh Binh), également surnommé la Bai d’Ha Long terrestre. Mais vous en saurez plus dans le prochain article 😉
Un taxi est venu nous chercher au port pour nous emmener dans un autre port, là où les autres croisières plus touristiques ont leur départ. Et devant l’afflux de touristes et les gros bateaux que l’on a vu, on est réellement ravis d’avoir choisi cette croisière plus intime.
Il existe aussi des croisières à la journée, l’histoire de s’imprégner de l’atmosphère de la baie. Mais, franchement, nous ne le recommandons pas. Si c’était à refaire, ça serait exactement dans les mêmes conditions.
Depuis ce port, un bus nous a pris en charge jusqu’au petit village de Tam Coc. Parfait.
Rien d’intéressant durant ce trajet si ce n’est qu’on a fait un arrêt dans une petite ville où une épicerie attendait avec impatience les touristes. Il a fallut négocier pour une bouteille d’eau et taper un scandale parce la caissière ne voulait pas me rendre la monnaie. Formidable…
En conclusion
Ce premier contact avec le Viet Nam est très intéressant. Nous avons déjà pu découvrir une partie de sa culture, s’imprégner de son atmosphère mais nous avons hâte de découvrir la suite.
Nous avons vu la capitale du pays, la région aux héritages communistes et chinois, j’étais pour ma part impatient de voir l’évolution de cet héritage en fonction de la géographie. Aussi hâte de découvrir la grande ville de Saigon, ou Ho Chi Minh City comme elle s’appelle désormais, pour comparer.
Bref, la suite arrive et nous en espérons beaucoup. Vous en saurez plus dans notre prochain article!
D’ici là, portez vous bien, sortez couverts (d’un masque!) et à très bientôt nous l’espérons!
Liens notables
D’une manière générale:
- Agence Tonkin Voyages https://www.tonkinvoyage.com, notre contact était Mme Cuc Ha
A Ha Noï:
- Visite guidée de la ville gratuite en anglais, Hanoi Kids: Lien du site Web
- Anan’s Family Homestay : Lien Booking (pensez à iGraal pour économiser sur les réservations Booking 😉 )
- Hanoi Sweet Family Homestay: Lien Booking (pensez à iGraal pour économiser sur les réservations Booking 😉 )
- Barbecue de rue: Lien Google Maps
- Restaurant Bun Cha Ta: Lien Google Maps
- Restaurant Bia Hơi Hà Nội – Lien Google Maps
- Café C1: Lien Google Maps
- Always Coffee: Lien Google Maps
A Sa Pa:
- Restaurant Little Vietnam – Lien Google Maps
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Comme d’habitude votre article est parfait, le dépaysement assuré surtout en ces temps de confinement . J’attends la suite avec impatience. Merci.
Biz à tous les deux.
Nathalie.